Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 6.1876

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.6811#0183
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
LE GRELOT

FEUILLES AU VENT

Un immense malheur vient d'arriver :

Le gentilhomme Camille de La Rpçll£l«ille,

se trouvant, à Lyon, à l'hôtel Bellecour, vii nt

d'être victime d'un vol qui montre bien toute

la perversité humaine.

Riet-i que d'y penser, on en démit,

|ît je ne sais si je (lois laisser à la postérité

le souvenir de ce forfait horrible!
Mais, bah! entre nous, n'est-ce pas?,..

* *

Kh bien, mes petits enfants,

Vous ne vous seriez pas doutés de cela,

Mais on vient de voler ses parchemins au

dit gent'lhomme Camille de La Rochetaille.
Quand je dis « ses parchemins, » ce sont

les parchemins de- ses chevaux, que je veux

dire.

Oui, on vient de lui voler les parchemins
de ses chevaux.

N'est-ce pas épouvantable?,., pour les che-
vaux, surtout!



* •*

Oh! bonnes gens, petites gcnï, gens de

Peu> . ...

Vous ne vous étiez jamais imaginé que les

chevaux pussent avoir leurs actes de naissance

comme un chrétien, et leurs titres de noblesse

comme un vicomte.

]l en est cependant ainsi.

Il y a des chevaux qui descendent de très-
haute et très-puisyante dame la jument une
telle, fille elle-même de l'excellentiss'ine et
sérénissime prince l'étalon un tel, 'el de la
marquise de Trois-Etoiles, trois fois grande
d'Espagne comme l'Impératrice, — ce qui ne
laisse pas que d'être toujours flatteur!

Voilà ce que c'est que le monde!

Et n'est-ce pas une chose abominable à
penser que, voilà ces pauvres chevaux réduits
à la roture tout comme le premier limonnier
venu, que d'ailleurs souvent ils ne valent
pas ! ,

Il règne, cela est visible, une tendance au
crime qui ne fait que croître el embellir : au-
jourd'hui, on s'en prend aux chevaux; demain
ce sera aux ânes, et alors le parti de l'ordre
sera dans un bel état.

* *

Il y a des gens qui ne laissent rien traîner,
si ce n'est leur réputation.

Et ces gens, ce sont les princes d'Orléans.

Ii semble que lorsqu'on a fourré dans ses
poches tous les n'iillions que l'on sait, on ne
devrait pas être absolument réduit à courir les
chemins avec une sébile entre les dents,

Ni à manger, les jours de fôle, un peu de
pain avec du sel, comme les anciens anacho-
rètes et feu saint Antoine, de joyeuse mé-
moire.

Dans un moment où la France n'en pouvait
plus, où elle haletait et râlait, où le brigand
prussien l'avait laissée nue et mourante,

Les princes d'Orléans eurent bien le triste
toupet, eux qui n'étaient cependant, inscrits h
aucun bureau de soupes économiques, de ré-
clamer à cette France épuisée une cinquan-

taine de millions qu'on leur donna, alors
qu'on n'eut dû leur donner que le fouet.

Mais enlin, on les leur dormit, et on pensait
que satisfaits, ils se tiendraient cois.

Mais point [

' •'*•<' ' * '

* ■*

H y a deux ans, on voyait attaqué devant les
tribunaux, par cette bande de princes, de
princesses, de rois et de reines, un , pauvre
bûcheron et sa femme, qui avaieut ramassé un
peu de bois mort dans une forêt de ces mes-
sieurs et de ces dames.

Ils étaient huitou dixà réclamer une somme
de dix francs,

Qui leur eût donné, une fois partagée, en-
viron vingt-deux sous à chacun.

Et l'on vit ce spectacle — qui, pour provo-
quer le vomissement, a été reconnu par l'A-
cadémie de Médecine trôs-snpérieur à l'émé-
tique, — de gens archi-millioonaires pour-
suivant avec acharnement, un pauvre diable
qui leur avait, pris une poignée de bois mort
pour se chauffer pendant l'hiver.

* «

On se souvient que lorsque ce fait se pro-
duisit, toute la France fit, ou à peu près, les
réflexions que l'on vient de lire.

Les d'Oru'ans s'en émurent aussi peu que
s'ils avaient été sourds comme Joinville.

Ils trouvent, comme Vespasien, que l'ar-
gent n'a pas d'odeur.

