Le Grelot: journal illustré, politique et satirique (3.1873)

3» ANNÉE — W 1*1t

DIX CENTIMES

DIMANCHE 21 DÉCEMBRE 1878

ADMINISTRATION

RUE DU CROISSANT, ÎO

abonhemehts

En an.................... H fr.

Su mois................. 4

Trois mois................ 9

ANNONCES

11. A. Bacdoiih, régissent.
Si place de la Bourse.

RÉDACTION

10, RUE DU CROISSANT, 16

PARIS

ABOIIKIEITTS

Un an.................... g fr.

Six moi».................. 4

Trois mois................ »

adresseh

l^ttrei et mandats à M. vidri,
directeur-gérant.

PORTE SAINT-MARTIN. - LIBRES!

c£e Kfephte car" roim€>e oou* i*A> tba.?ft 4 f
C rxx'nton* fe& ma/tche* Tm crm. jo hcLfc o ♦
Que io'vn no-m t£4«mne. paa ro u. t"

CieiA-oe^ 5c*. r"orr>6e baaU «r glande
Pou.T Oju.t ôot> 6aaA a/i/me <»'eAcnoLe.
£h" poux if û'j TiCMiffe olfc&ow.r'.

Faiî'e* a fa. pic^^c une enTaiffê
Pou* cjuc oLan-j fes J ou-t-j de êafai//*
ii Énf'eaoLe Pea com êaftanh,

Pfanrey devant, u*l Pot u net ao-àe
Pour cjue. f hiton d e f fc ôy po4e.

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NOS LECTEURS DE PROVINCE

L'administration du GRELOT
appelle l'attention de ses lec-
teurs de province, et principa-
lement de MM- les gérants des
cercles et cafés, sur l'annonce
PRIMES GRATUITES qui se
trouve à la deuxième page de
de ce numéro.

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Mossieur Léon GAMBETTA, député

UN DE CEUX QUI VOUS LA FONT LE PLUS A L'OSEILLE

Mossieur,

(Remarquez, s'il vous plaît, que nous ne di-
sons plus citoyen, tous comprendra la nuance.)

Le dimanche , neuf novembre
1873, — comme dit le premier huis-
sier venu, — le Grelot avait l'honneur
de vous adresser une petile épilre dont
je reproduis aujourd'hui les passages les
plus intéressants... pour nous :
11 s'agissait des démêlés constants que

nous avons avec Anaslasie, dite veuve
Censure.

« En présence de celle situation intolérable,
disions-nous, nous venons vous prier, Monsieur
ie Députe, aussitôt que les questions brûlantes
qui sont à l'ordre du jour ne brûleront plus,
de vouloir bien nous prêter l'appui de votre
brillante parole pour obtenir de la Chambre :
» L'abolition immédiate d'une institution vexa-
toire el arbitraire qui, au mépris de la loi sur
la presse, au mépris de noire cautionnement
et dans un but d'intérêt personnel, met son

veto sur tous nos dessins politiques;

» Que, dans le cas où ladite Chambre se mon-
trerait sourde à votre puissante voix, vous dai-
gniez prendre l'initiative d'un projet de loi
ayant pour objet : de donner l'inamovibilité à
MM. les censeurs, et au besoin de déclarer
leurs charges héréditaires, ce qui, en leur assu-
rant l'indépendance, ôterait à ces messieurs
toute inquiétude de l'avenir et donnerait des
garanties à la presse illustrée.

» Nous vous demandons enfin, si le malheu-
voulait que l'une et l'autre de ces deux propo-
sitions fussent rejelées, de déposer sur le bur

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