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Grandidier, Philippe André
Essais historiques et topographiques sur l'église cathédrale de Strasbourg — Paris, 1782 [Cicognara, 4023-1]

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https://doi.org/10.11588/diglit.26704#0043

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&e Strasbourg , Livre I. 2,3

4^1-===== —LL^J;L—

CHAPITRE TROISIEME.
Second état de l'églife cathédrale, depuis l'art
M. xxvin jufquen M, cc. lxxvi,

La Cathédrale, bâtie au commencement
du onzième fiecle , eft fituée dans l’endroit
qui formait alors la partie la plus élevée de
la ville , tournée à l’orient , comme la plu-
part des églifes. Elle était environnée de
cours, de jardins & de bâtimens clauftraux.
A l’occident [dans l’endroit où fe termine
aujourd’hui le marché aux poiffons], com-
mençait une longue cour avec des galeries
couvertes, foutenues de colonnes, comme
lont encore les cloîtres des monafteres. Sous
ces galeries fe tenaient les pauvres, auxquels
on permettait de mendier à la porte de
l’églife. A l’entrée de cette cour était une
fontaine («), où on fe lavait les mains &
le vifage, pour fe purifier avant la priere.
Les bénitiers ont depuis remplacé cette
fontaine, qui fournit aujourd’hui de l’eau à la
pompe du marché aux poiffons. Cette cour
s’étendait tout le long de l’emplacement qu’on
nomme de nos jours la rue des fleurs. Au fond
de cette cour était un veftibule, ou portique
couvert, qui fut depuis abattu & changé en

( n ) Les anciens nécrologes de la cathédrale font fouveat
«lention de cette fontaine : foni aat'i mmtfitrium*
 
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