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Adresser lettres et mandats à M. J. MADRE,
5, cité Bergère, Paris
Carnet d'un Sceptique
ratelier bien garni
Les journalistes, qui redoutent par-
dessus tout les jours de chômage des
Chambres, qui les laissent sans copie à
se mettre sous la dent, ne se plaignent
pas pour l'instant.
Ils ont des menus faits :
Gléo Sans Oreilles, dont on exploite
le nom pour faire envoyer, sans bourse
délier, des tableaux.de Milan à Pesth;
Les deux imbéciles qui, ayant déjà
quatre titres de noblesse — deux de plus
que de Baudry d'Asson — demandent
l'autorisation de s'en adjoindre encore
deux ;
Puis les accidents :
Un contre-poids du lustre qui se dé-
croche, écrabouille une femme et déglin-
que une douzaine de personnes ;
Les trois toréadors blessés à Béziers,
ce qui est fichtrement bien fait ;
Et enfin, la nouvelle affaire Gouffé : un
roman, cela. Il est seulement fâcheux
qu'on eût trop tôt découvert l'état civil
de la victime et pincé les assassins. Le
Petit Journal n'accepterait jamais un
roman savaté à la va-vite comme cela. Il
en aurait lait tirer quatre parties et cinq
cents feuilletons.
l'illustrissime guinot
Amboise a eu la joie de posséder, comme
au moyen-âge, le souverain de la
France.
Il s'agissait d'ériger à un onc'e de ce
souverain à guêtres blanches un buste
, sur un quai qui portai devant son
nom.
Ce Guinot n'était pas le premier venu.
Il fut maire,
Conseiller général,
Président du Conseil,
Député,
Sénateur...
Et avec tout cela, il sut rester profon-
dément inconnu.
Quel plus bel exemple de modestie ?. • •
Franchement, du moment où l'on a
érigé déjà quatre monuments à Carnot et
où l'on va lui en ériger un„£inquième à
Lyon, on peut bien en donner un à Am-
boise au bon Guinot.
les chevaux de retour
Gil Blas nous indique ce que sont de-
venus les gens impliqués dans les causes
retentissantes, depuis plusieurs années.
Mary Raynaud est chef du contentieux
dans une maison de commerce à Mont-
réal.
Fouroux est officier dans la marine chi-
lienne.
Raoul Canivet est à Alexandrie, direc-
teur du journal la Réforme.
Camille Dreyfus est associé de la mai-
son Alexandre Quint et Cie, à Grand-
Bassam.
Félix Martin construit des chemins de
fer au Japon.
Enfin le marquis de Nayve passe ses
journées aux Archives... sans doute à re-
cueillir des documents pour nuire à l'his-
toire de certains temps.
Voilà qui est bien.
Mais ne serait-il pas plus utile de nous
signaler tous les chevaux de retour à qui
l'on serre la main et donne du « cher
ami », sur le boulevard ?
belle coquille
Elle est du Temps :
* Le Liban, qui devait quitter la rade
dans la soirée pour Madagascar, ne par-
tira que demain matin ; le commandant
sera avisé en cours de route si les troupes
doivent être débarquées à Tananarive ou
à Majunga.»
Tananarive pour Tamatave, la coquille
est de taille.
Ce doit être une de celles de la mons-
trueuse qu'on a pêchée il y a une huitaine
à quelques lieues en mer I
wiskeytoriana
On continue à nous raser avec sa Gra-
cieuse Majesté :
« La reine Victoria, qui entre aujour-
d'hui dans la soixante-dix huitième année
de sa vie, a régné sur ses sujets pendant
cinquante-huit ans, onze mois et quatre
jours ; un seul souverain anglais a régné
plus longtemps, c'est son grand-père
George III, mais pendant la dernière par-
tie des cinquante-neuf années, trois mois
et quatre jours qu'il occupa le trône, on
sait que le prince de Galles (le futur
George IV) exerça la régence. Parmi les
ancêtres de Sa Majesté britannique,deux
seulement ont célébré leur jubilé :
Henry III, qui a régné cinquante-six ans;
Edouard III, cinquante ans et quelques
mois. »
Voilà qui est bien. Mais, quand elles
s'obstinent à vivre dans des proportions
aussi exagérées, à quel âge empaille-t-on
les reines d'Angleterre ?
