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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 6.1876

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https://doi.org/10.11588/diglit.6811#0214
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LE GRELOT

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blera, triplera la durée de l'envoi gratuit du
GRELOT,

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Charivari,..........

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Courrier de Frange.

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Droits de l'Homsie. ...

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r Moniteur universel.

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Paris-Journal.. .....

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République française

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Les prix qui précèdent sont, bien entend,!,
les pris iixé3 par le» administrations de cha-
cun ..le ces jouroau.ï.

LA SEMAI N

Un qui n'a pas de cm.nce cette semaine
c'est l'infortuné Ménièr.

Pour une fois qu'il s'avise de prendre la
parole et de prononcer un discours aussi long
que rasant le voilà qui étrenne !

Et de quelle façon, juste ciel !

A peine a-t-il commencé son exorde qu'une
voix s'écrie :

— Va dowc, lié, marchand de cacao !..
Ce qui était déjà dur, n'est-ce pas?
Mais ce n'est pas tout!

L'bonorable chocolatier ne se laisse cepen-
dant pas désarçonner pour si peu.

— Eh bien, après? riposte-t-il... si j'ai tou-
jours vendu du cacao, on ne me l'a pas tou-
jours payé... témoin 1 oncle de l'interrupteur.

Là-dessus, le jeune Paul de Cassngaae se
lève et lui envoie en pleine figure l'apostrophe
suivante que n'eut pas désavouée Mme de Sévi-
gné :

— Vous êtes un mufle !

Je ne garanlie pas l'épithète... mais le cœur
y était.

Pauvre Ménier!

Avoir tant fabriqué de chocolat dans sa vie
pour tomber dans une pareille mélasse 1

Aussi que diable cet estimable négociant
allait-il faire daus celle galère?

Je me lu demande.

*

* *

Il parait que tout s'arrange en Orient.
Allons, tant mieux !

L'Angleterre, la Rjssie et les marchands
de dattes se font des mamours à n'en plus
finir.

Et si les canons partent, ils seront chargés
de dragées.

Ce que. c'est que la diplomatie 1

Achetez du turc, mes enfants, achetez du
turc !...

•'•

DERNIÈRE HEURE.

Patatras!..

Une dépêche de Constantinople nous ap-
prend que tout est démoli !

Là, quand je vous le disais !..

On a retiré les dragées des canons pour les
remplacer par de la bonne mitraille de To-
lède.

C'était bien la peine de faire tant de bruit !

Vendez votre turc, mes enfants, vendez!..

* à.
* *

AUTRE DERNIÈRE HEURE.

« Il parait que tout se raccommode et que.»
Oh! cette l'ois, bonsoir !
Voilà trop longtemps que cette comédie
dure.

Si jamais j'en reparle !..
Je liquide dilinitivementmon turc el j'achôle
des actions du théâtre Taitbout.
Une vraie valeur au moins, celle-là !!

NICOLAS FLAMMÈCHE,

Prédictions pour la Semaine

DU 17 AU 24 DÉCEMBRE

DIMANCHE 17, — M. Dufaure reçoit la lettre sui-
vante :

Mon chair mpsiieti Dufaure,
Vous avé bien servi Papa, et, puisque eesgueusards
de radis e'jux vous on fichu à la porte sans égard,
qu'ils vous ont balancé comme un eliat peau d'au-
vergnat, je vous propose de nous rabiboché ensem-
ble.

Croix yez moi, reprené du service ebé nous, vous
noiez pas à vous en repent tyr. Vousseré comme chez
vou, MamanNini vou^ bordera des pantoufles, et nous
irons tout les soirs Rabelaîset au kartier. ter des par-
ties d'impériale et écouter (Uovis, un chanteur d'eu-
génio chanté dé bille romances comme « Il >;st en
pierre »

Vous savé que je regarde pa à l'argent. Pour moi,

cent son c'est comme eurien, et vous dineté à la mai-
son et vous t'eré des décrets de 52 temps que vous
voudré.

Je vous mets un timbre pour que vous ine répon-
dié.

Votre ami,

VÉLOClPÉDIOPOtASSWM

LUNDI 18. — M. Dufaure reçoit lu lettre sui-
vante :

Mon cher Dufaure,

Notre père vous a compté parmi ses meilleurs servi-
teurs, et vous avez dû, de votre coté, garder de bons
souvenirs de notre famille.

Je crois que vous ferez bien de rentrer dans son
sein, vous nous comblerez ainsi de joie.

