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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 25.1895

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https://doi.org/10.11588/diglit.6805#0182
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LE GRELOT

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'Voltaire........w......

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Carnet d'un Sceptique

on demande une museliere

Pour qui, une muselière

Pour les farouches socialistes révolu-
tionnaires, sans doute, ou pour les anar-
chistes, que les bons timorés confondent
avec les premiers, bien à tort, puisque
les socialistes veulent tout réglementer,
tandis que les anarchistes ne veulent
plus rien réglementer du tout?

Nullement. Les farouches socialistes

sont devenus doux comme des moutons
et les ânes-archistes ne se retrouveront
guère qu'à l'état de phénomènes rarissi-
mes, visibles pour deux sous dans les
petites baraques, à Noël prochain.

Pour qui, alors, une muselière?

Eh, parbleu ! pour les enragés de mo-
dérantisme !...

Les voici maintenant qui, furieux de
ne pas faire partie — une fois par hasard
— d'une combinaison ministérielle, se
mettent à faire de l'obstruction systéma-
tique, en s'attachant au respect strict de
la fôôôrme.

Et tout cela, pourquoi?... Pour nom-
mer au bureau de la Chambre un vice-
président et un secrétaire.

Deux roues de plus à un carrosse qui
n'en a déjà que trop 1...

O Brid'Oison I... doux crétin, fils de
Rabelais même, du fond des deux, ta
demeure dernière, tu ne sauras jamais
combien tes innombrables descendants
ont commis d'infamies au nom de ta sa-
tanée fôôôrme I...

Et combien — hélas 1 —ils en commen-
tent encore.

le cas do sar /

Je n'insiste pas sur la politique. Ça me
fait mal aux cheveux et ça me conges-
tionne.

Je préfère vous parler du Sâr.

Nous n'avions qu'un Sâr à Paris, l'il-
lustre Joséphin Péladan, qui, de son pro-
pre aveu, ne buvait plus, ne fumait plus,

ne..... voyageait jamais à Cythère ni à

Saragosse, et ne mangeait guère plus que
pour le principe.

Quel homme 1

Quel génie 1

Quel dentiste !...

Décidément, à Paris, il n'y avait que
lui.

Et voici — horresco refereno — que le
Sâr renie ses dieux. 11 se marie, comme
un simple duc de Marlborough, miron-
ton, mironton, mirontaine, avec une de-
moiselle presque aussi calée en vil métal
que miss Vanderbilt.

O désillusion amère!... Ah!... faut-il
qu'il l'aime, le Sâr, celle pour laquelle le
Sâr dîne, et pour qui, à tous les princi-
pes qui avaient porté le Sâr haut, le Sâr
ment !

changement de boulet

Autre mariage tout aussi étrange : ce-
lui de Kirail.

Kirail est ce pauvre bougre qui, con-
damné comme complice dé Gilles et Aba-
die, dans l'assassinat du garçon épicier
Lecercle, fut reconnu innocent après
onze ans de villégiature à la Nouvelle, et
mis en liberté alors.

Croiriez-vous qu'à peine sorti du ba-
gne, voilà cet imbécile qui se marie !...

C'est ce qui peut s'appeler avoir la vo-
cation de traîner le boulet I...

la loi « d'iniquité »

Il n'y avait jusqu'à ce jour qu'un seul
évêque qui eût ouvertement préconisé la
résistance à la nouvelle législation sur
les fabriques : c'était Mgr Lelong, évê-
que de Nevers.

il y en a deux maintenant. Mgr Fava,
évêque de Grenoble, a en effet, nettement
déclaré, ces jours-ci, que cette résistance
était un devoir et que, dans son diocèse,
les conseils de fabrique donneraient leur
« démission en masse plutôt que d'obéir
à la loi d'iniquité ».

ça ne prend pas

On nous apprend que :

« Dans une quinzaine de jours, Je pu-
blic parisien sera invité à faire l'essai
d'un nouveau type d'allumettes sans
phosphore. »

Comme celles-là ne serqnt point véné-
neuses, si elles réussissent à être aussi
incombustibles que leurs devancières, je
les mange I...

J'ai une vague idée que ce n'est pas
encore dans un mois que vous enterre-
rez

Gringoire.

