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Carnet d'un Sceptique
la MORT de floquet
Charles Floquet est mort, et l'envie qui
lui valut tant de calomnies semble avoir
expiré sur sa tombe.
Après avoir abreuvé de chagrin ses
derniers jours, on jette maintenant à pro-
fusion des fleurs — même de rhétorique
— sur sa tombe
C'est sort cruel que celui de ce temps,
où l'on se complaît plus que jamais au
scandale et où l'on doute des gens con-
nus et bien posés pour croire aveuglé-
ment les premiers aigrefins qui s'embus-
quent derrière les colonnes d'une feuille
à louer à la petite semaine, comme faisait
Robert Macaire derrière les arbres d'un
bois.
Il est inouï de voir avec quelle admi-
rable facilité on s'occupe des dires et des
faits et gestes des marlousqui élucubrent
dans des feuilles dites « bouidvardières»,
des diffamations d'hommes politiques en-
tremêlées de pompeux éloges de catins,
laits moyennant finances ou contre une
nuit « à l'œil », suivant la combinaison
recommandée à sa légitime par l'intéres-
sant M. J...
les méritants
Pendant qu'on se passionne ainsi pour
les indignes, pour le rebut, littéralement
pour le crottin de la Presse, on n'accorde
que l'oubli à ceux qui accomplissent tran-
quillement, honnêtement, et sans scan-
dale leur métier.
Ginisty le remarquait naguère , par
exemple :
« L'autre semaine, il n'y avait presque
personne aux obsèques de M. Fabert,
mort de fatigue, mort vraiment à la peine,
quelques jours après son retour en
France, pour avoir suivi comme corres-
pondant de journaux, la rude expédition
de Madagascar. Celui-là offrait pourtant
un exemple consolant, en cette période de
vilaines choses, de la bravoure profes-
sionnelle. Il était digne de toute estime
et de tout respect. Pour accomplir sa
mission, qui était de renseigner l'opinion,
il avait affronté des dangers et des épreu.
ves de soldat, et il s'était si bien donné à
sa tâche qu'il y a succombé. Pourtant,
pour toute oraison funèbre, il n'a eu que
quelques notes sèches et très brèves. Eu
raison même des circonstances, et par op-
position aux tristes événements qui ont
retenu l'attention, n'aurait-on pas dû
mettre en relief cette fin de journaliste,
payant de sa vie le martial entrain avec
lequel il exerça le rôle qu'il avait accepté,
pour être le bon serviteur du public, pour
le mettre à même de juger, de loin, les
opérations ? »
Tout cela, certes, est navrant. Mais on
aurait tort de s'en indigner outre mesure.
C'est bien et profondément humain.
Et cela montre clairement l'éternelle
vérité du vieux mot de Cromwell à qui le
félicitait de la quantité de monde accouru
pour assister à son triomphe :
— Bahl il y en aurait bien davantage
pour me voir mener pendre 1..,
les intègres
Ce qu'il y a de plus amusant ià-dedahg,
c'est de constater que ceux qui crient le
plus fort au scandale sont souvent les
moins purs.
N'y avait pas de quoi se tordre — et
nous n'y avons point manqué — en en-
tendant des gens de tant de talent, mais
de si peu de cœur et de sens moral que
Laguerre et des bipèdes innommables
comme Meunier crier au voleur sous la
Boulange.
C'est la même chose pour les follicu-
laires du jour qui ne cherchent à démas-
quer certains filous que pour reprendre
de suite la suite de leurs opérations.
Est-il utile de les nommer'
A quoi bon ?
Leurs noms sont sur toutes les lèvres
et il suffit, au demeurant, si l'on en ignore
encore, de les aller demander à Mocieu
Lalou,raidacteurre en che/fedi laPhransse,
et refusé jadis à la Lanterne de Boquillon
parce qu'il ne savait pas assez « l'autre
ographe » pour y entrer.
une bonne coquille
Le Rappel nous apprend que le duc
d'Orléans s'est, pour la deuxième fois de-
puis deux ans, endommagé un abattis de
derrière, en tombant de cheval.
Le professeur Carie, dit-il, a fait une opé-
ration au pied du due d Orléans.
La réduction de la facturent la cheville du
pifd droit du duc d'Orléans a élé remise -i
de:.;x jours, le pied étant encore enflé. Les
médecins font des massages. Le blessé n'a
pas de fièvre.