Henry Vaudémont.
Liberté : oui; Licence : non!
Voilà trois raille ans — mettez-en six, sivous
voulez — que les hommes se gourment.se bat-
tent, s'égorgent pour arriver à trouver la meil-
leure forme de gouvernement [j'entends, par là,
un gouvernement quelconque qui donne satis-
faction au plus grand nombrej et ils n'ont en
core rien trouvé du tout ; m'est avis qu'il se
passera un long temps avant qu'ils aient mis la
main sur cet oiseau bleu.
Il y a, il est vrai, la République qui est incon-
testablement le gouvernement qui convient le
mieux... aux républicains; tout au moins à un
certain nombre, car enfin, il y a républicains et
républicains, comme il y a fagots et fagots.
Mais cette République, à laquelle on tient d'au-
tant plus qu'on serait parfaitement embarrassé
de mettre autre chose à sa place, ne m apparaît
pas — excusez la liberté grande — comme l'idéal
rêvé.
Je n'ai pas besoin de vous dire que je ne
parle pas de la République, en général, mais de
la nôtre, en particulier. Je m'incline respectueu-
sement devant le principe que je trouve admi-
rable, mais je regimbe devant l'application que
je déclare absolument désastreuse. Depuis vingt-
cinq ans, nos yeux ébaubis ont vu naître, patau-
ger et dégringoler deux cents ministères. Pro-
grammes alléchants, déclarations pompeuses,
réformes profondes, promesses sincères, tirades
patriotiques, on nous a tour à tour seriné toutes
ces rengaines. Est-ce que vous trouvez que cela
nous a beaucoup avancés?
Je vois que l'on condamne à un an de prison,
sur le papier, un homme qui a volé dix millions,
qu'il ne rendra pas, et que l'on fourre un mois
de clou, qu'il fera bel et bien, à un malheureux
dont le seul crime est de crever de faim et de
n'avoir pas de domicile. C'est comme cela qu'on
faisait aussi sous l'Empire. Alors, ce n'était pas
la peine...
Il n'y a qu'un point sur lequel on nous adonné
plus que nous ne demandions. Nous voulions
la liberté : on nous a fourré la licence.
« Je t'en avais comblé ; je t'en veux accabler.»
C'est pour cela que Fifine commence à faire
la retape à douze ans et que Gugusse s'établit
maquereau à quatorze. « Allez, a dit le Sauveur,
allez et reproduisez ! «Fifine et Gugusse sont en
règle avec leur conscience.
D'ailleurs cette précocité n'a rien qui vous
doive surprendre ; ce ne serait pas la peine
d'être les fils de nos papas si nous n'étions pas
un peu moins croûtes qu'eux. Jadis nos Agnès
attendaient d'avoir leurs quinze printemps son-
nés pour s'apercevoir que les enfants ne se fai-
saient pas par l'opération du Saint-Esprit.
Maintenant, elles ont à peine huit ans qu'el-
les s'en vont à la devanture du libraire d'en
tace où s'étalent, coloriées ou non, les images
éminemment suggestives de messieurs en à-poils
et de demoiselles en tout-nu. Il y a des gens
qui trouvent que la République adoucit les
mœurs; les grincheux sont d'avis qu'elle les
rend un peu plus sales. Est-ce que je devien-
drais grincheux ?
Ceci est pour le fond; la forme n'est pas
beaucoup plus propre, hélas I On ne peut faire
dix pas dans la rue sans entendre vingt fois le
mot célèbre de Cambronne, que pour plus de
commodité on a réduit à cinq lettres: m...ange.