Et voici qu'aujourd'hui ils recommencent
un procès de la môme farine.

Le duc d'Aumale, le prince de Joinville, le
comte de Paris, le duc de Chartres, etc., etc.,
attaquent en justice un nommé Ernault, do-
reur sur bots, qui est leur débiteur pour deux
cents francs.

Vraiment, ces gens-là n'étaient pas nés
pour être princes,

Ils étaient nés pour prêter à la petite se-
maine,

C'est à ce métier que les appelaient leurs
aptitudes, et non pas à la politique.

* *

Le docteur ***, dont le nom n'est plus à
faire, est malheureusement affligé d'une
femme dont l'avarice est devcnue/proverbiale
comme celte... des d'Orléans.

I! a déjà essayé de la corriger de re vilain
défaut, — mais de ce côté aussi la dame est
princesse.

11 y a quelques jours, le docteur se trouvait
un peu indisposé : il va à une glace, il tire la
langue pour voir s'il avait la fièvre, el en même
temps il se tâte le pouls.

'J oui à coup, il se sent tirer par la manche.

C'était sa femme qui lui dit :

— Mon ami, c'est cinq francs...

*

Dans un café, deux joueurs venaient de ter-
miner une série de furieuses parties de pi-
quet.

Le premier joueur. — Exciisi z-rooi de ne
pas pouvoir vous payer maintenant... je me
trouve justement sans argent...

Le second joueur exaspéré. — Vous n'avez pas
d'argent!... Mais, nom d'un tonnerre; est-ce
qu'on vient jouer sans argent !... Comment
vais-je faire, moi, maintenant, pour payer la
consommation?.,.

BRIDAINE.

la'semaine théâtrale

ODÉON

Pour embellir les derniers jours des Darti-
cfoff— nous allions écrire d'un condamné —
M. Duquesnel a donné cette semaine deux
petits actes, le Repentir de M. Aurélien Seholl,
et l'Alerte, de M. Max Legros destinés à ser-
vir de lever de rideau à l'œuvre étrange de
M. Dumanewski.

Tous les deux ont complètement réussi.

M. Scholl,donl le talent est universellement
reconnu et la réputation, comme journaliste
et homme d'esprit, établie d'une façon indis-
cutable, a choisi parmi les types essentielle-
ment parisiens dépecé-, et mis a nus par sa
plume toujours si aiguisée, si mordante, celui
du viveur ruiné, qui se fait forcément ermite,
ne pouvant plus être diable et attend, pour se
repentir, que la fortune, sous la figure d'une
jeune et riche héritière, conduite par l'amour,
vienne le tirer de sa cellule ou plutôt de son
c renier.

Celte petite comédie, pleine de traits pi-
quants et d'humour, est lestement enlevée par
MM. Walbel et François, mesdames Hélène
Petit et Chartier.

On ne pourrait faire à M. Scholl qu'un léger
reproche : d'avoir trop noirci son héros, de
l'avoir fait trop méchant, trop débauché pour
qu'on puisse croire son repentir sincère.

L'Altrte a le tort d'être venue après An-
dreiie dont elle rappelle trop exactement le
scénario. Il s'agit toujours d'une jeune femme
q'ui soupçonne son mari, se fâche, puis recon-
naît son erreur et se réconcilie avec lui.

A défaut de nouveauté dans le sujet, on
trouve dans cet acte beaucoup d'entrain,
de vivacité, d'instinct scénique, c'est-à-dire
toutes les qualités qu'on peut demander à un
débutant et qu'on trouve malheureusement
trop rarement dans les productions nouvelles.

Puisse ce double succès encourager M. Du-
quesnel à jouer plus souvent les jeunes, et
faire que son Repentir puisque Repentir il y a
— soit aussi sincère que pourrait l'être celui
du héros de Scholl.

CHATELET

Le théâtre du Châtelet a inauguré sa saison
théâtrale par la reprise des Sept châteaux du
diable, grande féerie en 4 actes et 22 tableaux,
de MM. Clairville et Deunery, représentée
pour la première fois sur la scène de l'an-
cienne Gaîté, le 9 août 1844.

Le cadre de cette féerie est admirablem: nt
trouvé et se prête on ne peut mieux à l'exhi-
bition de toutes les richesses de mise en scène
qu'exige ce genre de spectacle.