Etant donnée la pingrerie légendaire
desd Orléans, la «réduction de la facture»
au lieu de « réduction de la fracture » est
plus grave qu'elle u'en a a priori IV !...
une note de police
Nous n'en publions pas souvent, mais
celle-ci en vaut la peine assurément :
Quelques per.-onnes croient que laVille de
Paris perçoit, après les incendies, une cer-
taine somme à titre de déplacement des
pompiers.
Il est bon de le répéter, le service d'in-
cendie est absolument gratuit.
Dans ces derniers temps, certains indivi-
dus ont réclamé à des sinistrés, les uns
'2^ fr., les autres KO fr. Ce sont là des escro-
queries contre lesquelles il est de notre de-
voir de mettre en gafde le public.
Certes oui.
Mais est-il bien juste que ce soit la Ville
qui paie les frai3 des pompiers?
Est-ce que les Compagnies d'assurances
ne devraient pas y contribuer pour un
certain quantum, sinon même pour
tout?...
C'est assez notre humble avis. Mais...
nous ne comptons pas de sitôt nous voir
accorder raison 1...
c'est fait
Viviani s'écrie du ton tonitruant qui
lui est familier :
N'a-t-on pas prévu le pillage légal des épa-
ves après la tempête apaisé* ? Au moins,
celles-là sont insensibles et inertes. Les au-
tres vivent ou font semblant. Elles mourront
demain. Mais le progrès va vite. A quand
l'exploitation des cadavresl
Comment, « à quand ? »
Mais, c'est fait depuis longtemps.
Précisons : depuis le jour où le premier
Napoléon établit le plus odieux et le plus
honteux des monopoles, celui des Pompes
Funèbres !
Henry Vauoémont.
A Bâtons rompus
Il y a parfois de quoi rire, lorsqu'on lit cer-
tains journaux. Cette semarne, M. Drumont, un
peu malmené par un de nos confrères, s'est mis
dans une colère bleue, a Voyez, s'est-il écrié,
à quel niveau à la fois imbécile et ignominieux
sont tombées les polémiques dans une certaine
presse. »
Que c'est donc bien dit ! Il appartenait, en
elfe*, au seul journaliste qui n'a jamais asticoté
personne, de s'élever éloquemment contre les
déplorables tendances qui..., que...
Le monde sont bien méchant, tout-de-mème !
<3S>
Il est peut-être un peu tard pour parler encore
de ce pauvre innocent que fut Max Lebaudy ?
Jamais homme n'a été moins capable que lui
de se conduire tout seul: il n'étart pas encore
revenu de nourrice. Quel vilain service lui a
rendu M" Waldeck-Rousseau en l'exonérant du
conseil judiciaire !
Répondant à M. Aurélien Scholl qui lui con-
seillait d'être plus réservé dans ses fréquenta-
tions, l'infortuné vingt cinq-millionnaire s'écria :
« Figurez-vous que, jeudi dernier, quand je suis
arrivé à Maisons-Lalfitte pour déjeuner, j'ai
trouvé près de cinquante personnes à table...,
et je n en connaissais pas quatre ! >
C'est moi qui aurais flanqué à la porte cette
bande de pique-assiettes — quitte à leur donner
à chacun cent sous pour aller manger chez Du-
val !
<3$>
Si vous avez envie d'aller visiter nos forts de
la frontière italboche, il ne faut pas vous gêner. •
Pas besoin de ' permission pour cela ; tout le
monde peut y entrer les mains dans les poches.
Et, pour que les visiteurs ne soient pas déran-
gés, les autorités ont poussé la prévenance jus
qu'à supprimer soldats et gardiens, Les portes
sont ouvertes toutes grandes ; inutile de frapper!
Vous savez, il n'y a qu'en France qu'on peut
voir des imbéoilités de cette taille. A la fron-
tière italienne, laisser des forts pleins de maté-
riel de guerre, sans un gardien, sans un soldat
et les portes ouvertes, c'est d'une ineptie qui n'a
pas de nom 1
Nous so raies condamnés, j'en ai peur, à tour-
ner longtemps encore dans le même cercle vi-
cieux, et il passera pas mal d'eau sous les
ponts, avant que nos affaires militaires ou ci-
viles soient dirigées un peu moins sottement.
