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https://doi.org/10.11588/diglit.3250#0022
LE GRELOT
Est-ce de la première du Roi Carotte.
— Qu'est-ce que Sardau .a' voulu prouver?
— Que rien ne lui .était impossible, pas même une chute.
— Savez-vous pourquoi M. Ernest Picard, complètement démonétisé
en France, a accepté le poste d'ambassadeur à Bruxelles? ■
— Parce que c'est le pays où l'on fait le plus facilement le faraud.
Depuis que la Gaité joue le Roi Carotte, tout tourne au légume dans
le théâtre; même les conversations.
— J'ai peur que la pièce ne fasse pas un chou, disait l'autre jour un
des fournisseurs.
— Ce qu'il y a de drôle dans cet insuccès, c'est que ni Sardou ni
Offenbach ne veulent en accepter la responsabilité; cliacun le Vécha-
lotte.
t — Il y a certains trucs qu'on ne' voit pas bien de l'orchestre, on de-
vrait supprimer le trou du choufleur....... .,
— Boulet n'est pas exigent. Il souhaite de faire cent représentations;
salsifis à son bonheur.
— En tous cas, il devrait un peu stimuler son personnel; car je ne
truffe pas les artistes chauds.
— La pauvre Mlle Seveste avait bien peur le premier soir; ses jambes
flageollaient.
— Du reste, à part deux ou trois artistes, la troupe est médiocre. Le
Roi Carotte ne sait même pas se tenir en scène; on dirait un personnage
automate.
Héllexion d'un politiqueur enragé :
— Comme les journaux sont menteurs, tout de même ; j'ai été voir le
Roi Carotte, il n'y est pas le moins du monde question de ferry.
On a vendu dernièrement à la salle Sylvestre' la bibliothèque de l'an-
cien caissier de la Banque de France, M. Soleil.
M. Soleil avait beaucoup de volumes dans ses rayons.
— J'ignore si le général Trochu est marié. S'il l'est, je parierai qu'il
n'est pas heureux dans son ménage.
■— Pourquoi?
—. Parce que, pour être heureux, il faut des époux assortis.
Il paraît qu'à Besançon une cantatrice, exaspérée des critiques d'un
journal, s'est vengée sur le journaliste en le cravachant.
Voilà qui prouve une fois de plus la vérité du proverbe :
Dans le Dou6s, abstiens-loi.
Si la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre, la
ligne de Paris-Lyon-Méditerranée est évidemment le plus court chemin...
de ce monde à 1 autre.
Celte pensée est d'un voyageur échappé miraculeusement à l'aerU...,
du pont de Bragues. «x«™i
M. Loiseau-Pinson se retire du commerce. Il renonce à la teintur.
des étofles, sur laquelle il est blasé, pour, tâcher d'acquérir celle H,,
monde, qui lui fait totalement défaut. , "
On monte en ce moment, sur un théâtre de Bruxelles, un grand
drame intitulé : la Commune de Paris. .
C'est le cas ou jamais d'exhiber des décors flambants.
Pensée d'un bonapartiste :
M. Rouher ressemble à la sève printanière des arbres. Il attendrit
les Corses.
Il est d'usage que les fonctionnaires reçoivent un traitement quelcon-
que; les malades, eux, se bornent à le suivre.
D'où je conclus qu'il vaut mieux être fonctionnaire que malade.
Le citoyen Olivier Pain a été condamné dernièrement par le conseil
de guerre à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Je ne vois pas le citoyen Pain, blanc.
TRIBOULKT.
Six»"".
LE TROMBINOSCOPE
TOUCHATOVT
DESSINS DE G. LAFOSSE
Ce recueil humoristique de biographies contempo-
raines a déjà atteint un tirage de plus de CENT
MILLE exemplaires.
20 biographies sont eri vente : MM. Thiers, Jules
Favre, comte de Paris, Gambetta, le comte de
Chambord, Trochu, Bismark, lu prince Napoléon,
Pie IX, Eugénie, Napoléon 111 (fascicule double), Guil-
laume . I", Jules Simon, Bochefort, llaussmann,
Pouyer-Quertier, Rouher, le duc d'Aumale, Gori-
baldi.
