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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 6.1876

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https://doi.org/10.11588/diglit.6811#0106
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nera a un des lournsux ci-après, par l'entre-
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18 »

LA SEMAINE

L'eau de Lourdes n'a qu'à se bien tenir I

Voici venir a Saint-I'a'ais, dans les Pyré
nées, une redoutable concurrence dans la |H r-
scnne du jeune Lamareinx, lequel a eu la
f.ivetir de s', nlretenir avec l'Immaculée-Con
céption elle-mô e.

L)u bant d'un châtaignier, Papparilion a
commandé à son heureux observateur a d'a'-
ler se laver dans la soliree,d'y prendre quatre
petits cailloux, de les avaler, puis de boire
de l'eau; après quoi tous ceux qui en boi
raient, ayant la foi, seront guéris.»

Le jeune Lamareinx s'est lavé, — ce qui ne
pouvait pas lui fa:re de mal peut-être, — a
avalé les cailloux et... les a probablement
rendus.

Mais le bruit de cette étonnante apparition
s'est répandu, et voilà tout le village, le dé-
partemenl, la France et le monde peut-être

sens dessus-dessous

Quand je disais que IVtablissement de Lour-
des n'avait qn'* se bien tenir!

Car i,i maison de Samt-Pal.;is n'est pas au
coin du quai... et sa source n'est pas de I
petite bière, soyez-en >ùiS.

Eu atten tant, la boutique du jeune liaIIix
ciné ne désemplit pas, et les gigots, les épau
les de mouton et autres victuailles, dont le
père dudit visionnaire est débiteur, disparais
sent comme par ei.ebanti m-nt.

C'est toujours cela, n'est-ce pa<?

Maintenant, comme naturellement tous les
gogo* du département et autres lieux circon-
voisins vont affluer à Saint-Palais, c'est tout
bêtement une fortune que l'Immaculée-Con-
cepiion va faire gagner aux bons Villageois qui
font le plus bel ornement de ce pays.

Vous me direz,chers lecteurs, qu'il est bien
dommage, pour la France en général, que ces
étonnants prodiges ne fassent pas comme les
artistes du cirque Loyal, et qu'ils n'accom-
plissent pas une petite tournée départemen-
tale qui répandrait le bien-être dans les com-
munes le> moins favorisées.

Il est certain que quelques représentations
au bénéfice des inondés, par exemple, eus-
sent singulièrement grossi la bour-e de ces
malheureux; mais on ne saurait ppnser à tout,
et puis les Pyrénées sont un pm loin, M rien
ne fait gagner les apparitions comme l'éloi-
gnement.

De près, il y a un tas de curieux, de gê-
neurs, de chercheurs de petites bêtes, d'em-
pêcheurs de danser en rond, qui apportent

le : lus grand trouble à l'exercice de certaines
jong tr es,

tl ne fttttt pas voir de. trop près le* trucs
des lé- ries.

Les ficelles s'aperçoivent et le tour est
éventé.

Je n'ai pu remarquer, à ce propos, sans
être élonnemmèut surpris, l'étrange coïnci-
dence qui réunit au môme moment la discus-
sion sur la collation des grades et l'apparition
de Saint-Palais.

11 est évident, même pour l'esprit le plus
obtus, que l'Immaculée Conception, se dé-
fiant absolument de l'éloquence de MM. de
Mon, Kell r et Cassapna.', -e sera dit : « Al-
lons, il n'y a pas à barguigner!... ces trois
gloire» de la tribune française uonrrait.nl bien
ne pas convaincre les ennemis acharnées du
cléricalisme, il faut, y aller d'un petit miracle

Quand on saura que, perchée snr la plus
haule branche d'un châtaignier, j'aurai or-
donné à un jeune et naïf galopin de Saint-
Palais de se laver les mains dans l'eau de
s urce et d'avaler des cailloux, il est impossi-
ble que la majorité des députés républicains
ne revienne à de meilleurs sentiments.

Devant un témoignage si évid< nt, devant
une manifestation si claire de la tonte-puis-
sance divine, il me parait hors de doute que
la collation des grades ne soit pas immédia-
tement rendue aux Universités catholiques.

Cela va de soi.

