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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 26.1896

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https://doi.org/10.11588/diglit.6806#0094
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LE GRELOT

LE

GRELOTJ3RATUIT

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'Figaro..................

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"Jour ....................

"Journal.................

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"Libre Parole.............

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"Monde illustré..........

Monde moderne.........

"National................

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"Paix....................

•Parts....................

Patrie...................

Petit Journal...........

"Petites Affiches..........

Petite Pépublique.......

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"Rappel..................

"Revue illustrée..........

'Bévue des Deux Mondes
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Siècle....................

'Soleil...................

Temps...................

"Tour du Monde.........

Univers .................

Vie parisienne..........

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6 mois 3 mois

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Pris au

Grelot............2 75

Caricature........ 2 25

Charivari.........3 »

Courrier français. 2 50
Figaro illustré.... 3 »

Illustration.......2 50

Indic. desch.de/er 2 »
Journal amusant. 2 50
Journal illustré... 2 75

bureau t

Journal pour rire. 2 >
Monde illustré.... 2 25

Nature............2 »

Nouvelle Revue... 1 75
Rev.d.Deux-Mon.. 1 75
Revue illustrée ... 2 50
Tour du Monde.. 2 s
Univers illustré... 3 î
Vie parisienne.... 2 »

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5, cité Bergère, Paris

Carnet d'un Sceptique

la chambre dès empaillés

Ceux qui comptaient sur la rentrée des
Chambre?, pour satisfaire leur fol amour
de boucan, ont été littéralement volés
comme dans un bois.

Les premiers jours se sont accomplis
en véritable lune de miel.

On a bien posé quelques questions aux
nouveaux maroquinés.

Mais ils ont répondu qu'ils ne connais-
saient pas à fondlaqr,estion,altendarjtdes
renseignements importants, qu'ils ne
pouvaient tarder à recevoir. Et... natu-
rellement, ils demandaient un sursis 1

Naturellement aussi, le sursis était
accordé. Que diable, aussi, Barthou ne
peut pas tout savoir !..

Mais patience, nous ne perdrons, paraît-
il, rien pour attendre.

Les foudres oratoires sont bien au sec
et ne se rouilleront pas. On le va voir et
les ministres n'ont qu'à se bien tenir. Je
ne donnerais pas quatre sous de leur
peau !

guesdistes et millerandistes

Jules Guesde veut décidément que le
vrai socialisme,, le seul qui blanchisse en
vieillissant soit le Guesdisme.

Ce Dieu à large barbe a de nombreux
sectaires en province et pour rien au
monde il ne voudrait déchoir de sa gloire
de chef d'école. Longtemps il fut tout
seul de son groupe et je me rappelle avec
quelle verve, il y a une dizaine d'années,
Rochefort le blaguait, en le montrant en
train de promener son Guesdisme pendant
la guerre et la Commune, dans les rues
de Montpellier, loin, oh! bien loin, des
boulets, des biscaïens et des pelotons
d'exécution.

Donc il a revendiqué son guesdi'ine en
un punch offert aux municipa'ités socia-
1 stes guesdistes.

Millerand, de son côté, dans un ban-
quet, a reconnu lê» services rendus par
les vieux socialistes, mais affirmé la**
nécessité d4un groupement moins exclu-
siviste, f)lus tolérant, plus abordable.

Là-dessus, les bons bourgeois rigolent,
croyant que; pendant que» les deux clans
se battent, .ils auront bon ternp?* Erreur.
Ils sont d'accord sur un point: démolir
le bourgeois. Ils ne se battront pas avant
d'avoir Tait de ce rêve une réalité.

Pas consolant, mais y^al. , ~»

madécasseries

Le projet Hanotaux apporté à la Cham-
bie en a dit plus qu'un long poème sur
l'esprit de suite et l'intelligence de notre
ministère des Affaires étrangères.

Voici qui n'est pas fait pour déparer la
collection :

« Le ministre de Ja guerre vient de
fixer la composition du détachement de
gendarmerie qui formera la prévôté de
Madagascar et qui devra s'embarquer à
Marseille le 10 juin. •■' ^

« Le lieutenant Comte, de la garde
républicaine, commandera ce détache-
ment.

« L'arme à pied comprendra deux bri-
gadiers, deux gardes républicains et deux
gendarmés^ l'arme à cheval, deux briga-
diers, quatre gardes républicains et cinq
gendarmes ».

Savourez-moi, je vous prie, la compo-
sition de ce détachement.

Pour treize hommes, il y a cinq offi-
ciers. Si la proportion est la même par-
tout, comment s'étonner que notre armée
coloniale nous coûte les yeux de la tête 1

le gueuleton du tsar

Le gueuleton en plein air offert par le
Tsar à ses féaux et amis sujets, a débuté,
comme on sait par une bousculade mons-
tre, qui a coûté la vie à près de 1.200 hom-
mes et à 7 à 800 femmes et enfants par-
dessus le marché.

Je n'apprécierai nullement cette catas-
trophe, les foules étant les mêmes par-
tout.