Nous sommes de vieux amis, et vous savez que
nous n'avons pas pour habitude de faire notre poire
avec les gens comme vous.

Si vous acceptez, répondez, nous vous rembourse-
rons le timbre.

duc de Bas.male.

MARDI lit. — M. Dufaure reçoit la lettre sui
vante :

Féal et ami monsieur,

Nous n'avons jamais eu le bonheur de vous comp-
ter parmi nos fidèles sujets, mais nous connaissons
l'inébranlable et éternel attachement que vous avez
montré et le dévouement sans égal dont vous avez fait
preuve pour des principes divers et même opposés.

Ce sont ces grandes âmes que je recherche, et je
donnerais bien les qu- hiue dix centimètres qu'une de
mes jambes a de plus que l'autre, pour pouvoir in-
scrire voire nom sur la liste de mes leuiles, à côté
de i eux des Lorgeril, Beleastel et autres, afin que je
puisse dire que je possède le flambeau de la magis-
trature, comme je possède déjà Chesnelong, l'étoile de
la charcuterie.

Voulez-vous être mon sujet soumis et fidèle?...

Si oui, je vous anoblis, vous et vos ancêtres en
remontant d'une centaine de générations..

H&HBY.

MERCREDI 20. — Qwtre-Temps.— Jamaisl'alma-
nach n'aura dit plus viai.

II pleut, vente, neige et grêle dans les rues. C'est
encore pis à la Chambre, où les spectateurs des tri-
bunes sont transférés ou Clou, pour avoir hurlé à qui
mieux: « Vive Napoléonl V!... » « Vite Uanry V!..,»
« Vive Louis-Ph.iiij.qie 1/.'...» « Viee la Républi-
que!... a

Cette tempête n'est encore rien auprès de celle qui
se déchaîne dans le cerveau de M. Dufaure, fort em-
barrassé de prendre un parti, entre les trois lettres
qu'il a reçues et une quatrième qu'il vient de lui
arriver, et le prie Je rester au service de la Répu-
blique.

JEUDI 21. —M. Dufaure finit par se décider à
répondre aux quatre missives précédentes per l'entre-
filet suivant :

Mes petits enfants,

Vims êtes tous charmants, je vous adore de tout
mon cœur, et je ne demande pas mieux que de vous
servir avec abnégatiou et dévouemenU et cela, au
plus juste prix.

Seulement, je. ne tiens pas du tout à me faire
éreimer pour un en me battant avec les autres.

Pas de ça Lisette. Flanquez-vous une tripotée,
pour arriver à bien \ous entendre. Je vous réponds
d'aider le vainqueur et de me rallier du côté du
manche.

VENDREDI 22. — M. Paul Granier (de Cassaguac)
est d'une politesse exagérée, ce jour-là.

Il ne veut rien consommer de gras, pas même en
paroles.

C'est à peine s'd appelle gnafva député de la gau-
che, qui a été cordonnier.

Celui-ci lui réclame une paire de bottes.

Cet incident n'a d'ailleurs rien d'extraordinaire, et
journellement depuis l'affaire Menier, quand un dé-
puté en interrompt un autre, celui-ci répond :

— « Lâchez-moi donc le coude, vous mon hono-
rable confrère. Au lieu de me faire perdre le lil de
mon discours, vous feriez bien mieux de me rendre
\^ trois sous que je vous ai prêtés l'autre jour pour
prendre l'impériale du tramway 1... »

SAMEDI 23. — L'empereur de Russie'déclare qu'il
tient énormément à la paix, et qu il donnerait pour la
conserver, b0 ans de la vie de M. Gortsclrikolî, con-
sentant ainsi à ce que le vieux diplomate n'ait que
30 ans au lieu de 80.

En même temps, il donne l'ordre à son armée de
passer le Pruih, au moment où les Turcs viennent de
découvrir que le Coran, non-seulement leur défend
de paver leurs dettes, mais encore leur ordonne de
s'en faire payer les intérêts par leurs créanciers.

GRLNG01RE.

LES CAQUETS DE PICHENETTE

LES MÉMOIRES DE PHILARÈTK CHASLES

1! se fait Un grand tapage aulourflu premier
volume de ces Mémoires. Si la première pnrlie
de ce volume est assez terne, la seconde m'a
beaucoup plu. L'auteur n'est pas tendre pour
ses contemporains; mais si ces jugements ne
sont pas toujours justes, ils sont écrit avec
une verve endiablée. Cette citation en don-
nera lu prouva :

MADEMOISELLE RACHEL.

