Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Grand-Carteret, John
Les moeurs et la caricature en France — Paris, 1888

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9066#0185

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Fig. 77. — « Vive le vin ! » Dessin de Maurisset, d'après Charlet (1836).

CHAPITRE VII

A LlTlIOGR ap1iie DES PEINTRES : POLITIQUE ET FANTAISIE (1820-1840)

S0Dh"treS de la 'égonde napoléonienne. — Les lithographies de Charlet : politique, philo-
Pei i"5' étuiles de mœurs. — Reproches adressés à Charlet. — Bellangé et l'humour dans la
gr":ure- — Raffet et Horace Vernet. — Les lithographes fantaisistes. — Les albums litho-
tiques et leur caractère.— Victor Adam et les scènes comiques produites par accidents.
Peirï? 1>0'tevin ct 'es - Diableries». — Les silhouettes : Delaporte, Maurisset. — Croquis de
es : Eugène Giraud, Lami, Ch. Jacque, Célcstin Nanteuil. — Classiques et romantiques.

T

endant plusieurs années, les gravures des Vernet sur
les armées alliées, et sur les Russes principalement,
étaient restées aux devantures des marchands d'estampes.
Le peuple ne se lassait pas d'admirer les silhouettes gro-
tesques du gras John Bull, bouffi de son importance, du
Prussien sanglé dans son uniforme, s'exerçant au jeu des
p^ grâces, et du cosaque, à la lance effrayante, qui passait à

^e croquemitaine pour la jeunesse française.
Ve^ . Crayon des royalistes avait été également impitoyable pour ceux qui
lier ^6 ^om^er- ^e *^15 à 1820, les vitres s'étaient couvertes de mil-
Co^S ^e Parodies blessantes à l'égard des sympathies impérialistes que

de ^er.Va^ cncore une fraction du pays et, presque toujours, ces feuilles
aine et do vengeance chantaient les louanges de la sainte alliance,
UL«imenl de Napoléon.

20
 
Annotationen