Chronique buissonnière

Coups Massé (de Baudreuille)

« La famille du marquis de Nay ve, le triste
héros de la cour d'assises de Bourges, origi-
naire du Barrois, est d'ancienne chevalerie;
elle élait déjà connue avant l'an mil et
çompte des croisés et de nombreux offi-
ciers. Elle prétend descendre, par les Har-
lay, de Jacques Cœur, dans le palais de qui
vient d'être jugé le représentant de cetle

« Les Nayve sont marquis de Nayve, com-
tes de JoinviJle, chevaliers de Combes, sei-
gneurs de Lorgerin, etc. Ils portent écaEielé:
au 1er, d'or; au 2e, de gueules à une étoile
d'or; au 3e d'azur; au 4e d'argent; et sur l'e-
cartelé une croix de sioople bordée de sable,
couronne de marquis. Supports: deux aigles
accolées d'une croix de Lorraine d'argent.
L'écu timbré d'un casque d'argent de face
sommé d'une couronne de marquis et pour
cimier une croix de Lorraine d'argent; de-
vise : De l'ardore, l'ardire; cri : Fer Fer
Nayvesl »

Et c'est pour redorer ce blason — tombé à
l'état de simple rond-de-cuir, dans un bu-
reau des contributions indirectes, à Voiron

— que ce descendant des croisés se résigna
au rôle de « dégraisseur de tache » pour
jeune fille millionnaire, cultivée—avec fruit

— dès sa nubilité, par un jardinier amateur
de pommes vertes, qu'il espérait bien trans-
former, par ce « greffage » hâtif, en pommes
d'or.

Il est de fait que, pour des gens vraiment
soucieux de l'honneur de leur nom, les pa-
rents de Mlle Massé — après un tel accident,
dû à leur imprévoyance — auraient pu s'avi-
ser de la seule réparation possible, en don-
nant leur fille en mariage au coquin qui
l'avait prise : quelque répulsion qu'ils dus-
sent éprouver pour ce lâche et vil séducteur
de leur enfant... laquelle était assez riche
pour deux et, au pis aller, s'unissait ainsi à
l'époux de son choix. Tous les goûts sont
dans la nature. Le malheureux petit Ménaldo
venait au monde régulièrement, développait
normalement ses charmantes qualités nati-
ves et... la presse universelle se voyait à
jamais privée d'un roman judiciaire «vécu »
dont elle vient de rassasier ses lecteurs jus-
qu'à la nausée, jusqu'à l'écœurement.

Afin de lui préparer cet te aubaine,la pseudo-
noble famille de Baudreuille s'en fut pêcher

— dans l'eau trouble d'une louche agence
matrimoniale — un gendre à trente-six quar-
tiers, battant une dèche assez carabinée pour
vendre son nom et « refaire une virginité »
à la victime passive du jardinier Jonca :

11 faut des époux assortis.
Dans les doux liens du mariage.

Et nous venons de voir par les débats de
la cause célèbre, close par l'acquittement du
marquis de Nayve, qu'il était difficile de
trouver un pavillon mieux approprié à la...
marchandise qu'il-s'agissait de couvrir.

Ce fut, d'ailleurs, un marché de dupes
pour tous les contractants, à commencer par
l'entremetteur Riflard—frustré de son « hon-
nête » commission— pour finir par les deux
conjoints,dont l'intérieur devint immédiate-
ment un enfer, peuplé de démons familiers
en soutane, tellement atroces, hideux et ré-
pugnants, que l'accusé de Nayve « pochant
l'œil » à sa femme et dénonciatrice, rossant
ses propres enfants comme une brute, « four-
rageant sous les jupons sales » de toutes ses
maritornes, emmenant le pauvre petit mar-
tyr — auquel il devait pourtant sa fortune

— faire un voyage accidenté en Italie ; que
ce marquis de basse pègre, dis-je, n'eut pas
de peine à être « blanchi » par Me Danel, à
côté de diables aussi noirs que cet abbé Ros-
selot — bien nommé comme tout un lot de
rosses.

Au cas probable où ce sinistre personnage
éprouverait maintenant quelque peine à se
caser en qualité de précepteur chez d'autres
châtelains — même en Allemagne, patrie de
sa fervente admiration — nous l'engageons
à utiliser son costume et son « physique de
l'emploi» pour doubler Paulin Ménier dans
la reprise prochaine, au théâtre du Ghâtelet,
du Juif-Errant, d'Eugène Sue.

Je lui prédis, dans le personnage de Rodin

— si « dans ses cordes » qu'on le pendrait
avec — Un de ces succès monstres (c'est le
mot) qui font époque dans la carrière d'un
« troisième rôle » — en attendant que le
prochain divorce de la marquise de Nayve
(née Massé de Bauidreaille-Jonca) lui permette
de donner à la tragi-comédie qui vient de se
jouer devant la Cour de Bourges, son épilo-

gue machiné en apothéose finale : La vertu
est toujours récompensée... même quand
« le chiffon l'a fait souffrir !»

IL Maurice Tic.

Médecins et Certificats

Je De sais si la Justice est suffisamment ar-
mée pour châtier comme elle le mérite l'abomi-
nable accusation des époux Birot ; j'ai bien peur
que non. Ces deux hideux coquins s'en tireront
toujours à trop bon compte.

