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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 6.1876

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https://doi.org/10.11588/diglit.6811#0059
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LE uiU'J,uT

'e Sauveur nourrit cinq mille hommes avec
e".x pains et cir.q poissons, il dit cinq cents
ie,1lement.

Lç bedeau, qui était près de lui sur le haut
Qe l'escalier de la chaire, lui dit tout bas :
Monsieur, c'est cinq mille qu'il faut

^ire.

—- Va, va, dit le prédicateur en se tournant
ers lui, — on aura déjà assez de peine à me
r°«re comme ça !

*

Ln autre qui faisait son dernier sermon de
fission,
Se prit à dire en terminant :

Mes Irès-chers frères,
<( H faut, en vous quittant, que je vous de-
mande quelque chose.

» Vos femmes sont venues se confesser, et
pes m'ont toutes dit qu'elles avaient été lidè-
es à leurs maris;
» De voire côté, vous êtes venus vous confes-
aussi, — el vous m'avez tous dit que vous
ilez tombés en adultère avec les femmes de
v°s voisins,

» Voyons, là, franchement, qui m'a menti,
e vous ou de vos femmes? »

j. lisais ces jours-ci une très-vieille vie du
jj.ante Alighien, — et j'y ai trouvé deux traits
'e« plaisants et fort peu connus de ce grand
isenie.

, tin jour, raconte le biographe, Dante était
fa"s une église et il était plongé dans de pro-
'ondes léflexions,
Lorsqu'un importun l'aperçut et vint le ti-

er brusquement de sa rêverie :
V Quelle est la plus grosse de toutes les

6,es? lui dit Dante à brûle-pourpnint.
—■ C'est l'éléphant !... répondit le fâcheux.
v Eh bien ! éléphant, reprit Dante, retirez-
j^us, et ne troublez pas des méditations plus

^Portantes que ce que vous avez à me dire.

* *

Il paraît que Dante éprouvait dans son raé-
aRe le malheur de Molière et de Sganarelle.

„ ties amis s'en aperçurent et prévinrent le

Poète.

■ Celui-ci alla trouver sa femme, — et lui fît

es reproches de son infidélité.

< Mais elle dit que Dante avait eu à faire à

es imposteurs et qu'on l'avait trompé.

. Quelque temps après les amis du poète re-
stent à la charge.

Qui de vous, leur dit alors Dante, ou de
^a femme doit le mieux connaître sa vie?

Elle, assurément, répondirent les amis.
, Eh bien, elle soutient que vous en avez

0°s menti... Ne me rompez donc plus la tête.

*

* *

On demandait à un viveur :

— Quel est votre état de fortune?
~~ Je n'ai rien, répondit-il.

— Ah ! bigre (

*— Mais je dois, ajouta-t-il.

. tin prêtre essayait de consoler un homme
°rt éprouvé, et qui avait peu de religion.

Mon ami, lui dit le prêtre, il ne faut pas
.°us décourager... C'est une épreuve dont il
aut plutôt vous réjouir... car Dieu ne châtie
°Ue ceux qu'il aime.
L'autre fit la grimace.
• Je ne m'étonne pas, dit-il, qu'il ait si peu

amis.

Bridaine.

Le Retour de Pichenette

\oiis éliez^vous «perçu de mon absence,
lecteur? je voudrais l'espérer,
j Je reviens avec les violettes qui annoncent
e Printemps; avec les violettes, charmantes
j^tites fleurs simples, modestes, au parfum
°&ve et enivrant, que les bonapartistes, —
ttiis de l'éclat, du bruit, des plumets, des pa-
af'hes, des galons, des livrées écartâtes, cha-
marrées d'or, tout le cbarlanisme qui peut
^rrner les yeux et les oreilles, — ont pris
Po£r emblème.
Pourquoi cela? Nul ne l'a jamais su.

* *

Y V y a cependant longtemps que cela dure.
fe°'ci ce que je lis dans le 2e volume de la
^Uotheque des curieux. (Anecdotes de ThéA-

h * Mlle Mars ayant paru sur la scène avec
■ nerobe constellée d'abeilles et de violettes, le
iUtI>ulte fut à son comble. On voulut la forcer
* crier : Vive le roi !

(, * Elle s'y refuse d'abord; le tumulte re-
°uble; une inspiration vient à l'artiste : s'a-
°Çant vers le public :
— Vous me demandez, dit-elle, de crier :
VlveleroiI

c Après une pause :

« — Eh bien! je l'ai dit. »

Le parterre fut content.

*

* *

Mais le même ouvrage nous donne le com-
plément de l'histoire et ce n'est pas consolant
pour cette « dynastie » qui n'a des partisans
que quand, par un des moyens que nous con-
naissons, elle s'est emparée des caisses du
Trésor.