«£>
Depuis un long temps, je gémissais sur le
sort navrant des aimables Alphonses qui em-
bellissent les trottoirs de notre belle capitale.
Pauvres jeunes gens ! obligés de battre la se-
melle, en plein vent, pendant que Titine travail-
lait — à couvert. Cette lamentable situation a
pris fin, Dieu merci !
L'Administratiou s'est dit : n On leur a bien
fait des squares pour se rafraîchir l'été, on peut
bien leur installer des chauffoirs pour se dé-
gourdir l'hiver.» Excellente pensée, pensée tou-
chante, et qui aura le succès que vous pouvez
supposer.
Je me suis empressé d'aller voir un de ces
établissements. Très bien installé; des bancs,
deux lanternes au pétrole, un bon feu, une
odeur... plusieurs odeurs, même, mais ça ne
fait rien. Je ne me rappelle pas s'il y avait un
tapis par terre. Enfin, autant de confort qu'on
en peut souhaiter. Si Phonphonse n'est pas con
tent, alors !
Au dernier moment, on m'apprend que ces
chauffoirs publics ont été construits en vue des
vrais malheureux et non pas... Oh ! si les rouf-
flaquettes n'y sont pas admises, c'est différent;
mettez que je n'ai rien dit I
P. Darin.
§hronigue huissonnière
Dupes et fripons
« Le ministre des affaires étrangères a an-
noncé que l'accord entre la France et l'An-
gleterre, relativement à l'Indo-Chine, a été
signé ces jours-ci.
« Cet accord règle des questions pendantes
depuis plusieurs années, et consacrerait un
accord général, ajoute-t on, dans les diverses
questions internationales soulevées par le
récent conflit anglo-allemand, à propos des
événements du Transwaal. »
Si le fait est vrai — et il n'est malheureu-
sement que trop vraisemblable, avec l'anglo-
manie qui règne au quai d'Orsay —■ il ne se-
rait que temps de renvoyer à ses cornues
l'éminent chimiste affligé d'idées aussi...
biscornues.
Nous ne pensons pas, qu'aussi étranger
qu'il soit aux affaires étrangères, il ne se
doute pas de la bordée de sifflets qui accueil-
lerait — d'un bout à l'autre du territoire —
le ministre assez mal inspiré pour faire cho-
rus avec les deux derniers vers du couplet
de circonstance beuglé samedi soir, au
Daly's Théâtre de Londres, où l'on a inter-
rompu la représentation pour permettre au
jeune premier de chanter une chanson pa-
triotique dont voici le refrain :
Bas les pattes, AllemagneI Bas les pattes, to
Krûger se vante et l'empereur parade;
Mais le monde entier répond avec force
« Que toujours règne l'Angleterre ! >
;
Ce « monde entier » — dont il convient de
déduire, à coup sur, en outre de l'Allemagne
et de son alliée autrichienne, la Russie, les
lltats-Uais et la Turquie, sans compter les
autres États de moindre importance spoliés,
lésés, ou exploités par John Bull — ce
« monde entier » doit se réduire à la fripouil-
leuse Italie et peut-être à la Belgique, dont
le royal Léopolichintlle venait récemment
chiffonner chez nous des dentelles de point
d'Alençon (Émilienne) avant d'aller mani-
gancer à Londres la duperie destinée à
« rouler » notre chancellerie.
Mais ce n'ett pas une raison pour quenou
suivions ce vieux farceur flamand et en-
flammé à la remorque de l'Angleterre, afin
d'aider cette dernière à se dégager de la
lourde patte du fauve teuton.
N'abdiquons, vis-à-vis de l'Allemand, pas
un pouce de nos revendications, pas une
pierre de notre haine; mais laissons-le har-
ponner la baleine britannique, la dépecer et
s'en repaître... avec la douce espérance de
l'en voir crever à son tour :
Nous seuls en être cause et... vive le plaisir!
Vous figurez-vous alors, Français mes frè-
res, quel séjour enchanteur deviendrait no-
tre ancien continent, une fois débarrassé des
pirates d'outre-ilanche et des reitres d'outre-
Rhin?
Comme aux temps bibliques de l'Eden,
nous n'aurions plus rien à craindre des bêtes
féroces et des reptiles les plus venimeux,
désormais hors d'état de nuire; MM. les jt
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5, cité Bergère, Parisj
Carnet d'un Sceptique
la MORT de floquet
Charles Floquet est mort, et l'envie qui
lui valut tant de calomnies semble avoir
expiré sur sa tombe.