A partir d'aujourd'hui, le Trombinoscope paraîtra
chaque semaine (une biographie).— Prix : 15 cent.
Chez MADRE, 20, rue du Croissant.
Envui franco contre timbres-poste.
EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL
LE PLAN DE TROCHU
Édition de luxe..... \ fr.
— populaire... 0 10 c. .-
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fRPPIY \\\ti de VIDOUVÎLLE (Manche),
VMll.I II rlinn •dera.rueFontaine,30,àParis,
vend à crédit par abonn. MACHINES à Coudre, MENA-
GE, TOILETTE, LIBRAIRIE. Offre à l'ach. 0 avant.
C'est presque la seule maison en son genre qui n'a
pas fermé pendant la guerre. — Envoi franco de la
brochure explicative. (Paris et environs.).
EAUDBDrCALLMAM™™,S
aui cheteui et barbe leurs nuances naturelles. chStain, 8 fr.; noir»
blond. 18 fr. (Enyoî f«.) Pharm. faub. St-Den,s, 19, Paris, et princ. coiffeur*
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perfectionnée et brevetée s. g. d. g.
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la seule cou9euse facile à l'emploi et
d'un prix modéré,
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Paris. — rne lllche.len, 1.
Machines pour atelier gm-antics 10 années.
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FABRIQUE, 14 et 18, rue Paradis-Poissonnière
Seule médaille d'Or k l'Exposition Universelle de 1867
«AROUE DE FABRIQUE
Pour cause d'Agrandissements considérables,
le Dépôt de la Compagnie Générale, situé, 6,
Fmubourg Montmartre,
est tr<iiicifpre
S9,B0OTiEVARD POISSOMIÈRE, 29 (àlaPortoHontmartre)
AUTRES DÉPOTS DANS PARIS:
it. Rue Paradis-Poissonnière (à la Fabrique).
32, Rue du Bac (en face du Petit-St-Thomas).
68, Boulevard de Sébastopol.
2'2, Bue Nve-des-Capucines (en face du Crédit Foncier)
Chaque chaussure porte sur la semelle la
marque de Fabrique,
11: hi.'i'IMi' iiTim,' ;''"*\ili\im\Aa Petit guide
Mi.UVAA.Wi lAlI.liliffici/jra/dudrCOOIllIiN Ce
résumé clair et précis, écrit pour les malades, leur per-
met de se traiter seuls. 2 Iri 50 chez DENTU, galerie
d'Orléans, et chez tous les libraires.
CAISSE DES EMPRUNTS DE VILLES ET D'ETATS
MOrtEL" et O", 100, rue de biceelieu
Emprunt de la Ville de Paris 1865 1869 & 1871
La Caisse délivre tous les jours de 10 h.
4 h. des certificats de dixième, .vingtième et
quarantième de trois obligations de la ville do
Paris, 1865, 1869 et 1871 réunies.
Chaque certificat donne/droit à l'entière,pro-
priété d'une part de 3 obligations des 3 emprunts
ci-dessus, et de la pari afférente aux lots y attaches
(soit pour les 10 tirages annuels 3,500,000 fr.
de lots), . ,
Trois obligations des 3 emprunts ci-dessussont,
en outre remboursables à 1,300 fr.; outre les
chances des lots. ■■ '■
Prix des certificats: Poifr une part équivalente
en toute propriété sur une obligation de la
Ville 1865,-une 1800, une 1871.
I dixième, 130 fr. — 1 vingtième, 65 fr.
1 quarantième, 32 fr. 50.
Lessouscriptons sont reçues tous les jours de
10 h. à .4 h.,, aux bureaux de la Caisse des
Emprunts de Villes et d'États.
10O, rnetie Richelieu, à Paris.
Les titres souscrits sont déposés a la UAXQUE 1»E FRANCE.
\/niCC I I D I NI AIRES- Tfailê du D' Goeuby-Duvivier * : Rétrécis', épuisem1, aff. contag. Mal de
VUIC.O Uni IN femmes; 9* éd.; 700 p.; 200 fig.; 5 fr. Notice poste gratis. Roui. Sébastopol, 7, là 4 b.