Et il faudrait supposer les membres de la
gauche «fil gés d'une imbécillité complète et
d'un gâtisme incutable pour ne pas être bien
convaincu de leur retour à des idées plus
saines et moins subversives.

C'est dit.

Revêtons ma rube noire, ma casaque blanche,
mou bonnet blanc et descendons du haut des
cieux adresser quelques bonnes paroles au
jeune Lamareinx.

Vous nie dir z pcut-êlre, qu'un pareil cos-
tume est d'une bien grande simplicité, mais
nous sommes à présent dans l'ère des mira-
cles en robe de chambre, et le règne des as-
trologues à bonnet pointu, des saints à auréole
et des magiciens à baguette est complètement
Uni.

Il n'y a plus guère que les photographes
qui opèrent en costumes exentriques et en-
core !...

Sur ce, l'Immaculée Conception s'empressa
d'aller ordonner au petit Lamareinx d'avaler
des cailloux.

A l'âge de cet enfant, il eût élé pré fêtait le
sans dOUte, de lui prescrire trois ou quatre
rot iette*. saignantes ; mais cette iindotulaftce
navint en t I.e-ui3ine iion de miraculeux,
n'eût pu, en aucune f ç ta, agir sur l'e«pr it de
la ma/inté républicaine, vous eu convien-
drez

Eri bi'm, vou'e^-voos, chers lecteurs, que
je vous dise en toute sincérité ce qHeje pense
de ces fariboles ?

Mais c'est inutile, et vous avez vous-même
déjà tiré la conclusion qu'il conv eut de ces
d( nion-liaiions ridicules d'un parti aux abois';

Vous pensez comme moi, et laissez-moi
dire, comme t'us les gens sensés, que les
pires ennemis de la véritable religion sont ces
escamoteurs, ces paillasses, ces jongleurs i n-
pu.ients qui, sans respect pour un dogme
qu'ils devraient défendre à force de silencé et
de modestie, cherchent à agir sur l'imagina-
tion des jobards par des simagrées puériles et
des fantasmagories de bonnes femmes qui ne
servent qu'à démolir plus rapidement l'arche
sainte qu'ils devraient gar 1er.

Le vraisemblable, c'est-à-dire nous tous,
n'est plus si sot qu'ils le pensent; et ce n'est
point avec de l'eau dei la Saletle ou de Saint-
Palais que les sauteurs de l'ultrauiontani-me
effaceront les souvenirs de la Isaint-Barfié-
U niv 11 de l'inquisition.

Toutes ce- eaux miraculeuses, tombant pen-
dant cent mille ans, n'éteindraient pas le ju-
cher de Jordano B uno, ne laveraient paf le
cachot de Galilée !...

NICOLAS FLAMMÈCHE.

ZIG-ZAGS

Suivant le sage conseil que donnait M. Prud-
bomme à son fils, je me tiens à égale distance
de l'anarchie et de l'autocratie.

Je serais désolé de voir les minorités écra-
sées par les majorités, mais je trouve injuste
les prétentions qu'émettent les minorités
d'aplatir les majoriLés sous le poids des droits
des f libles.

Aussi n'ai-je pu retenir un cri de protesta-
t;on indignée quand j'ai appris que, la semai-
ne dernière; un garçon boucher s'était rué
avec une voiture à bras, sur un omnibus et
avait percé le poitrail d'un des nobles cour-
siers attelés à ce véticule.

Je ne trouve pas juste que les omnibus
aient le droit de mettre en marmelade les
piétons, mais si j'étais quelque chose dans le
char de î'É'fit i! me semble que je profiterais

de M circonstance pour fair* une loi r|ni em-
pêchât, les pietuès d'écraser les omnibus.
*

* *

Nous serons t iujonra le* mômes, toujo''fs
aussi chevaleresques, aussi généreusement
stupides.

Nous n'avons rien appris depuis Crécy, et,
comme à Fontenoy, nous sommes encore
capables de dire le fameux: Tirez les pre-
miers, Messieurs les Anglais!... » qui nous
coûta 500 morts.

Ainsi, à Salonique, M. l'amiral Jaurès a eu
l'exquise délicatesse — dont le cabinet de
Berlin l'a remercié — de ne faire descendre à
terre qu'un nombre d'hommes strictement
égal à celui du détachement allemand, bien
que les forces navales dont il disposait fussent
beaucoup plus considérables que l'escaJre
teutonique.

