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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 26.1896

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https://doi.org/10.11588/diglit.6806#0086
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"Echo de Paria...........

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"Gazette des Beaux-Arts.

■Gazette de France......

"Gazette des Tr ibunaux.

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Grand Journal.. ■.......

" I itustration.............

"Intransigeant. • ■ -.......

"Jour....................

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Journal des Débats......

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Petite République.......

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"Sappel...................

."Revue illustrée..........

"bévue des Deux Mondes
"Semaine financière......

Siècle....................

"Soleil...................

' Temps----...............

"Tour du Monde.........

Univers.................

. Vie parisienne..........

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Figaro illustré.... 3 »

Illustration....... 2 50

Indic. des ch. de fer 2 »
Journal amusant . 2 50
Journal illustré... 2 75

Journal pour rire. 2
Monde illustré..... 1

Nature............2

Nouvelle Revue..
Rev.d.Deux-Mon.
Revue illustrée ..
Tour du Monde.
Univers illustré..
Vie parisienne...

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5, cité Bergère, Paris

Carnet d'un Sceptique

.PIÉTINEMENT SUli PLACE

On continue à charmer le vide des jour-
nées par des dissertations à perte de vue
sur les résultats obtenus par les divers
partis;

Les socialistes triomphent. Seulement,
si l'on avait observé la stricte discipline
d'antan, ils auraient triomphé bien plus
encore. Bah !... il faut bien se contenter
de ce qu'on al... On fera mieux la pro-
chaine fois. Dame !... Tant qu'on n'a pas
été au pouvoir, qu'on n'a pas tenu la
queue de la poêle, on joue sur le velours.

Les radicaux-socialistes, eux, sont plei-
nement hilares :

— Hé! hé.!... disent-ils, on nous pré-
tendait morts. Il me semble que Petit
Bonhomme vit encore.

Et de fait, ce parti, depuis qu'il a prouvé
qu'il peut être un parti de gouvernement,
est en pleine avance. Que serait-ce si
Bourgeois n'avait pas eu la frousse? Oui,
mais voilà, Bourgeois a eu la frousse!...
Et nous supporterons longtemps les con-
séquences de ce trac stupide !...

Les radicaux s'effrittent. Ils dégouli-
nent, soit aux radicaux-socialistes, soit
dans la tinette ministérielle où l'on range
tous les républicains, y compris le baron
de Mackau.

Quant à ces républicains vagues, on
sait qu'il n'y a pas à s'inquiéter de cette
espèce. Ça n'a pas de principes : ça s'ins-,
pire des circonstances !

CONSOLIDATION du MINISTÈRE

Le Temps est décidément, malgré son
air grave, un journal très gai.

N'a-t-il pas été imaginer l'autre jour,
un mirifique raisonnement, dont voici l'é-
conomie :

« Tout d'abord, on ne croyait pas au
maintien du ministère Méline ; on disait
qu'il allait crouler sous le propre poids
de son impopularité. Mais maintenant,
on le voit vivre, on sent qu'il est solide,
qu'il tient bien et n'aura rien eu, quoi
qu'il arrive, d'éphémère.»

Parbleu !... gros malin, qui peut ren-
verser le ministèr ,pendant les vacances
du Parlement? Pour leur servir des bour-
des pareilles, il faut qu Hébrard, séna-
teur d'Inde, ait la plus triste idée de l'état
cérébral de ses lecteurs 1...

L'AFFAIRE LÉONIDE LEBLANC

Aleajacta est. La Justice a prononcé.
Les 5 à 600.000 francs de Léonide Leblanc
iront à l'Hospitalité de nuit, et ne retom-
beront pas entre les pattes des amis de
ce sinistre Pellorce.

A la bonne heure !... voilà qui est équi-
table.

Léonide Leblanc fut,durant sa vie,très
hospitalière : c'est justice qu'elle aide
encore à hospitaliser après sa mort.

Repose en paix, aimable et charmante
artiste, il te sera beaucoup pardonné !....

GRAVE AFFAIRE,

Que de bruit, bone Deus, autour de la
visite d'adieux faite à l'impératrice douai-
rière, entre deux stations.

Le train impérial était composé comme
ceci.

Le train présidentiel était composé
comme cela.

L'impératiice a été très aimable.

Félisque s'est montré charmant dans
sa redingote bleue.

On s'est présenté des officiers,

Les aides-de-camp,

Des grands-ducs,

Des hiboux,

Des buses...

Pardon, mais je m'emballe dans mon
énumération, et en somme, je ne m'éloi-
gne pas trop de la vérité.

Le public applaudit.

Voilà l'alliance russe assise une fois de
plus.

Vive Félisque!...

Vive sa redingote bleue !...

Tout ce que vous voudrez, sauf : Vive
la République !...

AUTRE CHANSON

Reste le grand tra-la-la du couronne-
ment. Ça,,ce sera la providence des re-
porters à coups de ciseaux et de pinceau.
Oq affirme, sur les boulevards, qu'il y en
a qui Ont déjà fait leur compte rendu,
d'après le programme.