Mais que penser de ce médecin diplômé, qui
visite une fille, et la déclare déflorée et atteinte
d'un mal bien connu alors qu'il n'en est rien?

Il est permis de se tromper, mais pas à ce
point là. Messieurs les docteurs devraient se
contenter du pouvoir exhorbitant, que la loi et
l'usage leur confèrent, d'envoyer trop tôt les
gens dans un monde meilleur, sans se payer,
par surcroît, le luxe de les déshonorer.

Des gaffes, à la rigueur, on peut leur passer
ça — encore qu'ils s'en permettent parfois d'un
peu raides Un chirurgien oublie une éponge ou
des pinces dans les boyau? de sa victime; c'est
gênant pour cette infortunée, mais enfin ce
n'est pas un crime; d'ailleurs, il aurait pu y
égarer son parapluie; entre deux maux, on doit
choisir le moindre.

Pour faire réussir leur ténébreuse machina-
tion, les Birot avait absolument besoin d'un
certificat de médecin, et c'est précisément là
que j'en voulais venir. Que ce médecin ait été
assez aveugle pour voir la cage vide, alors que
l'oiseau y était, et assez bêtement ignorant
pour trouver de la syphilis, là où il n'y avait
rien du tout, c'est ce qu'on me fera avaler diffi-
cilement. Quand un homme se trompe aussi
lourdement et aussi à propos, il y a quelque
apparence que ce n'est pas pour le roi de
Prusse.

Et il a suffi à ce monsieur de dire au tribunal
qu'il avait cru... qu'il lui avait semblé... Et
on l'a laissé partir comme cela ! Il peut, comme
Pilate, se laver les mains, cela ne le regarde
plus. Mais c'est épouvantable!

Alors, notre liberté, notre honneur, notre for-
tune sont à la discrétion du premier Diafoirus
venu, qui se fourrera le doigt dans l'oeil, ou qui
fera semblant de se l'y fourrer; et parce qu'il
aura certifié que nous sommes fous, idiots ou
contaminés, on nous enfermera dans quelque
Bastille...

Diable! Mais cela n'est pas drôle du tout; et
il me semble qu'il serait grand temps de mettre
un terme à ces abominations.

Qu'ils continuent à nous envoyer ad patres, je
veux bien l'admettre — il est assez difficile, au
surplus, de les en empêcher, puisque nous' les
payons pour cela — mais, pour tout ce qui tou-
che à notre liberté, je voudrais qu'on y regar-
dât à deux et même à trois fois, avant de les
croire, et au besoin qu'on les rendît civilement
responsables du dommage qu'ils nous auraient
causé.

Ce malheureux Hannezo n'eût pas été jeté en
prison, sous le coup de la plus monstrueuse
des accusations, sans le certificat menteur et
bête dont j'ai parlé.

Jtitvous croyez qu'une bonne amende ne serait
pas venue à point, pour indemniser le pauvre
père et punir l'empirique?

P. Darin.

TITIttATIONS

« M. Woolston poursuit sa femme et deux
complices en adultère.

« L'un de ces derniers n'est autre que le
jeune duc d'Orléans.

« Mme Woolston est rentrée à Londres et
comparaîtra devant la cour des divorces. »

On voit que depuis sa fracture de la jambe
— au cours de sa dernière campagne amou-
reuse en Espagne — le « gars Gamelle » a
recouvré l'usage de tous ses membres.

Pourvu que M. Woolston, l'autre Anglais
coeufié par ce royal farceur — en l'honneur
de qui Mme Molba chantait jadis La Favo-
rite — n'aille pas le provoquer en combat
singulier, pour venger son honneur ou-
tragé !

Le choix des armes appartenant au mari
offensé, nous lui conseillerions de donner la
préférence au canon « Armstrong ».

—:o:o:—

« M. et Mme Hyacinthe Loyson sont partis
pour un grand voyage à travers les pays
musulmans. M. Loyson compte prêcher
dans tous les centres importants de l'isla-
misme et terminer son exode par une visite
à Jérusalem, puis à Rome. »

Diable 1 est-ce qu'après avoir converti tous
les musulmans à l'islamisme, il se propose-
rait de convertir le Pape au mahomélisme ?

Enfin ça vaut toujours mieux que de prê-
cher dans les familles — comme le trop fa-
meux abbé Rosselot — la haine entre
époux, entre fils et père, selon ce précepte
de l'Évangile de Tartufe : « Détestez-vous
les uns les autres ! »

—:o:o:—

« Le mariage de Charles-Richard-John-
Spencer Churchill, neuvième duc de Malbo-
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