* *

De cette façon, les Turcs mettront l'Allema-
gne sur le même pied, dans h ur estime, que
la France, comme puissance maritime.

Nous n'avons guère que celte supériorité —
militairement parlaut — sur nos ennemis,
nous la laissons perdre.

Toujours la même délicatesse absurde!...

Nous sommes pourtant bien payés pour sa-
voir que les Allemands n'agissent pas ainsi
avec nousl...

* *

C'est absolument comme si M. Victor Hugo,
au lieu de faire l'admirable discours que vous
connaissez, pour ne pas humilier ses con-
frères en littératue, avait lu un article du
genre de ceux de M. VeuiIlot.

Et ce n'est pas peu de chose allez, qu'un
article du genre Veuillol !...

Jugiz-en par celui-ci, qu'il écrivait le
24 mai.

« Nous le répétons, M. Huso n'est plus au
pas. Il est vieux, il fait de vieilles phrases, il
emploie de vieux tours. Tout cela rst pa^sé,
est fané, e al pané Les petiots qu'ont un brique',
ayant aussi des dents dont ils cl iquent grin-
cent 11 mordent, ne daignent avoir une langue
que pour boire. Zut aux vieux qui parlent
sans utilité! La mon qu'ils ont tant appelée
est venue, ft leur dit SHll Dossuel lui fai-
sail dire pompeusement et respectueusement!
Couche ton corps l Mais zut est plus démoera-

li ]uc.

Voilà, belle Emilie à quel point nous en sommes.

« Louis Vêuillot. »

Hélas, oui!... pauvre Veuillol, à quel point
en ête—vou-, grand Di. u!...

F.t rmllieuffeusèment, à vôpe âge, il tt'est
même pl s temps de soigner cela!...
*

* *

Puisque nous sommes dans ,!es rilalions
déc'dipons encore celle-ci ('ans VOnlre, le
seul orilre dtint l'homme de H im (llam1...
tjUêlie onomatopée pour figurer l'englo itisse-
ment ries millions d ns la ro be de cet hom-
me.) ait jamais pu répondre sans meniir;

« Les Pa isiens, ces feigniants, à qui l'on a
« bât une \ille superbe, et qui prétendent
« encore qu'oo les nourrisse, qu'on les babille
« et qu'on lès so«/e pour rien, «t qu'ils gou-
« vernent.

— list-ce votas qui avez prélendu cela,
hein?...

Ni moi non plus, je vous jure.

Seulement, ce que je prétends, c'est.qu'il
faut avoir un certain aplomb pour reprocher
aux Parisiens des embellissements qui coûtant
deux milliards à leur ville, et pour écrire dans
un style par eil.

Repartes donc votre h'stoire et votre gram-
maire, messieurs I...

*

* *

Pour me reposer de ces phrases presque
palagones, qui semblent indiquer des in-tints
féroces chez leurs auteurs, qui non-contents
de se livrer à des Siint Barihé'enty sur le
lviulevard Montmartre, en commettent encore
sur les alinéas de Noêi et Chap-al, je m'étais
plongé dans la lecture du Luthier de Crémone.

Coppée est un doux poète, me disais-je,
fade au fond, mais délicat dans la firme,
ses vers me feraient oublier les turpitudes ci,
dessus.

Quel ciseleur!.,.

* \

* *

Hélas!... il est écrit que toutes mes illu-
sions s'envoleront avec la rapidité de trois
caissiers en fuite à l'heure.

Voici ce que je trouve dans ce rigoureux
puriste:

Mais je veux seulement voir mon regard miré
Une dernièru fois dans km bois doré.

Voir un regard qui se mire!... quel sacri-
lège contre toutes les règles du Parnasse. Vous
vous ferez conspuer par vos amis, M. Coppée,
pour vous amuser à vouloir jouer au Hugo,
et ce sera bien lait!...

* *

Je lis dans un journal réactionnaire une
apotegie du système, de police français, et une

charge à fond contre les mœurs sauvages des
Américains.

Il vu sans dire que tous les excès de ceux-ci
viennent de la !ib>rté.

Quel affreux pays que ces Étals-Unis !..