Après avoir abreuvé de chagrin ses
derniers jours, on jette maintenant à pro-
fusion des fleurs — même de rhétorique
— sur sa tombe
C'est sort cruel que celui de ce temps,
où l'on se complaît plus que jamais au
scandale et où l'on doute des gens con-
nus et bien posés pour croire aveuglé-
ment les premiers aigrefins qui s'embus-
quent derrière les colonnes d'une feuille
à louer à la petite semaine, comme faisait
Robert Macaire derrière les arbres d'un
bois.
Il est inouï de voir avec quelle admi-
rable facilité on s'occupe des dires et des
faits et gestes des marlousqui élucubrent
dans des feuilles dites « bouidvardières»,
des diffamations d'hommes politiques en-
tremêlées de pompeux éloges de catins,
laits moyennant finances ou contre une
nuit « à l'œil », suivant la combinaison
recommandée à sa légitime par l'intéres-
sant M. J...
les méritants
Pendant qu'on se passionne ainsi pour
les indignes, pour le rebut, littéralement
pour le crottin de la Presse, on n'accorde
que l'oubli à ceux qui accomplissent tran-
quillement, honnêtement, et sans scan-
dale leur métier.
Ginisty le remarquait naguère , par
exemple :
« L'autre semaine, il n'y avait presque
personne aux obsèques de M. Fabert,
mort de fatigue, mort vraiment à la peine,
quelques jours après son retour en
France, pour avoir suivi comme corres-
pondant de journaux, la rude expédition
de Madagascar. Celui-là offrait pourtant
un exemple consolant, en cette période de
vilaines choses, de la bravoure profes-
sionnelle. Il était digne de toute estime
et de tout respect. Pour accomplir sa
mission, qui était de renseigner l'opinion,
il avait affronté des dangers et des épreu.
ves de soldat, et il s'était si bien donné à
sa tâche qu'il y a succombé. Pourtant,
pour toute oraison funèbre, il n'a eu que
quelques notes sèches et très brèves. Eu
raison même des circonstances, et par op-
position aux tristes événements qui ont
retenu l'attention, n'aurait-on pas dû
mettre en relief cette fin de journaliste,
payant de sa vie le martial entrain avec
lequel il exerça le rôle qu'il avait accepté,
pour être le bon serviteur du public, pour
le mettre à même de juger, de loin, les
opérations ? »
Tout cela, certes, est navrant. Mais on
aurait tort de s'en indigner outre mesure.
C'est bien et profondément humain.
Et cela montre clairement l'éternelle
vérité du vieux mot de Cromwell à qui le
félicitait de la quantité de monde accouru
pour assister à son triomphe :
— Bahl il y en aurait bien davantage
pour me voir mener pendre 1..,
les intègres
Ce qu'il y a de plus amusant ià-dedahg,
c'est de constater que ceux qui crient le
plus fort au scandale sont souvent les
moins purs.
N'y avait pas de quoi se tordre — et
nous n'y avons point manqué — en en-
tendant des gens de tant de talent, mais
de si peu de cœur et de sens moral que
Laguerre et des bipèdes innommables
comme Meunier crier au voleur sous la
Boulange.
C'est la même chose pour les follicu-
laires du jour qui ne cherchent à démas-
quer certains filous que pour reprendre
de suite la suite de leurs opérations.
Est-il utile de les nommer'
A quoi bon ?
Leurs noms sont sur toutes les lèvres
et il suffit, au demeurant, si l'on en ignore
encore, de les aller demander à Mocieu
Lalou,raidacteurre en che/fedi laPhransse,
et refusé jadis à la Lanterne de Boquillon
parce qu'il ne savait pas assez « l'autre
ographe » pour y entrer.
une bonne coquille
Le Rappel nous apprend que le duc
d'Orléans s'est, pour la deuxième fois de-
puis deux ans, endommagé un abattis de
derrière, en tombant de cheval.
Le professeur Carie, dit-il, a fait une opé-
ration au pied du due d Orléans.
La réduction de la facturent la cheville du
pifd droit du duc d'Orléans a élé remise -i
de:.;x jours, le pied étant encore enflé. Les
médecins font des massages. Le blessé n'a
pas de fièvre.