« Mlle Mars a été complimentée ce soir
(1er juillet 1814) sur la beauté des boutons
d'oreilles que vient de lui envoyer Louis XVIIf.

« — Ce n'est pas, dit-elle, l'autre qui me
les aurait donnés.

« Mlle Patrat, qui a son franc parler, n'a
pas craint de lui répondre :

« — Je ne sais; mais il vous a donné
assez souvent ce qu'il fallait pour en avoir de
plus beaux. »

*

* *

Voilà, noble habitants de, Çhislehnrst, à
propos de violettes, un enseignement dont il
faut profiter :

Ménagez les millions qui vous restent, et que
vous avez si noblement et si loyalement gagnés
dans ce beau pays de France.

Car, en vérité, je vous le dis, quelque nom-
breux- que soient ces bien-aimés millions, ils
s'épuiseront, et alors, vous risquerez beau-
coup de voir vos complices parmi les plus
exaltés de tous vos ennemis.

Si vous le permettez, chers lecteurs, puis-
que nous parlons de têtes couronnées, je vais
vous raconter une petite historiette qui ne
pourra qu'ajouter au respect que nous devons
à la profession de roi, d'empereur, et qui est
d'institution divine, dit Louis Veuillof.

Celle qui fut la Sémiramis du Nord, —
Catherine II, — avait épousé le grand-duc hé-
ritier du trône de Russie. Cet imbécile, qui
avait dix-sept ans, ne trouvait rien de plus
agréable pour divertir sa femme, qui avait
seize ans, que de lui faire exécuter le manie-
ment des armes à la prussienne.

Ceci était sans doute une distraction très-
agréable pour le mari, — mais cela ne suffi-
sait pas à la jeune princesse, qui se croyait
propre à autre chose.

Il est vrai que celte « autre chose » ne dé-
pendait pas de son mari.

Au bout de quelque temps de ces exercices
ridicules, le chancelier Bestoujef, voyant qu'il
n'en résultait rien pour la succession à l'em-
pire, vint trouver la grande-duchesse, et, por-
tant la parole, comme c'est le devoir de tout
chancelier, il lui dit :

— Madame, il faut à l'empire un héritier
de façon ou d'autre.

La princesse trouva d'abord un peu de bru-
talité dans la harangue ; mais Bestoujef, qui
avait de l'esprit, corrigea l'âpreté de son pre-
mier propos, et après quelques explica-
tions, Catherine, voyant qu'il s'agissait d'une
affaire d'Etat, répondit avec dignité :

— Puisqu'il faut absolument un héritier à
l'empire, envoyez-moi ce soir Solticoff, je crois
qu'il sait en faire.

Solticoff ne la trompa pas : et l'empire eut
un héritier qui fut Paul Ie*.

Voilà comment les grandes races se perpé-
tuent.

Sur ce, lecteurs, je vous fais ma plus belle
révérence et je vous dis : A bientôt.

PICHENETTE.

GRELOTS-FIN ANCE

Le marché des rentes manque d'entrain.
Que voulez-vous y faire? La nature boursière
ne se change pas ainsi du jour au lendemain.
On n'a pas encore pris l'habitude de la Répu-
blique, et les vers du maître restent encore
un peu de saison :

Que voulez-vous? La Bourse allait mal, on craignait
La République rouge et même un peu la rose.

Espérons que nos gens de sac et de caisse
de toute catégorie, en voyant que rien autre
chose que des obstacles de voitures publiques
portent des gens aussi pressés qu'eux d'aller
à leurs affaires où*à leurs plaisirs, ne les em-
pêche d'arriver à la Bourse entre onze heures
et demie et deux heures pour y donner Lurs
ordres, finiront par comprendre que leur be-
sogne peut se faire sans que. le pays soit obligé
de se payer la fantaisie, soit d'un Henri V, soit
d'un Louis-Philippe II ou même d'un Napo-
léon IV.

Une série de liquidations en hausses passa-
bles changera bien vite les idées de nos gens
de sac et de caisse. Rien de si peu entêté que
cette espèce là en politique, il faut le recon-
naître. Faites qu'elle empoche de bonnes dif-
férences et qu'en comparant les bordereaux
d'achat de ses valeurs de portefeuille, avec les

nouvelles cotes de la Bourse, elle constate de
bonnes majorations de prix, elle sera la pre-
mière à trouver démodés ces autres vers du
maître.

Il fallait bien finir par faire quelque chose,
On trouve ce coquin, on le fait empereur,
l-'est tout simple.