Si ceux-là n'arrivent pas bons premiers,
il faut avouer qu'ils seront poursuivis par
une sérieuse déveine !

CHARITÉ BIEN ORDONNÉE...

Dimanche, à deux heures, a eu lieu,
dans le grand amphithéâtre de la nouvelle
Sorbonne, l'assemblée générale de dis-
tribution des récompenses des Sauve-
teurs de la Seine, présidée par M. Bar-
thou, ministre de l'intérieur.

Le ministre de l'intérieur a exprimé en
quelques mots la sollicitude du gouver-
nement pour une Société dont le but est
non seulement, par l'héroïsme de ses
membres, d'arracher à la mort beaucoup
de leurs semblables, mais encore de don-
ner aux sauveteurs dans le besoin l'aide
qui leur est nécessaire.

A la bonne heure. Voilà des sauveteurs
à la hauteur. Ils commencent par se sau-
ver eux-mêmes de « la purée », puis ils
songent aux autres ensuite, s'ils ont le
temps. Pas bêtes et très pratiques, les
Sauveteurs de la Seine.

LA DERNIÈRE SUR LE SCHAH

Quand il quitta Paris pour s'en aller à
Londres, ce que le souverain asiatique
trouva de plus intéressant dans la capi-
tale anglaise, fut la potence.

Il l'examina, voulut qu'on la fît jouer,
et demanda s'il ne serait pas possible de
lui donner le spectacle d'une exécution.

Gomme on s'excusait sur le manque de
condamnés à mort, il dit, avec un geste
plein d'indifférence, désignant sa suite :

— Prenez un de ceux-là 1...

Henry Vaudémont.

GARNIER ET FONSSAGRIVES

Comme j'ai horreur du bruit, et que je ne
sais rien de p'us inutile et de plus bête qu'une
manifestation, je m'étais bien gardé, dimanche
dernier, de diriger mes pas du côté de la place
des Pyramides. D'abord, je n'éprouvais aucune
envie de revoir l'affreuse petite statue équestre
de la « bonne Lorraine »; ensuite, en ma qua-
lité de vieux Paiisien, je me méfie de la rue de
Rivoli, véritable coupe-gorge, les jours d'émo-
tion populaire, balayée par le vent, la pous-
sière et les charges des sergots et ensoleillée à
plaisir. J'avais été bâiller de l'autre côté du
jardin des Tuileries, me croyant bien en sûreté.
Une jolie idée que j'ai eue là 1 Je n'échappais à
Fonssagrives que pour tomber dans Garnier!

Un millier de manifestants conduits par cet
intéressant tondu et, ci mme dit le XIX' Siècle,
précédés d'un porte-drapeau tricolore, firent ir-
ruption dans le jardin en braillant comme des
baleines. Je voulus m'ensauver, mais je t'en
fiche ; il était trop tardl Ne trouvez-vous pas
que cette manière de fuir une manifestation
est réussie ? Je rendrais des points à Gri-
bouille.

De sorte que, moi qui ne voulais pas revoir
l'affreuse petite statue dont j'ai parlé plus haut,
je l'ai revue ; je l'ai même contemplée une
heure durant. Et comme j'étais naturellement
de fort méchante humeur, je l'ai trouvée plus
laide que jamais.

Tout ça, c'est la laute à Garnier ! Je vous
demande un peu s'il ne pouvait nous flanquer
la paix avec sa « bonne Lorraine d ? Qu'est-ce
que c'est que cette passion rétrospective pour
une femme que ses pareils ont fait cuire il y a
quatre cents ans ?

J'imagine bien que Fonssagrives et Garnier,
Garnier et Fonssagrives se soucient de Jeanne
d'Arc comme de l'an quarante. Elle est le pré-
texte du pétard qu'ils font, mais noD le but.
Jadis le jeune Alcibiade, pour attirer l'attention
sur lui, s'avisa de couper la queue à son chien;
maintenant qu'un méchant cabot paie 10 francs
d'impôt, on se retourne du côté de la Pucelle,
qui ne peut pas s'opposer à ce qu'on fasse sur
son nom de la réclame à l'œil.

Seulement, ce n'est pas de jeu. S'il n'y avait
que le nez de Garnier ou celui de Fonssagrives
qui risquât de se faire aplatir par le poing d'un
sergent de ville, je n'aurais rien à dire ; c'est
affaire à ces estimables abbés de veiller à ce
qu'on n'esquinte pas leurs avantages physiques.
Qu'ils prêchent pour leurs saints, cela les re-
garde ; moi, je prêche pour mon nez. Je neveux
pas qu'on me le détériore, autant que possible.
11 me semble que j'ai bien le droit d'aller flâner
dans ce qui fut le jardin de nos rois, et je ne
sais pas pourquoi on m'oblige à regarder une
statue... (Voyez plus haut).