Etant donnée la pingrerie légendaire
desd Orléans, la «réduction de la facture»
au lieu de « réduction de la fracture » est
plus grave qu'elle u'en a a priori IV !...
une note de police
Nous n'en publions pas souvent, mais
celle-ci en vaut la peine assurément :
Quelques per.-onnes croient que laVille de
Paris perçoit, après les incendies, une cer-
taine somme à titre de déplacement des
pompiers.
Il est bon de le répéter, le service d'in-
cendie est absolument gratuit.
Dans ces derniers temps, certains indivi-
dus ont réclamé à des sinistrés, les uns
'2^ fr., les autres KO fr. Ce sont là des escro-
queries contre lesquelles il est de notre de-
voir de mettre en gafde le public.
Certes oui.
Mais est-il bien juste que ce soit la Ville
qui paie les frai3 des pompiers?
Est-ce que les Compagnies d'assurances
ne devraient pas y contribuer pour un
certain quantum, sinon même pour
tout?...
C'est assez notre humble avis. Mais...
nous ne comptons pas de sitôt nous voir
accorder raison 1...
c'est fait
Viviani s'écrie du ton tonitruant qui
lui est familier :
N'a-t-on pas prévu le pillage légal des épa-
ves après la tempête apaisé* ? Au moins,
celles-là sont insensibles et inertes. Les au-
tres vivent ou font semblant. Elles mourront
demain. Mais le progrès va vite. A quand
l'exploitation des cadavresl
Comment, « à quand ? »
Mais, c'est fait depuis longtemps.
Précisons : depuis le jour où le premier
Napoléon établit le plus odieux et le plus
honteux des monopoles, celui des Pompes
Funèbres !
Henry Vauoémont.
A Bâtons rompus
Il y a parfois de quoi rire, lorsqu'on lit cer-
tains journaux. Cette semarne, M. Drumont, un
peu malmené par un de nos confrères, s'est mis
dans une colère bleue, a Voyez, s'est-il écrié,
à quel niveau à la fois imbécile et ignominieux
sont tombées les polémiques dans une certaine
presse. »
Que c'est donc bien dit ! Il appartenait, en
elfe*, au seul journaliste qui n'a jamais asticoté
personne, de s'élever éloquemment contre les
déplorables tendances qui..., que...
Le monde sont bien méchant, tout-de-mème !
<3S>
Il est peut-être un peu tard pour parler encore
de ce pauvre innocent que fut Max Lebaudy ?
Jamais homme n'a été moins capable que lui
de se conduire tout seul: il n'étart pas encore
revenu de nourrice. Quel vilain service lui a
rendu M" Waldeck-Rousseau en l'exonérant du
conseil judiciaire !
Répondant à M. Aurélien Scholl qui lui con-
seillait d'être plus réservé dans ses fréquenta-
tions, l'infortuné vingt cinq-millionnaire s'écria :
« Figurez-vous que, jeudi dernier, quand je suis
arrivé à Maisons-Lalfitte pour déjeuner, j'ai
trouvé près de cinquante personnes à table...,
et je n en connaissais pas quatre ! >
C'est moi qui aurais flanqué à la porte cette
bande de pique-assiettes — quitte à leur donner
à chacun cent sous pour aller manger chez Du-
val !
<3$>
Si vous avez envie d'aller visiter nos forts de
la frontière italboche, il ne faut pas vous gêner. •
Pas besoin de ' permission pour cela ; tout le
monde peut y entrer les mains dans les poches.
Et, pour que les visiteurs ne soient pas déran-
gés, les autorités ont poussé la prévenance jus
qu'à supprimer soldats et gardiens, Les portes
sont ouvertes toutes grandes ; inutile de frapper!
Vous savez, il n'y a qu'en France qu'on peut
voir des imbéoilités de cette taille. A la fron-
tière italienne, laisser des forts pleins de maté-
riel de guerre, sans un gardien, sans un soldat
et les portes ouvertes, c'est d'une ineptie qui n'a
pas de nom 1
Nous so raies condamnés, j'en ai peur, à tour-
ner longtemps encore dans le même cercle vi-
cieux, et il passera pas mal d'eau sous les
ponts, avant que nos affaires militaires ou ci-
viles soient dirigées un peu moins sottement.
«£>
Depuis un long temps, je gémissais sur le
sort navrant des aimables Alphonses qui em-
bellissent les trottoirs de notre belle capitale.
Pauvres jeunes gens ! obligés de battre la se-
melle, en plein vent, pendant que Titine travail-
lait — à couvert. Cette lamentable situation a
pris fin, Dieu merci !
L'Administratiou s'est dit : n On leur a bien
fait des squares pour se rafraîchir l'été, on peut
bien leur installer des chauffoirs pour se dé-
gourdir l'hiver.» Excellente pensée, pensée tou-
chante, et qui aura le succès que vous pouvez
supposer.
Je me suis empressé d'aller voir un de ces
établissements. Très bien installé; des bancs,
deux lanternes au pétrole, un bon feu, une
odeur... plusieurs odeurs, même, mais ça ne
fait rien. Je ne me rappelle pas s'il y avait un
tapis par terre. Enfin, autant de confort qu'on
en peut souhaiter. Si Phonphonse n'est pas con
tent, alors !
Au dernier moment, on m'apprend que ces
chauffoirs publics ont été construits en vue des
vrais malheureux et non pas... Oh ! si les rouf-
flaquettes n'y sont pas admises, c'est différent;
mettez que je n'ai rien dit I
P. Darin.
§hronigue huissonnière
Dupes et fripons
« Le ministre des affaires étrangères a an-
noncé que l'accord entre la France et l'An-
gleterre, relativement à l'Indo-Chine, a été
signé ces jours-ci.
« Cet accord règle des questions pendantes
depuis plusieurs années, et consacrerait un
accord général, ajoute-t on, dans les diverses
questions internationales soulevées par le
récent conflit anglo-allemand, à propos des
événements du Transwaal. »
Si le fait est vrai — et il n'est malheureu-
sement que trop vraisemblable, avec l'anglo-
manie qui règne au quai d'Orsay —■ il ne se-
rait que temps de renvoyer à ses cornues
l'éminent chimiste affligé d'idées aussi...
biscornues.
Nous ne pensons pas, qu'aussi étranger
qu'il soit aux affaires étrangères, il ne se
doute pas de la bordée de sifflets qui accueil-
lerait — d'un bout à l'autre du territoire —
le ministre assez mal inspiré pour faire cho-
rus avec les deux derniers vers du couplet
de circonstance beuglé samedi soir, au
Daly's Théâtre de Londres, où l'on a inter-
rompu la représentation pour permettre au
jeune premier de chanter une chanson pa-
triotique dont voici le refrain :
Bas les pattes, AllemagneI Bas les pattes, to
Krûger se vante et l'empereur parade;
Mais le monde entier répond avec force
« Que toujours règne l'Angleterre ! >
;
Ce « monde entier » — dont il convient de
déduire, à coup sur, en outre de l'Allemagne
et de son alliée autrichienne, la Russie, les
lltats-Uais et la Turquie, sans compter les
autres États de moindre importance spoliés,
lésés, ou exploités par John Bull — ce
« monde entier » doit se réduire à la fripouil-
leuse Italie et peut-être à la Belgique, dont
le royal Léopolichintlle venait récemment
chiffonner chez nous des dentelles de point
d'Alençon (Émilienne) avant d'aller mani-
gancer à Londres la duperie destinée à
« rouler » notre chancellerie.
Mais ce n'ett pas une raison pour quenou
suivions ce vieux farceur flamand et en-
flammé à la remorque de l'Angleterre, afin
d'aider cette dernière à se dégager de la
lourde patte du fauve teuton.
N'abdiquons, vis-à-vis de l'Allemand, pas
un pouce de nos revendications, pas une
pierre de notre haine; mais laissons-le har-
ponner la baleine britannique, la dépecer et
s'en repaître... avec la douce espérance de
l'en voir crever à son tour :
Nous seuls en être cause et... vive le plaisir!
Vous figurez-vous alors, Français mes frè-
res, quel séjour enchanteur deviendrait no-
tre ancien continent, une fois débarrassé des
pirates d'outre-ilanche et des reitres d'outre-
Rhin?
Comme aux temps bibliques de l'Eden,
nous n'aurions plus rien à craindre des bêtes
féroces et des reptiles les plus venimeux,
désormais hors d'état de nuire; MM. les jt