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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 6.1876

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https://doi.org/10.11588/diglit.6811#0115
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écoutées et respectées, prendront la défrn-e
de cetautrfl dont le huis clos des cours d'assi-es
constata l'infamie monstrueuse,

Et on versera dans les familles des larmes
d'attendrisruent sur cet infâme I

Ce Jean Loo, de Sarrancolin (ITautes-Pyré-
née»),avait bien compris la puissance de cette
association.

S m|>le voleur, il se «entait faible.

Le tribunal de Bagnèrss l'avait condamné
à six mois de prison...

Pauvie Jean Loo I

C'est qu'il tenait à son honneur!

Il se dit :

« Me voilà perdu 1.1. Je suis déshonoré I...
On dit que je fais la tabatière , le mouchoir,
la montre... et aussi la bêle, puisque je me
suis laissé prendre 1... »

*

Il s'avisa d'un truc.

Il s'introduisit dans l'église du village; il
disposa les chaises au milieu ou chœur,
dressa sur les chaises des planches de façon à
former une sorte de socle, les couvrit d'or-
uea^#als sacerdotaux et y déposa une cou-
ronne rie la Vierge; il alluma des cierges.

Puis, montant dans le clocher, il rejeta en
dehor s les cordes de toutes les cloches, de
façon à les"pouvoir reprendre, une fois sorti
de l'église, en montant sur un arbre voisin.

Il se mit aiors à sonner de lonte» ses lorces,
— et je laisse à penser l'étonnement des ha-
bitants de Sarrancolin quand ils virent l'état
dans lequel se trouvait l'église, tome parse-
mée rie pancartes signées Jésus-Christ,Marie,
saint Jean, saint Paul, etc.

Un cria au miracle, —jusqu'au moment où
la justice s'en mêla, et, ayant reconnu de
nouveaux méfaits de Jean Loo, le condamna
à cinq ans de prison.

* «

L'invention de Jpan Loo n'a pas réussi ;
Mais ce pauvre diable avait deviné un grand
secret de la puissance cléricale.

*

» * *

Ce n'est pas une plaisanterie, et qu'on
me permette de citer un trait de ces
roueries qui avaient pour effet, aux «iècies
passés . aussi bien que maintenant , de
mainienir sons le joux les âmes naïves.

Le prince de Condé se trouvant en Bour-
gogne, on lui dit qu'il y avait dans le pays un
possédé qui faisait beaucoup parler de lui, et
qui était une preuve vivante de la puissance
du démon.

Le prince eut envie de le voir.

JDçs qu'il fut arnvé, le prince s'approcha de
lui et lui mil sur la téle sa main ftrmée,
comme s'il y tenait un reliquaire,—objet qui,
comme on sait, fait entrer les possédés en fu-
reur.

Aussitôt, en effet, l'autre commença à s'a-
giter.

Le prince retira alors 6a main de dessus sa
tête, — l'ouvrit, et lui fit vçir qu'il n'y tenait
qu'une montre.

m^<S^S^. ■ SB 'i

Le possédé, déconcerté, fit alors mine de
vouloir s* jeter sur lui.



* *

Mais le prince leva sa canne,
EUui dit:

— Monsieur le diable, si tu me touches , je
t'avertis que je rouerai bien ton étui!

Le possédé se le tint pour dit,

Et resia tranquille comme une souche.

C;j qui prouve que quan 1 on est prince, on

Q'en impose pas qu'aux hommes.

^W^. "'>"::
*

* *

Tans une petite ville du midi, où les en-
ferrements se font encore par les sociétés
de pénitents blancs, noirs et roux, un
homme perdit sa femme il y a quelque
temps.

Fort ennuyé d'avoir à accompagner le corps
de U défunte au cimetière, qui était assez
éloigné, et n'ayanl jamais savouré ce couplet
du De profundis de Uéranger :

Me laut-il lui survivre !
Me faut-il la pl-urer!
Non. n«n, je veux la suivre 1...
Pour la voir enterrer!

Ce mari pria son cocher de prendre sa ca-
goule, et de suivre le convoi à sa place.
La cocher obéit.

Un des individus qui étaient venus pour as-
sister aux funérailles vint se placer à côté de
h.i, et, le prenant pour l'époux, se mit à lui
adresser force compliments de condoléance.

Le cocher l'éconta un moment.

Puis, comme l'autre ne finissait pas :

— Je ne suis pas le mari, dil-il; je ne suis
que son cocher.

— Ah ! fit l'autre sans s'étonner... quel est
le prix de l'avoine, alors?

*

* *

Un maire de village avait reçu des ta-
bleaux que lui envoyait à remplir une so-
ciété de slat slique.

On y demandait beaucoup de renseigne-
ments sur toute espèce de sujels, le nombre
dc| habitants, leur âge moyen, le nombre des
enfants, des femmes, etc., leur fortune, leur
caractère en général, et mille autres choses.

Le maire s'effoiça de répondre.de son
mieux à toutes ces questions.

C'était malheureusement un homme de
p'us de bonne volonté que de science,

Et, en haut d'une colonne, ayani lu le mot
crétins qu'il ne connaissait pas.

— Bah I dit-il en lui-môme, c'est « chré-
tiens » qu'ils auront voulu mettre !...

Il écrivit dans celte colonne :

— Nbus le sommes tous, k l'exception de
deux juifs!

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En d'autres temps, les tragédies qui se suc-
cèdent à Constanlinople, et ici l imbroglio
Buffet auraient amené de la baisse; mais il
parait que la Bourse en est arrivée à ce calme
d'esprit qui fait qu'un ne s'occupe des ques-
tions de politique extérieure ou intérieure
qu'autant qu'elles sont passées à l'état de
crise aiguë. Ju.-que-ià, on les laisse suivre
leur cours, et c'e»t à ce quiôtisme qu'est do
le mouvement qui a fait regagner au 3 p. 100
une bonne partie du coupon de 75 c détaché
le 16 courant, et lancé le 5 p. 100 vers le
cours de 107.

• «

L'Italien a suivi le mouvement; le voilà au
delà de 74 Le gouvernement aurait eu la
bonne idée de renoi.cer à la forma ilé de l'a/-
jidavit. La présentation des titres le garantit
sulfis-<mmenl contre les désirs qu'auraient les
porteurs étrangers de vouloir échapper aux
inavantages du cours forcé en se faisant payer
en or ici.

*

» *

Toutes les grandes valeurs sont aussi à des
cours plus hauts que ceux qu'on a colés en
plein ordre moral. Sociétés de crédit, che-
mins de fer, valeurs industrielles, obligations
de toutes catég ries, tout en a piofi é.

Il n'y a pas de presse pour se précipiter sur
les fonas turcs. Le sultan Mouiad V promet
d'être un souverain fort cher à entretenir. Les
journaux nous annoncent qu'il a fait emplette
de trois cents nouvelles femmes pour son
harem, lequel élail déjà garni de quatre sul-
tanes avec leur compagnie. De plus, ua des
journaux de l'ardre moral nous dit en propres
termes que, de plus, il adore la veuve Cli-
quot, et lui prouve souvent son amour de la
façon la plus évidente pour ceux qui l'eutou-
rent.

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