M. Castellano a monté cette féerie avec un
luxe et une prodigalité à rendre épUeptitfuers
tous les princes d'Orléaus réunis en conseil.
Décors elCGstumes sont d'une richesse inouïé.
Citons, parmi les tableaux les plus réussis, le
palais de Satan, le harem du GranlTurc, la
destruction de Nmive, et enfin l'apothéose, du
plus grandiose effet.

Une petite remarque à ce sujet. Pourquoi
faire dire à nos pèlerins qu'ils sont arrives à
Notre-Dame de Boa-Secours et nous montrer
un palais de fée à la place?Mystère et féerie !!

Les deux ballets, le - Veilleurs de nuit et la
Fêta à Vimne sont délicieux. Mademoiselle
Milité, qui y débutait, a été très-chaleureuse-
ment accueillie.

Quant aux interprètes, c'est mademoiselle
Thérésa dans le rôle de Régnillette, mademoi-
selle Donvé, la jolie transfuge des Variétés,
dans le rôle d'Azélie, Luco, Cosme, Paul
Jorge, qui, tous, rivalisent de grâce, de talent
et d'entrain.

Les auteurs ont placé dans leur pièce les
ref: ains des chanson - à succès de Thérésa :
C'eut dans l'nez qu'ça vi chatouille. Mademnis'lle
St/zon, la Gardeuse d'ow s. les Norman.'.«, etc.
Le public nous a paru visiblement toucLé de
celte attention délicate.

Le succès de cetie reprise ne nous parait
p is douteux. Il y a là cent bonnes et fruc-
tueuses représentations assurées.

Tout le monde ira voir la féerie nouvelle,
ne serait-ce que par devoir, car il n'est mal-
heureusement personne ici-bas qui n'ait un
suzerain au moins dans l'un des sept châteaux
du diable.

OPÉRA-BOUFFE

L'Opéra-Bouffe ?. repris Chiipcric, du com-
posiieur-auteur-acteur, il maestro Hervio.

Le pièce n'a pas vieilli,et après sept années
de repos qui pour tant d'autres est l'oubli,
elle nous a paru produire sur le public le
même effet, c'e^t-à-dire le même plaisir qu'à
son apparition sur la scène des Folies-Drama-
tiques.'

M. Hervé joue toujours le rôle de Chilpéric.
Mlle Ida Delaroche débutait dans ce'ui de Fré-
dégondc que rendait *i bien Blanche d'Anti-
gny. Nous regrettons toujours et plus que ja-
mais la pauvre Blanche.

On s'est fort amusé à cette reprise. Le pu-
blic entier pouffait de rire. Des gens sérieux
à tous lestiUes, des critiques que M. Sarcey
apprécie fort et à juste titre, se livraient sans
réserve à leur gaieté. M. Sarcey, unus inler
omn*«, ne riait pas !

Il s'en est fort étonné lui-mêmeT

Puissant analyste, il a recherché les causes
de sa tristesse insolite. Il en a conclu qu'il
était loin de compte avec Brillât-Savarin :
cel'ii-ci découvrait naguère un :-ens nouveau;
et Francisque s'aperçoit qu'il lui manque un
sms.

Quel aveu]

Si loul le monde riait, même les critiques
sérieux, c'est que tous le possédaient ce sens.

Donc, c'était le sens commun.

Sapristi 1 M. Sarcey, que diable nous dites-
vous donc lâ?

Décidément, vous poussez trop loin la cri-
tique !...

FOLIES-BERGRÈES

Grand succès au théâtre d^s Folies-Ber-
gères. Une troupe chinoise a débuté, diman-
che 13 octobre, et recueille chaque soir les
applaudissements. Les Wilsor. continuent
leurs représentations sur la barre fixe.Le théâ-
tre des Ko lit s-Bergères a aussi engagé Casce-
belle, « l'homme aux transformations, » qui,
sous le, yeux du public et sans rentrer dans
la coulisse, change onze fois de costume. L'af-
fiche est entièrement renouvelée. On nous
annonce pour très-prochainement une nou-
velle pantomime.

Jules de la. Verdrik.

grand'chose... mais enfin quelque chose!... Ceriaine-
meiit, elle pouvait meux espérer... mais çi s'aime,
— ça s'aima depuis que. c'est enfants... Et puis, il
faut bien lui laisser faire ce qu'elle veut... Ah ! bigre!
c'est qu'elle est mon maître à moi, et quand elle me
dit : « Papa, c'est ça que je veux! » il n'y a pas à
chanter « mon bel ami ! » Il faut que je lui ré-
ponde : « Eli bien! c'est bon!... puisque tu le veux,
il n'y a plus rien à dire ! »

Je"souris, csr j'avais déjà pu m'aperc«voir que c'é-
tait la vérité.