On ne peut fui i e un pas dans New York,
New Orléans ou San Francisco, sans recevoir
une balle ou un coup de couteau dans le
dos. Dans les campagnes, c'est encore pis.

Notre confrère a parfaitement raison, et la
preuve c'est que les Etats-Unis, sous l'influence
de ce régime de terreur, se dépeuplent avec
une telle rapidité qu'en 1864, leur popula-
tion était de 28 millions d'habitants, et qu'elle
u'était plus que de 38 millions en 1874.

11 n'en aurait certainement pas été de mê-
me si l'on avait joui dans ce pays de la sécu-
rité dont chacun se sent fort en France, prin-
cipalement aux environs de Vincennes, Ces-
son, Lieusaint, Reims, Limeurs et Antouy.

Mais, que voulez-vou , tous les pays ne peu-
vent pas avoir une aussi admirable police,
paternelle et piévoyante que la nôtre!...

* *

Sur les murs de St-Eustache, on peut voir
des affiches annonçant des

élévations sur le sacré-coecr de jésus

Gavr oche, qui ne respecte rien, prétend que
cela le f at vaguement songer à un ascenseur

Connaissez-vous l'histoire de la jeune dame
Joséphine Zilanska qui s'est tuée de déses-
poir, il y a quelques jours, parce que son
mari ne voulait pas l'emmener à Paris.

Voilà qui va faire enrager les Napolitains»
ces orgueilleux pouilleux qui se drapent dan»
leur: « Voir N.iples et mourir » à défaut de
chemises !...

Le mari de cette héroïne d'un nouveau
genre est peut-être désolé, mais j'en counai*
beaucoup qui agiraient < omme lui s'ils étaieot
sûrs de voir leurs f mmes imiter la sieuce.

La terre deviendrait un paradis, si, pouf
être allégé d'une moitié, il suffisait de lui
du e d'un air dûr/

— i Non madame, vous n'irez pasà Paris!.••
Jamais!!...

Toutes les femmes honnêtes n'y vont que
pour Bkatinerlll...

Grihgoirb.

FEUILLES 1U VENT

Vendredi, 2 juin. — Un homme qui, depuis
tantôt cinq ans, a dit assez de bêtises pour
faire marcher à quatre pattes les trente mil'
lions de Français qui habitent encore le rest0
de no- départements,

Et pour faire tourner en plein hiver le lai'
des nourrices sur lieux, —

J'ai nommé M. Alphonse Rarr,—

Publie depuis quelque t mps dans un jour-
nal ce que modestement, — on sait que le sire
est la modestie môme, — il intitule : Grains &
bon sensf

• «

Uescartas avait bien raison de dire au dé'
but du Discours sur la méthote :

« Le bon sens est la chose du monde '*
mieux partagée, Car chacun pense en être 51
bien pourvu que ceux mêmes qui sont les pluS
difficiles à contenter en toute aatre cbose
n'ont point coutuifie d'en désirer plus qu'il*
n'en ont. »

Bien de plus vrai.

M. Alphonse Rarr, qui est content de si Pel1
de cho-e, .
Tombe en pâmoison quand il se prend *

contempler sou b >a sens.

Us sont du rçsle, en France, quelqucs-ui1*
comme cela.

Est-ce que Sarcey a jamais fait un artic'e
amusant?

Est-ce que Magniard a jamais tourné p1'0'
prement une phrase?
Non, n'est-ce pas?

Et même , ils n'ont jamais eu de ces pt*'
tentions ; — ma s...
M lis ce sont des gens de bon sens!
Ils s'en vantent,—
Ils le disent, —
Et on les croit !
Heureuse France !

*

* •

Pour M. Rarr, lui, son bon sens lui a i"5'
piré aujourd'hui un joli entre-filet. t
« Voyez ces républicains, ait-il!— ava^
d'être au pouvoir, ils ne parlaient que à'è^0'
normes;—aujourd'hui, qu'ils se sont instal'j\
dans les fauteuils du ministère, ils touche1*
des appointements absolument comme s1
servaient Napoléon IV ou Henri V!... N'est'c

pas indigne? »

*

* *

Voilà qui va bien!

Mais on n'est pas plus naïf, —*t on n*,./,
connaît pas avec plus de banaomtt; que la
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