La continuation du calme ramènera la con-
fiance, et, à son tour, la confiance ramènera
les aventureux. Les aventureux ou'on traite
de casse-cou quand la chance tourne contre
£nx, ont du bon. Leur foi est communicative.
Si nos rentes sont si fort au-dessus du pair,
les dits aventureux y ont été pour beaucoup.
Aussi, ne trouvé-je pas complètement dénuée
de raison cette opinion formulée l'autre jour
par un coulissier : « Si j'étais le ministre des
finances, je les ferais décorer. » — En atten-
dant, l'étrillage du mois dernier a été si rude,
que l'on conçoit à merveille que les Achilles
rte la hausse se soient momentanément retirés
sous leurs tentes. Le gros des spéculateurs ne
les voyant plus manœuvrer se tient coi ; aussi
la hausse subit-elle un temps d'arrêt.

L'argent qui obéit à des ressorts tous diffé-
rents de ceux qui font agir la spéculation pro-
fite des cours moins chers de nos rentes et de
quelques-unes de nos grandes valeurs pour
acheter. A notre sens, l'argent fait bien, les
hauts cours du commencement du mois der-
nier ne sauraient à être refaits.

*

L'Italien n'a pu conserver les cours de
71 francs. Se mettre à la hausse avec l'a pers-
pective de voir arriver les masses de rentes
nouvelles que le gouvernement doit donner
aux Compagnies des chemins de fer dont il se
propose de racheter les droits sociaux, c'est,
en vérité, fort peu encourageant. Il est vrai de
d-ire que les émissions rie titres sont encore
loin, si tant est qu'elles doivent se faire.

Les fonds turcs se portent de plus en plus
mal. Le cours de 19 francs a été perdu par la
rente 5 0|0, et on a même bien de la peine à
défendre le cours de 18 francs. On ne voit pas
la fin des troubles de l'Herzégovine et de la
Bosnie, et il devient de plus en plus douteux
que le Trésor puisse, le mois prochain, être
en état de payer les coupons des emprunts de
1869 et 1873. — Si les coupons ne sont pas
payés, les fonds turcs baisseront encore pas
mal.

*

* *

Les fonds égyptiens sont aussi fort mal por-
tants. On a beau annoncer leur relèvement
prochain, et l'étranglement sans pitié des
vendeurs à découvert, rien n'y fait. Ce n'est
pas que le gouvernement du khédive et les
banquiers qui ont escompté à cet aimable
souverain ses bons du Trésor soient en désac-
cord. Oh! non. Jamais entente entre larrons
en foire ne fut plus complète. Tout ce monde
là est prêt à coucher sur le papier les plus
merveilleux arrangements et à faire imprimer
dans les journaux sur les richesses de l'E-
gypte dt's articles dignes de faire suite aux
Contes des Mille et une Nuits, mais la question
de savoir si le public, qui a tant perdu d'ar-
gent dans les fonds turcs, les fonds péruviens,
les fonds espagnols et les Honduras, s'y lais-
sera prendre. Si ce bon public a profité de ces
leçons qui lui coûtent si cher. Les porte-
feuilles des sociétés de crédit qui passent
pour avoir escompté ces bons du Trésor égyp-
tien pourront bien s'en trouver mal. — La
Dette frottante du khédive atteint, du reste,
un beau chiffre. En y comprenant la Dette de
la Daïra, c'est-à-dire du domaine public du
khédive, l'ensemble dé ces découvertes serait,
selon les Anglais, de 6-25 millions. Le rem-
boursement de cette énorme somme à MM.
les banquiers et Mmes les Sociétés de crédit
exige qu'on fasse le vide dans bien des poches.
Eh bien,après ce que nous avons vu pour les
deux derniers emprunts turcs, il est bien pos-
sible qu'on vienne à bout de ce tour de passe-
passe.

*

Les«

; derniers courriers du Pérouapportentaux
porteunWe fonds péruviens, non pas encore
l'argent destiné à payer les coupons en retard,
mais une lettre ministérielle, dans laquelle le
gouvernement déclare qu'il lui est fort désa-
gréable de faire attendre ses créanciers. —
C'est déjà un point sur lequel débiteur et
créanciers sont d'accord. Pour s'entendre tout
à fait avec cet honnête gouvernement du
Pérou, il n'y aurait qu'à consentir à des ar-
rangements'lui assurant bon an, mal an, pour
ses services intérieurs, les 90 millions dont il
dit avoir besoin.

*

s *

Les sociétés de crédit ne font pas florès. Les
conseils d'administration voient avec quelque
appréhension approcher les assemblées géné-
rales. 11 se pourrait bien qu'au Crédit foncier,
à la Société générale, la Société financière, on
posât des questions indirectes au sujet de la
composition du portefeuille. 11 se pourrait
même qu'à la Banque de Paris, où les action-
naires sont ordinairement muets, quelques

personnes demandent aussi à dire quelque
chose.

AR1EL.

Un HI

é d e cm-Maj or a trotn* un Banm«

détruisant à »<« et sans lotir» : Ors, Olf nom,

__jmrillons. (Eils de perdrix. Prix : 1 fr.SO

Emoi fo contre ï if. ttnih.) «I»iiï.--/r(rt'/p, S, liouH Montmartre.