— Alors, —repris-je, —Jean-Baptiste a envoyé pro-
mener Antoinette?

— Eh oui 1 — et sans compter qu'à l'époque, H y en
a plus d'un qui lui est tombé dessus !

— Et pourquoi donc?

— .Ma foi, mon cher monsieur, à lu ville, quand
vous vous marie/,, vous ne laites peut-être pas atten-
tion à ça, mais ici un sou est un sou : on a un grand
respect pour ceux qui en ont, et on n'a pas tort, car
les sous sont durs à gagner au jour d'aujourd'hui!...
Eh bien! Antoinette, à ce moment-là, venait d'héri-
ter rie son oncle Lucas, et si on ne connaissait pas au
père Lucas, à part sa maison, un morceau de terre
grand comme un liard dans Wavriti ou dans Santés, on
savait parfaitement qu'il avait bien, chez les banquiers
de Lille et d'ailleurs, de quoi acheter un quart de son
village le jour où ça lui plairait... Quand donc Antoi-
nette se mit à aller un peu plus souvent que d'habi-
tude chez les Laval, vous pensez bien que les père et
mère de Jean-Bapristè ne prirent pas la fourche à fu-
mier derrière la porte pour l'empêcher d'entrer chez
eux, et que quand on vit que c'était pour Baptiste
qu'elle avait un ttgard, on fit à ee garçon des ser-
mons sur son bonheur avec des mines comme le
curé quaid il parle du paradis et des archanges...
Mais ça ne prit pas...11 n'avait que vingt ans, et Ger-
truiie n'en avait pas treize, — mais ces deux particu-
liers-là, sans qu'on s'en do «lî'il, avaient déjà fait, leurs
projets... Sans vouloir dire pourquoi, fiaptisle répon-
dait toujours : «Non, ça ne me convient pas !... Lais-
sez-moi tranquille!... —Mélie-toi, Baptiste, lui disait
sa mère, qui n'avait pas usé ses dents sur le pain blanc,
mélie-toi, tu jettes ton bonheur à tes pieds. — C'est

possible, répliquait l'autre, mais c'est mon idée. —
Eh ! laisse-le faire, disait alors à sa femme le père
Laval furieux, en montrant le poing à son lits, laisse-le
faire, ce grand caudinl...* Il èpou.-era une femme
qui lui fera manger à la duoasse des fèves à cochon et
de la gdlette de sarrasin!... » Mais on eut beau faite*
le galant tint bon,., Uii peu plus tard, on vil bien
poutquoi.

— Et Antoinette?

— Oh! ça lui dura bien deux ans!

— Et comment ça finit-il?

— Ça finit quand Jean-Baptiste se déclara pour Ger-
trude... Voilà, trois ans qu'ils sont fiancés!...

Que serait îiovenu le père Duret, si, le prenant par
le bras, je lui avais dit :

— Vous n'y voyez goutte, mon pauvre père Duret,

— vous êtes aveugle, si vous ne remarque» pas ce qui
se passe, et si vous croyez qu'une femme comme An-
toinette renonce comme cela à ses projets... Si, au
lieu de lumer votre pipe en crachant dans les cendres
hier soir en compagnie de M. Pastoureau et du son-
neur de cloches, vous aviez examine la physionomie
de celte personne qui ne met son voile que pour fa re
mourir les gens qui la gênent ou dont elle attend l'hé-
ritage, vous ne seriez pas aujourd'hui si tranquille,
et vous songeruz à tout autre chose qu'à aller lier vos
hottes de trèfle!... mais, patience! je suis là, quelque
projet qu'ait eu tête cette chère Antoinette, je tâche-
rai bien de lui jeter une paire ou deux.de bâtons dans
ses roues, et si je lui vois faire un seul mouvement
dont la signification ne me paraîtra pas bien claire,
gare à elle!...

