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Grand-Carteret, John
Les moeurs et la caricature en France — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.9066#0326

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Fig. 108. —■ L'humanité perfectionnée suivant le système de feu Fourier.
Caricature de Henry Émv, Journal pour lii/e (novembre 184 )).

/ i

CHAPITRE XI

LA CARICATURE SOUS LA SECONDÉ RÉPURLIQUE
(1818-1852)

La caricature politique dans le Charivari : Daumier et Cham. — Charges sur les questions so-
ciales et sur les femmes socialistes.—« Les Vésuvienncs » de de Beaumont. — Le Journal pour
Rire et Bcrtall. — Charges sur l'roudhon, la Californie et les loteries. — Les caricatures sur
Louis-Napoléon : liertall, Cham, Vernier et la Revue Comique. — Caricatures sur Thiers, Du-
pin et autres personnages. — Les œuvres de Daumier : Physionomie de l'Assemblée législa-
tive, Idylles parlementaires, Les représentants représentés. — Ratapoil et la société du Dix-
Décembre.

Caricatures sur les actualités du moment : les ballons, le macadam, les voyages. — Le feuilleton-
charge et Eugène Sue. — Les nouveaux dessinateurs : Morin, Marcelin, Randon, Nadar,
H. Kmy. — Gustave Doré : ses premières charges et son esprit comique. — Développement
de l'image caricaturale.

[

i la République de 1848 no donne pas un grand essor à la
presse illustrée, — le Journal pour Rire et la Revue Comique
sont les deux seuls organes importants qu'elle voit se créer,
— elle n'en développe pas moins la caricature qui, débar-
rassée de ses entraves, va pouvoir empoigner à nouveau les
questions politiques et sociales. L'image satirique ne suit-

elle pas, du reste, les impulsions du moment : libre, aujourd'hui, elle s'épand
partout; demain, bâillonnée, elle se confine dans le domaine de l'étude et de
l'observation. 1789, 1880 et la troisième République exceptés, elle n'a pour
ainsi dire jamais pu attaquer un gouvernement en fonction, et la plupart
du temps, comme la presse, elle n'a fait tomber que ceux qui devaient tomber
par la force des choses.
 
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