THE TIMES de Londres. Agence'd'abonnement
et d'annonces, M. Madré, 77, rue Neuve-des-Petits-
Champs à Paris.

LE CONDURANGO DE LOJA

Comme le quinquina, le condiiranqo a conquis sa
place dans le monde médical. La civilisation est. sou-
vent injuste envers la nature. En tliérnpputiqtie sur-
tout, elle ne croit qu'à la science, et. pourtant. Dieu
sait si les sauvages en remontreraient parfois aux
savants en fait de mesure d'hygiène. Que de preuves
concluantes n'a-t-il pas fallu aceumulr sous les yeux
de nos lecteurs pour leur faire admettre la vertu de
nombre de plantes exotiques !

Sans délibérer longuement, les Indiens de l'Améri-
que du Sud ont reconnu depuis longtemps les prin-
cipes salutaires du condurango, dont l'écorce guérit
les plaies, les tumeurs. Ils ont trouvé dans cet arbuste
le plus puissant antidote contre le canner, cet horrible
rongeur que la faculté ne pouvait ni guérir ni regarder
dans sa marche.

Le vin, l élixir, l'extrait fluide et les pilules de
condurango de Loja, se trouvent à la pharmacie an-
glaise et américaine, A, rue Meyerheer, seul dépôt.

U SEMAINE THÉATIUJLE

VARIÉTÉS

Les 30 millions de Gladiator. — Le Dada est
mort avant d'avoir vécu. De profundis I

Aussi M. Bertrand s'est-il hâté de remonter
Gladiator, la seule pièce nouvelle qui lui ait
fait gagner de l'argent depuis qu'il est direc-
teur des Variétés.

Dupuis a repris son rôle d'Eusèbe Potasse ;
Berthelier-Gladiator, ses breloques et ses sou-
liers vernis ; Baron son davier et ses expé--
riences de prothèse dentaire.

La comédie de Labiche etPhilippe Gille est
toujours franchement gaie, et la fameuse scène
— assez risquée — de la femme aux jambes
de bois ne rate jamais son effet.

Longue vie à.Gladiator,

Trente mille lions/...

Enfoncé, Bidel 1

PALAIS-ROYAL

Poste restante. — II est bien rare qu'un au-
teur puisse remporter deux succès de suite.

Exemples : Augier, Gondinet, Hennequin.

Le premier fait florès au Vaudeville avec.
Madame Caverlet, le Palais-Royal lui commande
le Prix Martin. On connait son sort.

Le deuxième écrit une ravissante comédie
pour le Palais-Royal : le Panache; les Variétés
lui commandent le Dada. Insuccès notoire.

Le troisième, enfin, fabrique pour le Vau-
deville avec Delacour, aujourd'hui ressemtleur
dramatique, une pièce à quipropos le Procès
Vauradieux dont la vogue fut immense. Le
Palais-Royal qui, par principe, n'accepte les
œuvres que des auteurs ayant perdu ailleurs
leur... virginité, s'empresse de commander à
Hennequin —r toujours flanqué du père Dela-
cour — une pièce : Poste restante; la réussite
a été plus que problématique!

Cela vient à l'appui d'une thèse que nous
avons déjà soutenue : 11 est presque impossible
qu'une pièce commandée soit bonne. On ne fait
point une comédie sur commande comme on
fabrique une paire de bottes. Un cordonnier
n'a besoin que du métier, tandis qu'il faut, en
outre, pour un auteur dramatique, une idée
assaisonnée d'inspiration.

M. Hennequin a prouvé qu'il est homme de
^talent. Malheureusement, il professe pour
l'imbroglio et le quiproquo un culte qui tient
du fanatisme. Qu'il y prenne garde; l'imbro-
glio à toute vapeur finit par devenir horripi-
lant...

Ce n'est point là de la vraie comédie. Ce
n'est pas même de la farce. C'est de la parade.
Le gros public en rit quelquefois, mais juste-
ment du bout des lèvres. Cela le distrait, mais
cela ne l'amuse point.

Il y a certainement quelques heureuses
trouvailles, quelques traits piquants, quelques
saillies léjouissantes dans Poste restante.

Mais l'ensemble de l'œuvre n'a rien d'ori-
ginal : c'est un vaudeville enchevêtré, pâteux
et rempli d'embrouillamini inextricables... des
maris qui trompent leurs femmes; des fem-
mes qui trompent leurs maris; des steeple-
chases de malles et de sacs de nuit; un Belge
qui dit tout le temps : Sayes-tu et Dis-donc,
monsieur; une ganache qui tient un bureau
de poste rie banlieue, etc.

Naturellement les excellents artistes du
Palais-Royal trouvent quand même le moyen

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