Que Garnier et Fonssagrives, Fonssagrives
et Garnier, aillent se prosterner aux pieds de
Jehanne, ou inondent son gilet de flanelle de
leurs larmes admiratives ; je n'y vois, quant à
moi, aucun inconvénient. Mais qu'ils y aillent
Tout' seuls. Je" lèur p-ermets"a*hr rrgtrcurle porte-
drapeau tricolore, si ça peut leur taire plaisir.

. mais qu'ils ne nous embêtent plus avec leuf5
manifestations à grand tra-la-la. Se faire pocbef
les yeux, ou risquer de coucher au violon pd1'
le plaisir de réclamer une re-fète nationale
voilà ce que mon esprit se refuse à comprendra

Parbleu ! s'il ne s'agissait que de voter uDc
fête, nationale bu non, en l'honneur de cette ad-
mirable femme , je la voterais avec enthoii'
siasme. Mais Chaque fois que je vois da°5
une affaire la main d'un homme noir, je ne pUlS
me tenir de faire la grimace et de me méfier-
L'héroïne de Vaucouleurs, c'est la sauce : ^e
Roy est le poisson.

Pauvre Jeanne ! si tu as vu de là-haut cette
manifestation, il me semble que tu as dû rirC
jaune Garnier et Fonssagrives ne t'ont-ils paS
fait ressouvenir de Cauchon ?

P. Dakin.

Chronique buissonnière

Ah t qu'on est fier d'être Français !

Quand on regarde les colonnes... de 1*
statistique officielle, qui nous appreDd qv0
le nombre des fonctionnaires, dans notre
beau pays de Francp, s'élève à 527.000 don'
400.000 employés de l'Etat, 9.000 employés
des départements et 118.000 employés des
communes.

On s'explique que l'Europe nous envie
cette magnifique armée de < ronds-de-cuir *
telle qu'aucune autre nalion ne saurait en
aligner une plus nombreuse et plus aguer'
rie... contre les contribuables, dont on n«
saurait trop admirer l'héroïsme résistant jus-
qu'ici à l'effort de cette formidable bureau-
cratie créée, recrutée et constamment en-
traînée dans le but unique, persévérant el
acharné de les embêter, tracasser, rançon'
ner, molester jusqu'à ce que mort s'en suive-
Et même après, puisqu'il y a des fonction-
naires qui s'abattent sur notre dépouiH6
mortelle à peine refroidie, l'accompagneB1
au cimetière, où d'autres sont préposés à son
enfouissement provisoire et, au bout de quel-
ques années, procèdent au bouleversement
des os de notre carcasse, jusqu'à ce qu'elle
soit réduite en poussière.

Nous pouvons donc nous flatter d'enavoif
pour notre argent; car «les traitements de
de ces cinq cent vingt-sept mille fonction-
naires imposent à l'Etat, aux départements
et aux communes une charge annuelle
six cents trente-sept millions de francs. »

Ce qui prouve l'orgueilleuse vérité de cetf
parole historique : « La France est assez ri
che pour payer sa gloire ! » Lisez r son Ad
mi-nis-tra-tion, noble carrière où tous-no
« cadets » brûlent d'entrer,

Quand leurs aînés n'y seront plusl

Quel plus admirable champ ouvert à l'ac
tivité et à l'initiative nationales que cet1
pépinière des plus vigoureux et des plu
puissan ts rejets de la vieille souche gauloise
à commencer par nos ministres eux-mêmei
dont l'un d'eux, M'. Hanotaux, vient de s"
voir colloqner par « fkl, Tching Tchang, mi,
ni^tre de Chine à Paris, la plaque de l'ordr
du Double Dragon do première classe, qui
été conféré au ministre des affaires étran
gères par un décret spJcial de l'empereur
sur délibération du Tsong-li-Yamen. »

Bigre ! le quai d'Orsay sera mieux gard
désormais que l'antique jardin des Hespé'
rides, défendu seulement par un simpl6
«dragon» au lieu du «Double» échu à notr"
chancellerie, pour la glorification de ses cM
noiseries administratives.

Ce Double-Dragon tombe d'ailleurs à p>
pour défendre l'historien de Richelieu
premier prix Gobert, 9.000 fr., décerné p9
l'Académie française à l'élève Hanotaux
contre les attaques Jour.. .nalières dont '
est l'objet pour avoir octroyé la grand'eroi
de la Légion d'honneur à Herbette... £Î
point de se brouter lui-même.

Ce haut fonctionnaire méritait pourta»
aussi bien d'être « plaqué » que Cornéliu
Herz; ne fût-ce que pour sa patriotique
campagne do Kiel ; et il est profondémen
regrettable qu'on ne l'ait pas décoré plu
tôt, puisque cette distinction devait coïnci
der avec sa mise au rancart — ou « à la re-
traite » en style diplomatique.

U. Maurigk Tic.

Gaietés et Tristesses électorales

« Quelques électeurs socialistes du qua
tier Latin avaient imaginé d'aller cherche
leur candidat aux élections municipales-
parmi les internés de l'asile de Bicètre. v

Eh, mais ! savez-vous que ce n'était pa
déjà si déraisonnable ! et leur candidat
s'il eût pu défendre lui-même sa candid»
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