Nous n'aimons pa3 à perdre notre temps; o la
garde meurt et ne se rend pas », c'était trop
loDg. Ou bien, si vous avez le malheur de
heurter un monsieur, il n'hésite pas une mi-
nute à vous traiter de fourneau et à vous ex-
pliquer succinctement que vous le faites ch...an-
ger de caractère, ou bien qu'il vous em...m'ene
à la campagne. On est talon-rouge ou on ne
l'est pas !
Je ne veux poser ni lapin ni axiome, et je ne
suis pas exigeant au point de demander que la
République soit bien élevée ou qu'elle ne soit
pas; cependant, s'il était possible qu'on net-
toyât quelques-unes des ordures qui déshono-
rent nos rues, il me semble que les gens qui
raisonnent et qui n'envisagent pas l'avenir sans
craintes, ne pourraient que s'en applaudir.
Madame la République, vous avez la parole ?
P. Darin.
<§hronique buissonnière
Audiffret-Pasquinade
Le gentil Roy, notre Sire — comme dirait
ja Jeanne d'Arc de l'abbé Garnier, qu'il De
faut pas confondre avec l'héroïque Pucelie
victime de ce Cauchon d'évèquede BeauvaiS
— S. M. in partibus Philippe VIII, dit Grand-
gousier, ayant rapporté d'Espagne une bonne
pjume de Tolède, vient d'éprouver, comme
on sajt, le besoin de s'en servir; et ces1
l'accadémicien duc d'Audiffret-Pasquier qt]i
a a écopé » de cette royale PMlippique, en sa
qualité de président du comité central con-
sultatif— ainsi nomrr.é, parce que « la pre-
mière Gamelle de France » a soupé de seS
consultations.
Elle le fit donc assavoir au noble duc
« son cher président-» par la lettre célèbre
livrée à la publicité par l'autre « cher W
feuille », que son nom même prédestinait à
cet office, en ce joli mois de mai.
Hâtons-nous de reconnaître avec une im-
partialité qui nous honore, que celte épltre
n'est pas » piquée des hannetons » — ce qui
fit tout d'abord douter de son authenticité;
certains incrédules se refusant à admettre
qu'elle eût échappé aux coléoptères qui han-
tent notoirement le plafond de l'élargi de
Glairvaux.
Mais il a bien fallu se rendre à l'évidence,
lorsqu'on vit le deslinataire de cette missive
fameuse se démettre de ses fonctions prési-
dentielles, plutôt que de se soumettre au*
risques et périls de l'impatience manifestée
par le prétendant anglo- mecklembourgeois
au trône de France.
-<(»)>-
On se souvient qu'à la mort de son peu
regretté père, le PMUppuant de Shee-House,
ce jeune indigène de Twickenham en pre-
nant la direction officielle de son escouade
monarchiste déclara héroïquement à ses in-
times : « Je serai Roy de France, ou je me
ferai casser la g.. .argamelle I »
Et de fait, si — par suite de circonstances
indépendantes de sa volonté — il n'a pu réa-
liser la première partie de son programmei
il a failli, à deux reprises, à Séville et à la
Mandria, faire aboutir la seconde. Mais-
ayant mal combiné son coup, il ne se cassa
que la jambe au lieu de la g.. .argoulette.
Il allait tenter de faire mieux, en se pré-
sentant à la députation de Maine-et-Loire,
en remplacement de son féal comte de Maillé,
lorsque les vieux « empêcheurs de voter e»
rond » de son parti — à commencer par
l'oncle d'Auma'e, dont il faut ménager l'hé-
ritage — débinèrent son truc et l'en dissua-
dèrent.
Et pourtant le temps presse ; car il s'agi1
de reprendre barre sur le cousin Henri —
bénévolement enrubanné par le ministère
Bourgeois — et qui s'apprête à entreprendre,
autour du trône hypothétique de France, le
voyage d'exploration commencé par Phi-
lippe-Egalité et achevé par Louis-Pbilippe,
traçant à la « branche cadette » l'itinéraire à
suivre pour couper la route à son aînée.
-<(♦)>-
L'heure est tellement solennelle que Mlle
Egérie Melba n'a pas hésité à se consacrer,
cette semaine, au rôle d'Ophélie,afin de pro-
voquer chez son Hamlet la remembrance du
dilemme souverain de son illustre compa-
triote : To le or not to be — « être ou ne pas
être »... Roy — fût-ce d'Yvetot, « fût-ce de
la plus modeste bourgade de France ; car
toutes lui sont également chères » et il brûle,
le royal insulaire d'outre-Manche, de mar-
cher sur les traces conquérantes de ses com-
patriotes Jameson, Cecil Rhodes et autres
pirates britanniques à charte royale. Mais
voilà, malgré tout son appétit, la France est
un morceau plus gros à avaler que le Trans-
vaal, qui nous montre, d'ailleurs, comme»1
les Républiques savent résister aux entre-
prises des flibustiers anglais de haut vob
tels que ce pseudo-Bourbon, portrait tout
craché de son père — avec Cette retouche
que de près, comme de loin, il a l'air, à la
fois d'un Allemand et d'un imbécile ».
U. Maurice Tic.
Chronique du Bien
Hercule Venduhaut, lundi dernier, a laisse
se noyer un pianiste.
Sa conduite est d'autant plus louable qu'il
est maître-nageur à la Samaritaine et avait»
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CARTONS POUR JOURNAUX
Cartons couverture molesquine ou perca-
line, clous et coins cuivre, titre du journal
en dorure.
Pris au bureau :
Grelot............2 75
Caricature........ 2 25
Charivari.........3 »
Courrier français. 2 5J)
Figaro illustré.... 3 »
Illustration.......2 50
fndic. des ch. de fer 2 »
Journal amusant. 2 50
journal illustré... 2 75
Journal pour rire. 2 »
Monde illustré.... 2 25
Nature............ 2 »
Nouvelle Revue... 1 75
Rev.d.Deux-Mon.. 1 75
Revue illustrée ... 2 50
Tour du Monde.. 2 »
Univers illustré... 3 >
Vie parisienne.... 1 »
Four les autres cartons, demander les prix.
Pour recevoir franco par colis postal, ajouter :
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Adresser lettres et mandats à M. J. MADRE,
5, cité Bergère, Paris
Carnet d'un Sceptique
ratelier bien garni
Les journalistes, qui redoutent par-
dessus tout les jours de chômage des
Chambres, qui les laissent sans copie à
se mettre sous la dent, ne se plaignent
pas pour l'instant.
Ils ont des menus faits :
Gléo Sans Oreilles, dont on exploite
le nom pour faire envoyer, sans bourse
délier, des tableaux.de Milan à Pesth;
Les deux imbéciles qui, ayant déjà
quatre titres de noblesse — deux de plus
que de Baudry d'Asson — demandent
l'autorisation de s'en adjoindre encore
deux ;
Puis les accidents :
Un contre-poids du lustre qui se dé-
croche, écrabouille une femme et déglin-
que une douzaine de personnes ;
Les trois toréadors blessés à Béziers,
ce qui est fichtrement bien fait ;
Et enfin, la nouvelle affaire Gouffé : un
roman, cela. Il est seulement fâcheux
qu'on eût trop tôt découvert l'état civil
de la victime et pincé les assassins. Le
Petit Journal n'accepterait jamais un
roman savaté à la va-vite comme cela. Il
en aurait lait tirer quatre parties et cinq
cents feuilletons.
l'illustrissime guinot
Amboise a eu la joie de posséder, comme
au moyen-âge, le souverain de la
France.
Il s'agissait d'ériger à un onc'e de ce
souverain à guêtres blanches un buste
, sur un quai qui portai devant son
nom.