Mais le père Duret pensait à tout autre chose, — et,
souriant en lui-même, il songeait, sans doute, à tout
ce monde qu'il faudrait héberger le jour de la noce de
sa li le, — aux roiis et aux jambons qui couvriraient
sa table, — aux tonnes de nière qu'il devrait faire
venir pour faire dignement le.-, choses, — au bal qu il
donnerait dans la prairie,s'it faisait beau on l'espérait,

— aux lanternes vénitiennes qu'on allumerait dans les
pommiers et à mille autres choses plaisantes qu'en ferait
à cotte lête.

' hindou, eu patois du nord.

Nous cheminâmes encore quelque temps ainsi, en-
foncés, lui, dans sa rêverie rose, moi, dans ma rêverie
noire, cahotés sur les pavés inégaux de la roule, —
tandis que peu à peu, dans le ciel, le soleil qui s'éle-
vait chassait, en les poudrant d'or, les vapeurs mati-
nales.

Arrivés près d'un immense ebamp de trèfle qui cô-
toyait le chemin, et qui, de deux côtés, était bordé
de saules bos us et contrefaits connue^ Quasimodo et
îîayeux, nous traversâmes un pont formé de trois troues
d'aibres recouverts de quelques mottes de terre
qui sautait le fossé,—et nous trouvâmes les deux
garçons de la ferme qui faisaient siffler dans le trèfle
rouge leurs grandes fatilx clin celantes.

— Prenez les bottes de paille sur le char,— me dit
le père Duret, qui ne p usait déjà plus, certes, à An-
toinette... Nous allons lier ce qu'ils ont fauché, — et
faisons vite, car il fait faim'...

Je crois que je fis, ce jour-là de singulières b.dtes de
trèfle. •

Marius BAH.

(La suite au prochain numéro.)

PAS DE CREAIT

Nous recommandons aux économes Savigny et C',
tailleurs, 47, r. N.Petits-Champs, qui (ont 15 OpO d'esc.

Vient de. paraître la 4*édition, revue et augmentée,
des Mystères de la création dévoilés, par madame
Badère. Ce livre est un renversement de tout ce qu'on
a admis à cesu|et. Et pourtant aucun auteur n'a été
plus persuasif; c'est frappant de vérité et entraînant
par l'intérêt; on peut ajouter que c'est une lumière
pyur l'humanilé en général. Cette œuvre bien conçue
étonnera plus d'un naturaliste et théologien. L'auteur
développe une thèseVnique et très-remarquable et
fait, en quelque sorte, toucher du doigt ce qu'elle
avance ; c'est profond et vivement senti ; elle démon-
tre ce qu'était le Cbrist, ce qui fit croire à sa résur-
rection, ee qui fit l'influence des Jésuites : c'est de
l'actualité par les idées du Christ. Jamais œuvre pa-

reille ne s'est produite dans la presse. Elle met en
vue d'autres mœurs, et dépeint l'amour au commen-
cement du monde. Ce livre hors ligne forme une lec-
ture on ne peut plus attachante; les médecins le li-
ront avec intérêt, il fait un appel à leur science.

En vente au bureau du Grelot. Prix : 3 fr.; franco
contre tnubre-poste, 3 fr. 2o c.

FOLIES-BERGÈRES. — Tous les soirs, à 8 h.
spectai le varié : opérettes, ballets, pantomimes, tra-
vaux de voltige, acrjbates.—0. Métraetsonorchestre.

JIVOLI-VaUXUALL, rue de la Douane. — Ouvert
tous les jours.

CllAl'EAU-ROUGE. — Ouvert les lundis, mercre-
dis, vendredis et dimanches.

THÉÂTRE MINIATURE. — Tous les soirs : Peau
d'Ane.

VALENT1N0. — Tous les soirs, à 8 heures, Soi-
rées musicales et datisautes. Mercredis et samedis,
Fêtes de minuit.

THE TIMES de Londres. Agence d'abonne-
ments et d'annonces, M. Madré, 77, rue Neuve-des-
PeUts-Champs, à Paris.

CARTES de VISITE

Livrées
à la MINUTE

Depuis 2 tr. ôii le cent.

format 0kmna1rb :

le cent.

Velin lin...... 8 fr. 6©

Bristol....... 3 »

Bristol anglais. 3 ôO

grand format .

le cent.

Velin du..... % fr. Î5

Bristol.......3 «5

Bristol anglais. 3 95

Envois franco en province contre timbres-poste ou
mandats.

J. Madrb, 77, rue Neuve-des-Petits-Champs à Paris.
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen