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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 26.1896

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https://doi.org/10.11588/diglit.6806#0070
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LB GRELOT

LE

GRELOTJ3RATUIT

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5, cité Bergère, Paris

Carnet d'un Sceptique

l'ennui naquit un jour...

Depuis huit jours, les gazetiers com-
mençaient à se faire des plumes et à ne
plus savoir quoi écrire avec les leurs.

En effet, la situation avait été dépeinte
dix fois. C'était l'anarchie pour les uns.
Pour les autres, c'était tout naturel, il
n'y avait pas à tenir compte du Sénat,
pujsque le Sénat ne compte pas.

Là-dessus, quand on avait reproché
aux « gosses » du centre-gauche de s'as-
socier aux légitimistes, et à Bourgeois
de se faire soutenir par Jaurès, Mille-
rand et Rochefort, tous les arguments
étaient épuisés.

Il y avait bien un peu les engueu-
lades particulières, les fileta venimeux,
les ripostes féroces, les envois de té-
moins, les témoins. Mais le public est
blasé sur tout cela : on lui a joué cette
farce des milliers de fois, il veut autre
chose.

Aussi, avec quelle joie attendait-il le
21 avril.

— Enfin, on va avoir du nouveau.

— Quoi?..

— Peu importe. C'est un détail. Mais
moi, je suis dans la situation de saiDt
Laurent sur son gril. Retournez-moi. Je
serai peut-être plus mal encore. Mais,
par grâce, retournez-moi, ce sera tou-
jours autant de gagné l..

trains de nuit

Le Rappel poursuit énergiquementune
campagne en faveur de la création de
trains de nuit pour toutes les banlieues.

Le Rappel a cent fois raison et la
presse entière approuve.

Mais ce n'est pas une raison pour que
l'on tienne la réforme et qu'on puisse
s'attendre à la voir fonctionner pour le
14 juillet prochain.

Halte là!., halte là!., halte là!..
Les ronds de cuir, les ronds de cuir,
Halte là 1.. halte là!., halte là!..
Les ronds de cuir sont là!..

4.-;. * V*A

Tenez, socialistes, nos amis du jour,
vous qui voulez tout chambarder, faites-
moi le plaisir de commencer par..nous
colloquer une bonne révolution admi-
nistrative, oh! mais là,radicale, un cham-
bardement complet. Cette révolution-là,
j'en suis, et bien d'autres avec moi. Cela
débrouillé, on verra après, mais vous
verrez que ça ira déjà mieux.

fouquierana

Vues opportunistes sur le fonctionne-
ment de l'Assistamce publique:

« L'essentiel, c'est d'éviter aux gens
malheureux de se trouver dans l'alterna-
tive de mourir de faim ou de commettre
un crime. Le désespéré doit être secouru,
d'urgence et ou comprend mal qu'il faille
des papiers, des formalités et des signa-
tures pour donner un morceau de pain à
un homme qui crève de f lim. »

Ce « on comprend mal » est du Eou-
quier tout à fait joli.

Moi, pour mon humble part, j'ai eu
beau essayer de comprendre — même
mal — je n'ai jamais pu y arriver.

farces de cuba

Les Espagnols ne se contentent pas de
nous donner des élections continentales
à faire pâlir les plus fantastiques sou-
pières de l'Empire.

Us continuent de plus à publier leurs
amusantes dépêches. Ainsi, cette fois, on
se livre à une poursuite combinée de la
bande de Maceo, qui a subi des pertes
considérables.

Chose drôle. Les insurgés ne sont
guère que 25 à 30.000 voyous dépenaillés.
Pour changer, ils tiennent la campagne
dans les six provinces, malgré Wehyler
et ses ISO.000 hommes.

Concluez !

bochiana

Ils vont bien, les mioches à Guillaume
Courtepatte.

Oyez plutôt ce qu'en dit le Grand Jour-
nal :

« Le jeune prince impérial d'Allemagne,
Frédéric-Guillaume, est déjà très infatué
de sa situation d'hérit'er présomptif de la
couronne.

« Il y a quelque temps, il se prome-
nait en voiture avec sa gouvernante, lors-
que, tout à coup, il lui passa dans la tête
qu'il importait à sa dignité d'être assis
seul dans le fond de la voiture : dun
geste, il indiqua à la gouvernante le siège
de devant.

« — Je ne puis aller à reculons, dit
celle-ci.

« — J'en suis fâché, madame, répondit
le jeune prince, mais il n'est pas conve-
nable qu'une personne qui n'est pas de
sang royal puisse s'asseoir auprès de
celui qui sera un jour empereur d'Alle-
magne.

« La gouvernante déclara qu'elle
n'obéirait pas à cette injonction et qu'elle
préférait s'en retourner à pied au palais.

« — Comme il vous plaira, madame,
dit le jeune Frédéric-Guillaume.

i Aussitôt, il fit baisser le marchepied,
et souhaita à la dame, qui se contenait à
peine, une amusante promenade. »

Le morveux qui ne veut pas que per-
sonne s'assoie à côté du futur empereur
d'Allemagne,, mérite, à n'en pas douter,
une magistrale paire de giffles.

Mais quant à la grosse maritome boche
qui ne peut pas sentir charrier ses tripes
à reculons, laissez moi croire qu'un bon
coup de botte dans le Prussien la rendrait
un peu moins vaporeuse.

Pouah !.. Sale monde !..

Henry Vaudémont.

Progressistes et Conservateurs

Je ne sais si vous êtes de mon avis, mais
c'est pour moi un régal de haut goût que de
déambuler, en ce moment, par les rues enso-
leillées, à la recherche des affiches multicolores
des aspirants conseillers municipaux. J'y passe
les trois quarts de mes journées, savourant
avec délices les promesses, aussi sincères que
désintéressées, de nos futurs édiles.

Dieu ! que nous vons être heureux après ce
temps-ci. Du pavé en bois partout ; de l'eau et
du gaz à profusion; les petits loyers diminués
— c'est ça qui fera bien mon affaire — plus d'oc-
trois, plus de SéDat, plus... que des socia-
listes !

Dites donc, citoyen lecteur, si d'aventure
vous me rencontriez, bâillant le long d'un mur,
ne vous avisez pas de m appeler a Monsieur »,
hein ! Ça me ferait du tort dans mon quartier.
f Donnez-moi du « Citoillien », ça me flattera !

En ma double qualité de Parisien et de jour-
naliste, je suis déplorablement flâneur; mais il
m'arrive, cependant, de travailler en flânant. Je
m'étais mis en tète de noter par le menu les ti-
tres de tous les comités, sous-comités et sous-
sous-comités qui fonctionnent dans notre bonne
ville de Paris. Hélas ! j'ai été obligé d'y renon-
cer : autant vaudrait essayer de compter les
grains de sable du Sahara.

Et puis, en me voyant tirer de ma poche mon
calepin et mon crayon, les citoyens électeurs
me regardaient de travers flairant quelque ser-
got déguisé. Ma foi! j'ai eu le trac C'est qu'ils
n'y vont pas par quatre chemins, les farouches
adeptes du parti radicalo-socialistoprogres-
s sto-révolutionnaire, et les becs de gaz pjit
beau être plus hauts que les lanternes du temps
passé, j'ai cru prudent de me replier en bon
ordre. Blaguez-moi, si vous voulez,

«D'aucuns à s'exposer trouvent mille délices j
« Moi j'en trouve à me conserver. >

L'honorable ministre de l'intérieur, M. Sar-
rien, qui, probablement, s'embarbouillait un
peu dans ce dédale d'appellations biscornues,
a pris une résolution que je qualifierai d'hé-
roïque : il a recommandé aux préfets de classer
les candidats en deux partis : les progressistes
et les conservateurs. Deux seulement !

Ce n'est gûère ; mais cela a l'immense avan-
tage de supprimer radicalement le parti réac-
tionnaire... sur le papier. Ce coup de Jarnac
vaut son pesant d'or. Se débarrasser de ses
ennemis politiques en en faisant, malgré eux,
des adeptes du parti «(^tiblicain, c'est superbe !
M. Sarrien, comme^/Êusman, ne connaît pas
d'obstacles.

Donc, les élections du 3 mai vont présenter
le spectaole, assez nouveau en France, de la
lutte de deux partis seulement : ceux qui vou-
dront courir et ceux qui voudront rester, assis.
Quant à ceux qui voudraient reculer, n'y en a
plus. M. Sarrien les a occis.

Si, après cela, la République se plaint qu'on
insinue encore des bâtons dans les roues de son
char, je ne vois pas très bien à qui il faudra
s'en prendre, sinon aux républicains eux-
mêmes. Mais il n'y aura^lus de bâtons dans
nos roues. Laissez faire les élections et vous
verrez comme ça marchera bien. Le gouverne-
ment n'attend évidemment que cela pour partir
du pied gauche, peut-être des deux à la fois.
Voilà si longtemps qu'on lui corne aux oreilles
qu'il marque le pas, qu'il est capable de filer
comme une flèche lancée d'une main sûre. Eh!
eh ! si nous étions obligés de nous accrocher
aux pans de sa redingote pour le retenir? Je
n'en jurerais pas.

Dans notre cher pays de France, quand les
gouvernements ne courent pas, ils reculent ; et
quand, par hasard, il y en a un qui marche,
tout le monde grogne après lui.

Entre nous, ce n'est pas précisément facile
de... chanter à notre goût.

P. Darin.

fëhronique buissonnière

Toutes ces dames au... Congrès

Le congrès féministe de la rue Serpente-
un nom prédestiné à la réunion de nos éter-
nelles tentatrices — nous a montré que les
charmes du Pognon féminin exercent autant
de prestige et de séduction, sous le prénom
de « Maria » qu'au masculin sous celui de
« Max ».

L'aimable et première présidente de ces
amazones parlementaires nous a pleinement
rassurés, dès le début, sur la principale
crainte que nous suggérait cette levée de
cotillons :

a Vous redoutez de nous voir entrer dans
le mouvement politique croyant, paralt-il,
que nous abandonnerons notre foyer, que
nous n'aurons plus le temps d'aimer! »

Oui madame, telle était notre angoisse et
nous vous remercions d'en avoir eu pitié,
par cette déclaration irréfutable :

« Je n'ai jamais entendu dire que séna-
teurs ou députés aient été assez absorbés par
leurs fonctions publiques pour ne plus trou-
ver de loisirs pour l'amour; je leur ai quel-
quefois, au contraire, entendu reprocher de
trop nombreuses amours. »

Ce certificat de virilité décerné aux séna-
teurs — à égalité avec les députés, par une
bouche aussi autorisée — nous parait autre-
ment significative que la manifestation d'Au-
teuil, ou l'élection Barodet, en faveur du
Luxembourg et, sauf peut-être M. Bérenger
qui protestera sans doute pour la forme, nos
pères conseils vont se redresser fièrement
sur leurs chaises curules... et voter l'affi-
chage du discours de t l'honorable préopi-
nante s en réponse aux détracteurs et aux
sycophantes révisionnistes, qui les taxent
d'impuissance sénile.

Et quelle éloquente péroraison :

« La femme de l'avenir aimera comme celle
du passé, mieux qu'elle; elle, ne donnera
sou affection qu'à l'homme qui la méritera
par sa valeur morale et intellectuelle, et c'est
précisément le désir d'être aimé par une
femme intelligente et éclairée qui poussera
l'homme à s'élever au-dessus de la médio-
crité dont il se contente aujourd'hui. »

Pas flatteuse pour ses contemporaines,
Mme Pognon ; mais quelles femmes idéales
elle nous promet le jour où son sexe éman-
cipé portera enfin la culotte 1 — que dis-je,
elle la porte déjà ; car au banquet qui a clos
ce congrès de robes (dont un Robin), cette
remarquable présidente, au dessert, « a fait
l'apologie de la bicyclette I qui permet aux
femmes d'arborer un costume masculin et
de s'affranchir des toilettes somptueuses »
(sic).

Ingrate ! vous savez bien que c'est nous
qui les payons, généralement; mais, malgré
tout le regret que nous éprouvons de vous
voir enfourcher — comme conclusion — le
ridicule dada d'acier, nous nous consolons
de vous l'entendre proclamer «la plus noble
conquête que la femme ait jamais faite » en
faveur de votre louable intention de renoncer
aux coûteux falbalas, aux ruineuses fanfre-
luches, dont la capricieuse mode vous pare,
au détriment de nos porte-monnaie.

Je salue donc l'aurore des temps nouveaux
où nous pourrons combler économiquement
tous les vœux de « l'idole de notre âme » en
nous fendant, pour elle, d'un complet, moins
onéreux que son simple éventad d'antan,oU
que le chapeau majuscule qu'elle interposait
devant nous, au théâtre, comme un écran
destiné à nous protéger contre le feu... de
la rampe.

4F i & .

U. Maurice Tic.

ANECDOTES ET BONS MOTS

Au quartier latin.
Jane à Raoul :

— Tu connais ce vieux type î

— Il est célèbre au quartier. C'est un étu"
diant de trentième année.

— Jane, naïvement :

— Ce qu'il doit être savant, depuis le temps
qu'il étudie I
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