Ce Guinot n'était pas le premier venu.
Il fut maire,
Conseiller général,
Président du Conseil,
Député,
Sénateur...
Et avec tout cela, il sut rester profon-
dément inconnu.
Quel plus bel exemple de modestie ?. • •
Franchement, du moment où l'on a
érigé déjà quatre monuments à Carnot et
où l'on va lui en ériger un„£inquième à
Lyon, on peut bien en donner un à Am-
boise au bon Guinot.
les chevaux de retour
Gil Blas nous indique ce que sont de-
venus les gens impliqués dans les causes
retentissantes, depuis plusieurs années.
Mary Raynaud est chef du contentieux
dans une maison de commerce à Mont-
réal.
Fouroux est officier dans la marine chi-
lienne.
Raoul Canivet est à Alexandrie, direc-
teur du journal la Réforme.
Camille Dreyfus est associé de la mai-
son Alexandre Quint et Cie, à Grand-
Bassam.
Félix Martin construit des chemins de
fer au Japon.
Enfin le marquis de Nayve passe ses
journées aux Archives... sans doute à re-
cueillir des documents pour nuire à l'his-
toire de certains temps.
Voilà qui est bien.
Mais ne serait-il pas plus utile de nous
signaler tous les chevaux de retour à qui
l'on serre la main et donne du « cher
ami », sur le boulevard ?
belle coquille
Elle est du Temps :
* Le Liban, qui devait quitter la rade
dans la soirée pour Madagascar, ne par-
tira que demain matin ; le commandant
sera avisé en cours de route si les troupes
doivent être débarquées à Tananarive ou
à Majunga.»
Tananarive pour Tamatave, la coquille
est de taille.
Ce doit être une de celles de la mons-
trueuse qu'on a pêchée il y a une huitaine
à quelques lieues en mer I
wiskeytoriana
On continue à nous raser avec sa Gra-
cieuse Majesté :
« La reine Victoria, qui entre aujour-
d'hui dans la soixante-dix huitième année
de sa vie, a régné sur ses sujets pendant
cinquante-huit ans, onze mois et quatre
jours ; un seul souverain anglais a régné
plus longtemps, c'est son grand-père
George III, mais pendant la dernière par-
tie des cinquante-neuf années, trois mois
et quatre jours qu'il occupa le trône, on
sait que le prince de Galles (le futur
George IV) exerça la régence. Parmi les
ancêtres de Sa Majesté britannique,deux
seulement ont célébré leur jubilé :
Henry III, qui a régné cinquante-six ans;
Edouard III, cinquante ans et quelques
mois. »
Voilà qui est bien. Mais, quand elles
s'obstinent à vivre dans des proportions
aussi exagérées, à quel âge empaille-t-on
les reines d'Angleterre ?
Henry Vaudémont.
Liberté : oui; Licence : non!
Voilà trois raille ans — mettez-en six, sivous
voulez — que les hommes se gourment.se bat-
tent, s'égorgent pour arriver à trouver la meil-
leure forme de gouvernement [j'entends, par là,
un gouvernement quelconque qui donne satis-
faction au plus grand nombrej et ils n'ont en
core rien trouvé du tout ; m'est avis qu'il se
passera un long temps avant qu'ils aient mis la
main sur cet oiseau bleu.
Il y a, il est vrai, la République qui est incon-
testablement le gouvernement qui convient le
mieux... aux républicains; tout au moins à un
certain nombre, car enfin, il y a républicains et
républicains, comme il y a fagots et fagots.
Mais cette République, à laquelle on tient d'au-
tant plus qu'on serait parfaitement embarrassé
de mettre autre chose à sa place, ne m apparaît
pas — excusez la liberté grande — comme l'idéal
rêvé.
