ET LES OUVRAG. DE REMBR.
XXXV
à un lieutenant-colonel Hessois, nommé Ahy^72,
qui trouva ce procédé en iôq2, date antérieure
de douze ans à celle des deux estampes indiquées
ci-dessus; et il est tout-à-fait indubitable, que
Rembrandt n'a jamais gravé en maniéré noire.
Les sept morceaux dont on vient de parler, en
présentent seulement l'apparence, les planches
n'en ayant pas été préparées avec le &7V;?%%q
instrument qui fait le velouté de la maniéré noire,
et en quoi consiste, pour ainsi dire, la découverte
de
Ces estampes de Rembrandt ne sont pas non
plus, comme nos curieux modernes ont été portés
à le croire, exécutées par le procédé imitant le
lavis au bistre; tel que celui dont /. J?.
pere et hile et d'autres se sont servi;
elles sont simplement gravées à l'eau-forte de la
maniéré ordinaire, et le lavis et le velouté que
l'on voit dans les épreuves, n'est que le résultat
d'un moyen particulier, qu'on a employé en les
imprimant, et qui consiste en ce que Rembrandt
mettoit lui-même le noir qu'il étendoit sur ces
sortes de planches, dont il ne nettoyoit que les
endroits qu'il vouloit faire paroître clairs. Le
dégré de noirceur dépendoit du plus ou moins
de couleur qu'il laissoit sur la planche, et c'est la
raison pour laquelle ces épreuves différent tant
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XXXV
à un lieutenant-colonel Hessois, nommé Ahy^72,
qui trouva ce procédé en iôq2, date antérieure
de douze ans à celle des deux estampes indiquées
ci-dessus; et il est tout-à-fait indubitable, que
Rembrandt n'a jamais gravé en maniéré noire.
Les sept morceaux dont on vient de parler, en
présentent seulement l'apparence, les planches
n'en ayant pas été préparées avec le &7V;?%%q
instrument qui fait le velouté de la maniéré noire,
et en quoi consiste, pour ainsi dire, la découverte
de
Ces estampes de Rembrandt ne sont pas non
plus, comme nos curieux modernes ont été portés
à le croire, exécutées par le procédé imitant le
lavis au bistre; tel que celui dont /. J?.
pere et hile et d'autres se sont servi;
elles sont simplement gravées à l'eau-forte de la
maniéré ordinaire, et le lavis et le velouté que
l'on voit dans les épreuves, n'est que le résultat
d'un moyen particulier, qu'on a employé en les
imprimant, et qui consiste en ce que Rembrandt
mettoit lui-même le noir qu'il étendoit sur ces
sortes de planches, dont il ne nettoyoit que les
endroits qu'il vouloit faire paroître clairs. Le
dégré de noirceur dépendoit du plus ou moins
de couleur qu'il laissoit sur la planche, et c'est la
raison pour laquelle ces épreuves différent tant
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