TL.ES MAN'GEURS.DB PEUPI^B
par JEAN BRUNO
Une brochure de 30 pages. Prix: »* c, franc SO c. — Adresser les demandes au bureau du Journal.
LES EMPAILLÉS
GRAND ROMAN COMIQUE
PAR
JEAN BRUNO
LES EMPAILLÉS ! tel est le titre du nouveau
man de Jean Bruno..*
Ce livre est une satire implacable de cette phalange
d'orgueilleux, d'hypocrites et de corrompus, qui
avaient trouvé dans les institutions équivoques de
l'empire un appui tout-puissant pour propager leurs
élucubrations aussi ridicules que perlides.
A travers une macédoine d'aventures grotesques, de
scènes comiques, d'événements étranges, assaisonnés
de ce sel rabelaisien si cher aux Français, le lecteur
ne manquera pas du s'intéresser à la bouffonne ambi-
tion du très-illustre marquis du Gros-Caillou, aux
extravagantes menées du faux-savant Cafardon et aux
découvertes insensées de l'inventeur Colombier...
L'héroïsme négatif du fameux commandant Grip-
pard, les appétits immondes du sénateur Trufiior, le
cynisme de l'ancien préfet Doubledard passeront tour
à tour sous ses yeux.
Enfintson esprit se reposera de tous ces ridicules et
du toutes ces corruptions parle récit des nobles actions
et des louchantes amours de Jacques du Gros-Caillou
avec sa bulle cousine Astérine.
Les livres gais sont si rares et si recherchés en ce
moment, que l'Editeur ne doute pas du succès de
celui qu'il a l'honneur d'offrir aujourd'hui au public.
Ce r. man, illustré par les plus spirituels artistes,
sous la direction de Bértall, se composera de 25 li-
vraisons in 4e, contenant chacune 16 colonnes de texte
Prix de la livraison : 10 centimes.
Il paraîtra une livraison par semaine, à partir du 27 Janvier.
CHEZ TOUS LES LIBRAIRES
Pour recevoir l'ouvrage complet, par séries de cinq livraisons, envoyer 2 fr. 80 cent, e» timbres poste
A «I. MAURE, libraire, «O, rue du Croissant, à PnrlsV-.
BOULEVARD
18, Voltaire, 18
PARIS
LEBAITRE « MX
)
COUVERTS ET ORFEVRERIE
sur métal extra-blanc, presque aussi
blanc que l'argent
(Nouvelle Invention)
BOULEVARD
18, Voltaire,*#-
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ACHETEZ loujours directement en fa-
brique, vous profilerez de 25 pour 100 d'é-
conomie, et vous obtiendrez une garantie
sérieuse.
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métal jaune, qui n'est rien autre chose que
du cuivre, pour le couvert sur métal extra-
blanc; ►■
Extrait tff( notre Catalogue général
TOUT Eff MÉTAL EXTRA-BLANC
Voyez le tarif réduit
ci-contre.
Gravure des initiales
à 5 cent, ta lettre.
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et vieux couverts cuivre.
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toujours franco d'embnllage.
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au-dessus de 54 fr.
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Catalogue général
est envoyé franco. ■
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12 Couverts table....... 49 »*
12 Couverts désert...... 44 »»
12 Cuillers à café.'/..... 1S »»
1 Cuiller à potage...... 9 50
1 Cuiller a ragoût.......' 6 »»
I Cuiller à sauce.............
1 Cuiller à fruits......
1 Cuiller à sucre......
1 Cuiller (moutarde)... ....7....
1 Cuiller à punch..............
12 Cuillers à oeufs . ...'........ ,
12 Cuillers à soclas.............. !
12 Pelles à sel..................
1 Truelle à poisson, gr..........
MANCnB A.Rf.KNTé, LAME ACIER
DANS UN ÉCRIR.
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12 Couteaux à dessert......20 »» 29 »»
i Service à dépecer..... 10 »» 13 »»
1 Service a malade...... 10 »» 13 »>
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2* titre
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REDINGOTE GRISE
PARIS, '(,5, rue de Rivoli (au coin de la rue Saint-Denis)
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