Je n'ai pas besoin de vous dire que je ne
parle pas de la République, en général, mais de
la nôtre, en particulier. Je m'incline respectueu-
sement devant le principe que je trouve admi-
rable, mais je regimbe devant l'application que
je déclare absolument désastreuse. Depuis vingt-
cinq ans, nos yeux ébaubis ont vu naître, patau-
ger et dégringoler deux cents ministères. Pro-
grammes alléchants, déclarations pompeuses,
réformes profondes, promesses sincères, tirades
patriotiques, on nous a tour à tour seriné toutes
ces rengaines. Est-ce que vous trouvez que cela
nous a beaucoup avancés?
Je vois que l'on condamne à un an de prison,
sur le papier, un homme qui a volé dix millions,
qu'il ne rendra pas, et que l'on fourre un mois
de clou, qu'il fera bel et bien, à un malheureux
dont le seul crime est de crever de faim et de
n'avoir pas de domicile. C'est comme cela qu'on
faisait aussi sous l'Empire. Alors, ce n'était pas
la peine...
Il n'y a qu'un point sur lequel on nous adonné
plus que nous ne demandions. Nous voulions
la liberté : on nous a fourré la licence.
« Je t'en avais comblé ; je t'en veux accabler.»
C'est pour cela que Fifine commence à faire
la retape à douze ans et que Gugusse s'établit
maquereau à quatorze. « Allez, a dit le Sauveur,
allez et reproduisez ! «Fifine et Gugusse sont en
règle avec leur conscience.
D'ailleurs cette précocité n'a rien qui vous
doive surprendre ; ce ne serait pas la peine
d'être les fils de nos papas si nous n'étions pas
un peu moins croûtes qu'eux. Jadis nos Agnès
attendaient d'avoir leurs quinze printemps son-
nés pour s'apercevoir que les enfants ne se fai-
saient pas par l'opération du Saint-Esprit.
Maintenant, elles ont à peine huit ans qu'el-
les s'en vont à la devanture du libraire d'en
tace où s'étalent, coloriées ou non, les images
éminemment suggestives de messieurs en à-poils
et de demoiselles en tout-nu. Il y a des gens
qui trouvent que la République adoucit les
mœurs; les grincheux sont d'avis qu'elle les
rend un peu plus sales. Est-ce que je devien-
drais grincheux ?
Ceci est pour le fond; la forme n'est pas
beaucoup plus propre, hélas I On ne peut faire
dix pas dans la rue sans entendre vingt fois le
mot célèbre de Cambronne, que pour plus de
commodité on a réduit à cinq lettres: m...ange.
Nous n'aimons pa3 à perdre notre temps; o la
garde meurt et ne se rend pas », c'était trop
loDg. Ou bien, si vous avez le malheur de
heurter un monsieur, il n'hésite pas une mi-
nute à vous traiter de fourneau et à vous ex-
pliquer succinctement que vous le faites ch...an-
ger de caractère, ou bien qu'il vous em...m'ene
à la campagne. On est talon-rouge ou on ne
l'est pas !
Je ne veux poser ni lapin ni axiome, et je ne
suis pas exigeant au point de demander que la
République soit bien élevée ou qu'elle ne soit
pas; cependant, s'il était possible qu'on net-
toyât quelques-unes des ordures qui déshono-
rent nos rues, il me semble que les gens qui
raisonnent et qui n'envisagent pas l'avenir sans
craintes, ne pourraient que s'en applaudir.
Madame la République, vous avez la parole ?
P. Darin.
<§hronique buissonnière
Audiffret-Pasquinade
Le gentil Roy, notre Sire — comme dirait
ja Jeanne d'Arc de l'abbé Garnier, qu'il De
faut pas confondre avec l'héroïque Pucelie
victime de ce Cauchon d'évèquede BeauvaiS
— S. M. in partibus Philippe VIII, dit Grand-
gousier, ayant rapporté d'Espagne une bonne
pjume de Tolède, vient d'éprouver, comme
on sajt, le besoin de s'en servir; et ces1
l'accadémicien duc d'Audiffret-Pasquier qt]i
a a écopé » de cette royale PMlippique, en sa
qualité de président du comité central con-
sultatif— ainsi nomrr.é, parce que « la pre-
mière Gamelle de France » a soupé de seS
consultations.