.... Ce petit tigre bo'iéinien, juive lascive, vaste
front piaulé sur des épaules de hyène et sur un torse
charmant de Ménade, sublime d'intelligence, et plus
rapproché par l'âme des carnivores que des hommes,
asé luit tous ses contemporains digues d'elle, et que
sa grande qualité, la férocité, a eniviés. V'érou le
gros en a raffolé Ricord se serait pendu pour elle.
Les archevêques l'ont bénie. La France l'a [denrée.
Autrefois, petite gueuse en cheun.-e, qui, la sébile à
li main, ramassait des sous dans la finge des esta-
minets; touie rompue depuis dix ans au trois-six, au
vice, aux planches, aux quinquels gras, aimant le
ragoût du viee, mais encore plusle ragoût de l'ar-
gent, elle représentait la sauvagerie des'Parfis, celle
des Juifs, celle des Bohèmes, résumée, concentrée
et rallinee par la sauvagerie des rues de Paris. Un
gamin jouant Andromaque, Bérénice, Bidon, Iler-
inione et Phèdre! Quel festin ! quelle joie! Les blasés
ne se contenaient pas. Le faJe Racine était corrigé;
te régulier devenait naturel) lariiii» plaie Bondissait;
l'alexandrin i-ur ses douze pieds te tordait; elle reje-
tait — la sublime sauvage — Racine date le lunule de
Shakespeare. Pas un accent tendre, doux)'consolant,
céleste.. Mais p is un cri faux, exagéré, excessil ou
détonnant. Phèdre amoureuse ressemblait à une pan-
thère, folle de désirs: Hermione à une juive de la
Bii'le allant tuer llulopherne; Moniine à une reli-
gieuse fouettée parle conl'e.-seur. Mnléiifili>te suis le
savoir, démocrate involontaire, la hyène sublime était
d'accord avec son temps. .. »

Comment trouvez-vous cette page ? Esl-ce
tapé? comme on dit dans le monde de la
Bourse et de la Banque. Moi, je ne le dissi-
mule pas, j'attends la suite avec impatience.

M. CHESNELONG LE sénatf.ur.

J'avais prcdil, eu 1873, à M. Chesnelong le
Sénateur que ses électeurs pourraient bien lui
faire un jour un pied de nez, ce qui ne serait
pas agrét'ble à un homme qui ne connaissait
que les pieds de cochon. Ma prédilectiou se
réalisa.

Mais le Sénat — une institution qui est ad-
mit ée et enviée de toute l'Europe— a fait du
blackboulé du suffrage universel un sénateur
h vie. C'est bien fait pour eux et pour nous.

Et d'ailleurs n'avait-il pas droit à une dis-
tinction au-si éminenle ce charcutier qui a
poussé l'ait de paner les côlelettes jusqu'au
sublime?

Ko politique, c'est bien autre chose : répu-
blicain en 48, bonapartiste après le coup
(f'Ei.'.t, orléano-Iégilimiste sous le ministère
de combat Broglie-ButTet et C, il vient de
subir une qtiaiiième transformation : il est
devenu chevalier du Syllubus et ne relève plus
que du pape.

L'homme absurde est celui qui ne change jamais.

Si les plais û'assorlimmts de ce marchand
de cochonaillc sont aussi variés que ses opi-
nions, ça doit être fameusement succulent 1

COMMENT SAINT-ANTOINE FIT LE DIAIILE PENAUD.

De ce saint à M. Chesnelong il n'y a que la
main, et puis ça égayera un sujet qui est
quelque peu triste.

Donc ce brave saint était toujours en prière,
môme lorsqu'il satisfaisait aux besoins de la
nature.

Un jour, le diable — qui pouvait cependant
mieux choisir — vint le tenter à un de ces
moments-là.

— Comment, dit le diable au patron de
SI. Chesnelong, peux-tu prier en un pareil
moment?

Le sainl, sans s'émouvoir. lui répond :

— Mes prières montent vers Deu qui les
reçoit; ce -;ui tombe, c'est ta pari

Et Satan prit sa coursa comme un beau
diable.

PlCllI NETTE.

A la fraîche, Coco!

On dit toujours :

« Quelie république !

« Il n'y a pas un fonctionnaire qui ne tienne
pour un Orléans, pour Chamborri ou pour
Badiuguet.

« Et par dessus le marché,

« Tous tiennent encore à la calotte !...

« QnVt-c-î qui m'a bâti un tégime comme
ceiui-ci ? »

C'est, ma foi, vrai !

