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https://doi.org/10.11588/diglit.14322#0266
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BISMARCK EN CARICATURES
tira sur M. de Bismarck, sans l'atteindre, quatre
coups de pistolet.
Le Postheiri, une vaillante petite feuille d'autre-
fois, nous raconte par le menu, en vers et en
images « moult » instructives, « comment il fut
tiré sur une Excellence par un certain monsieur
Cohn dit Blind, et comment le même le manqua
misérablement. » Ce petit épisode d'histoire ré-
trospective a son intérêt, croyez-moi, car on verra
« de quelle façon M. de Bismarck, ministre, aimé
de tous, chacun sait ça, empoigna le criminel,
ramassa les balles, autrement dit les « pois bleus »
et les fit porter en triomphe, — tandis qu'on arrê-
tait le criminel. »
C'est le Postheiri qui, en 1870, demande un
•combat singulier entre Bismarck et Grammont,
entre Guillaume et Napoléon ; c'est lui qui,
en 1868, traitait « d'objets poisseux » les nou-
velles bornes-frontières allemandes par lui sur-
montées du buste de M. de Bismarck ; c'est lui
qui, voyant les États européens ruinés par le
budget de la guerre, dira : « la bourse vide c'est, la
paix. »
La caricature, la satire illustrée ont toujours
eu, en Suisse, ce côté social et humanitaire.
BISMARCK EN CARICATURES
tira sur M. de Bismarck, sans l'atteindre, quatre
coups de pistolet.
Le Postheiri, une vaillante petite feuille d'autre-
fois, nous raconte par le menu, en vers et en
images « moult » instructives, « comment il fut
tiré sur une Excellence par un certain monsieur
Cohn dit Blind, et comment le même le manqua
misérablement. » Ce petit épisode d'histoire ré-
trospective a son intérêt, croyez-moi, car on verra
« de quelle façon M. de Bismarck, ministre, aimé
de tous, chacun sait ça, empoigna le criminel,
ramassa les balles, autrement dit les « pois bleus »
et les fit porter en triomphe, — tandis qu'on arrê-
tait le criminel. »
C'est le Postheiri qui, en 1870, demande un
•combat singulier entre Bismarck et Grammont,
entre Guillaume et Napoléon ; c'est lui qui,
en 1868, traitait « d'objets poisseux » les nou-
velles bornes-frontières allemandes par lui sur-
montées du buste de M. de Bismarck ; c'est lui
qui, voyant les États européens ruinés par le
budget de la guerre, dira : « la bourse vide c'est, la
paix. »
La caricature, la satire illustrée ont toujours
eu, en Suisse, ce côté social et humanitaire.