Elle le fit donc assavoir au noble duc
« son cher président-» par la lettre célèbre
livrée à la publicité par l'autre « cher W
feuille », que son nom même prédestinait à
cet office, en ce joli mois de mai.
Hâtons-nous de reconnaître avec une im-
partialité qui nous honore, que celte épltre
n'est pas » piquée des hannetons » — ce qui
fit tout d'abord douter de son authenticité;
certains incrédules se refusant à admettre
qu'elle eût échappé aux coléoptères qui han-
tent notoirement le plafond de l'élargi de
Glairvaux.
Mais il a bien fallu se rendre à l'évidence,
lorsqu'on vit le deslinataire de cette missive
fameuse se démettre de ses fonctions prési-
dentielles, plutôt que de se soumettre au*
risques et périls de l'impatience manifestée
par le prétendant anglo- mecklembourgeois
au trône de France.
-<(»)>-
On se souvient qu'à la mort de son peu
regretté père, le PMUppuant de Shee-House,
ce jeune indigène de Twickenham en pre-
nant la direction officielle de son escouade
monarchiste déclara héroïquement à ses in-
times : « Je serai Roy de France, ou je me
ferai casser la g.. .argamelle I »
Et de fait, si — par suite de circonstances
indépendantes de sa volonté — il n'a pu réa-
liser la première partie de son programmei
il a failli, à deux reprises, à Séville et à la
Mandria, faire aboutir la seconde. Mais-
ayant mal combiné son coup, il ne se cassa
que la jambe au lieu de la g.. .argoulette.
Il allait tenter de faire mieux, en se pré-
sentant à la députation de Maine-et-Loire,
en remplacement de son féal comte de Maillé,
lorsque les vieux « empêcheurs de voter e»
rond » de son parti — à commencer par
l'oncle d'Auma'e, dont il faut ménager l'hé-
ritage — débinèrent son truc et l'en dissua-
dèrent.
Et pourtant le temps presse ; car il s'agi1
de reprendre barre sur le cousin Henri —
bénévolement enrubanné par le ministère
Bourgeois — et qui s'apprête à entreprendre,
autour du trône hypothétique de France, le
voyage d'exploration commencé par Phi-
lippe-Egalité et achevé par Louis-Pbilippe,
traçant à la « branche cadette » l'itinéraire à
suivre pour couper la route à son aînée.
-<(♦)>-
L'heure est tellement solennelle que Mlle
Egérie Melba n'a pas hésité à se consacrer,
cette semaine, au rôle d'Ophélie,afin de pro-
voquer chez son Hamlet la remembrance du
dilemme souverain de son illustre compa-
triote : To le or not to be — « être ou ne pas
être »... Roy — fût-ce d'Yvetot, « fût-ce de
la plus modeste bourgade de France ; car
toutes lui sont également chères » et il brûle,
le royal insulaire d'outre-Manche, de mar-
cher sur les traces conquérantes de ses com-
patriotes Jameson, Cecil Rhodes et autres
pirates britanniques à charte royale. Mais
voilà, malgré tout son appétit, la France est
un morceau plus gros à avaler que le Trans-
vaal, qui nous montre, d'ailleurs, comme»1
les Républiques savent résister aux entre-
prises des flibustiers anglais de haut vob
tels que ce pseudo-Bourbon, portrait tout
craché de son père — avec Cette retouche
que de près, comme de loin, il a l'air, à la
fois d'un Allemand et d'un imbécile ».
U. Maurice Tic.
Chronique du Bien
Hercule Venduhaut, lundi dernier, a laisse
se noyer un pianiste.
Sa conduite est d'autant plus louable qu'il
est maître-nageur à la Samaritaine et avait»