Ma s permettez deux mots :

Un journal américain me tombe dans les
mains,

Et j'y lis l'histoire d'un marchand de coco
qui a fait une fortune considérable à Boston,
Parce qu'un jour, eu été, comme il faisait
très-chaud,
On l'a vu boire LUI-MÊME de sa limonade:
Le fait a paru tellement extraordinai e,
Qu'en moins de temps qu'il n'en faut pour
remplacer Dufaure, sa réputation était faite;

Tout Boston était pendu à sa boite de fer-
blanc,

Et il était obligé d'avoir un nègre pour
porter sa bourse à la lin de la journée.

Pendant ce temps-là, [es autres marchands
de coco qui n'avaient pas montré son intelli-
gence (ou son dévouement)?

Se morfondaient et étaient obliger de vider
leur fontaine daus le ruisseau.

Messicur*,

Il y a là, je crois, un grand enseignement :

Comme jusqu'ici les marchands de coco en
France se sont bien gardés de boire eux»
mômes de leur mélange,

La cohue des fonctionnaires se garde bien
à leur tour d'accourir à eux,

Et il est tout simple que les préfets, les
généraux, les présidents et les magistrats ne
croient pas devoir le moindre coup de cha*
peau a la République,

Alors que depuis six ans ils ne voient pour
ministres à la République que des botiopar-
tisle*, des qriëaoisies, des légitimistes etsur-
tout des jé.-uiles.

R.

FEUILLES AU VENT

Uuand j avais l'immense honneur d'habiter l'Angle-
terre — pays assommant, protestant, horripilant, mais
terre natale de la liberté, ce qui est bien quelque
chose, comme compensation.

Je connaissais une exeellenledame dans Old-f.orpton
sttett, Soho, qui depuis plusieurs années tenait un
débit de tabac.

lîlie faisait même très-bien de le tenir, car à tous
moments il était dispos-i à lui échapper pour des rai-
sons trop tondues à expliquer.

Or, cette uxcellemo dame é'uit sans mari je vais
vous dire pourquoi :

*

* *

— Madame, lui die-je, un jour, vous n'êtes pas
mariée...

Llle me fil un lugubre signe de tète qui voulait
dire que c'était une affaire lime, et que le ministre et
le m lire y avaient pa sé.

Je repris :

— Kst-ce que votre mari est mort.

— Non répondit ello.

— Mais eii est-il alors'.'... je ne le vois jamais.

— Il »-st allé acheter un cigare...

— Vraimi-nt'.'...

Et comme j'étais curieux de voir le personnage qu
ne m'était jaiti >is apparu :

— Y it-l-il longtemps?... poursuivis-jc.

— Eighteen ytam .. me répondit-elle avec un
indescriptible soupir.

* •

Dix-huit ans!

11 n'y avait que dix-lmit ans que son mari — elle
ne tenait pas alors sans doute le débit de tabac en
question — était sorti acheter un cigare.

Et depuis on ne l'avait pas revu.

Hîa foi — Dirii ma pardonne — je crois qu'elle
l'attendait toujours.

Et qu'elle n'avait pris son débit de tabac que dans
l'espérance qu'un beau jour il rentrerait che« elle,par
hasard, pour acheter ce fameux cigare si difficile à
trouver.

* *

Cette brave dame me fait penser à l'Assemblée.
Son ministère est sorti pour aller chercher un
remplaçant,
Et M. Dufaure lui a dit :

— Vous savez, rien que cinq minutes!... Le temps
de monter chez M. d'Audilfrct-Pasquier, qui va bondir
sans i remploi dans son fauteuil!... Et je suis à vous!...

Seulement, je crois que celui-là finira par acheter
son cigare.

Et par rentrer à la maison, — je veux dire au mi-
nistère

*

De tout lemps, les Romains en mourant ont aimé à
laire de farce-.

Il est vrai qu'en aucun pays il n'y a eu une cohue
aussi nombreuse de coureurs d'héritages,

Les poètes latins sont pleins de leurs aventures et
décolles de riches avares auxquels ils tendaient leurs
pièces pour séduire un vieillard,

Et tâcher de se faire coucher sur son testament,

Il n'était rien qu'on ne fit :

On lui envoyait les premières figues et les pre-
mières ro.-,es,

Des turbots,

Des esturgeons,

Des paniers de truffes,

Et des bouteilles de malvoisie, — qu'on appelait
alors passum, paroi! qu'on le f iis.iit avec des raisins
qu'on laissait sur le cep, bien longtemps après qu'ils
étaient murs, afin de les laisser comme cuire au so-
leil.
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