A Paris, la Ville-Lumière, que des cir-
constances semblables se présentent, on
obtiendra les mêmes résultats.

On aura au moins autant de femmes et
d'enfants et peut-être même — ô joie!..
quelques centaines de bicyclistes record-
men.

a propos de mirabeau

C'est curieux comme nos édiles ont la
mémoire courte ou comme ils ignorent
leur histoire de la façon la plus crasse.

Les voilà qui ont laissé baptiser un
nouveau pont: pont Mirabeau.

Et qui commandent au sculpteur Injal-
bert une statue de Mirabeau, pour la
mettre au Panthéon, à ce Panthéon, dont
ses os furent tirés, puis jetés à la voierie,
quand on eut découvert dans l'armoire de
fer les preuves irréfutables de la trahison
du Gambetta de l'époque.

A quand le pont et la statue deDumou-
riez et de Bazaine?..

o humanité!..

Que de fumisteries on commet en ton
nom !

Oyez plutôt ce passage du Temps, jour-
nal grave et incapable de conter des bali-
vernes.

« De nouveaux ordres ont été donnés
par le secrétaire d'Etat pour l'intérieur
relativement aux quatre condamnés à
mort dont l'exécution avait d'abord été
fixée au mardi 9 juin. Seaman, l'assassin
de Whitechapel, est actuellement si malade
qu'il a fallu d'urgence le transporter à l'in-
firmerie de la prison, où les médecins le
soignent avec un zèle admirable et ne
négligent rien pour le rétablir au plus
tôt. On craint qu'il ne soit pas complète-
ment guéri pour le 9 du mois prochain,
et, si son état de santé ne lui permettait
d'être pendu ce jour-là, son exécution
serait retardée.

. cf Fowler et Milson, qui se portent à
ravir, seront pendus décidément mardi
en huit.

« Quant à la femme Annie Dyer, le
bourreau Billington a demandé à ne l'exé-
cuter que le lendemain mercredi, et il est
probable qu'il sera déféré à son désir. »

Charmant n'est-ce pas ce bourreau qui
prend ses aises et ajourne un pendu.

Adorable le zèle admirable des méde-
cins.

Et comme toute cette réalité laisse bien
loin derrière soi la fantaisie de Jean Hi-
roux disant:

— J'ai bien peur que mon état de santé
ne me permette pas de subir l'opération
aujourd'hui.

Henry Vaddémont.

—-♦s. —:-

•Je leur en Merai ûu poulet !...

Pendant que les membres de notre mission à
Moscou se font colloquer des piaques diverses
en sky et fourrent notre Légion d'honneur à un
tas de messieurs en off\ pendant que les mou-
ji'ks s'écrabouillent, pour s'arracher des ronds
de saucisson ; pendant que l'ex-farouche Pas-
chal Grousset, ex-délégué aux affaires étran-
gères de la Commune, invite le Président de la
République — ce qui, par parenthèse, me sem-
ble excessivement rigolo — à assister aux fêtes
du huitième lendit de Paris; les pauvres diables
crevant de faim, qui volent un petit pain d'un
sou, se voient condamnés à six jours de prison
et le sous-Héraud, qui emballa si bêtement le
jeu»e Delahaeff, se fait régaler de poulet par un
commissaire de police facétieux.

Parfaitement, du poulet ! s!il s'était agi de
vous ou de moi, on nous eut simplement donné
du bœuf aux haricots ; mais un assassin de
marque, mérite des égards. J'aime à supposer
que ce poulet fut arrosé d'un vin généreux?
M. Cochefert a trop le sentiment des convenan-
ces pour s'être oublié au point d'offrir à M. Au-
bert de la piquette à neuf sous le litre. Quant
au havane, il va de soi qu'il a terminé'la petite
festa.

N'en déplaise à Alphonse Karr, si nous cou-
pons'-erîcore le cou à Messieurs les assassins,
nous avons, du moins, pour eux tous les égards
compatibles avec. Demandez un peu à la petite
chatte Moussette, pour voir. J'avoue que les
larmes me sont venues aux yeux lorsque j'ai
appris le beau dévouement des employés de la
prison de Cherbourg. Comme vous pouvez n'être
pas au courant de la chose, je vous apprends
que Marguerite Dubois, la chatte d'Aubert —
de M. Aubert, veux-je dire — avait emmené sa
chatte Moussette au clou, où elle fit plusieurs
petits (Moussette, bien entendu). En voilà des
gardes-chiourme aimables. Allons, encore une
institution qu'on a calomniée 1

Je ne suis pas fâché de savoir cela. J'ai une
petite ménagerie chez moi : chien, chat oiseaux,

etc.; si jamais on me met à l'ombre, j'emniêDe
ma smala — pour me distraire !

La justice a parfois de bien cruels devoirs &
remplir. Condamner à la prison un malheureu*
qui vole un morceau de pain... Il me sembla
que je n'aurais jamais pu avoir ce courage e*
je plains sincèrement les magistrats qui se son*
crus obligés de sévir contre ce pauvre diable-
Il est vrai qu'ils ignorent vraisemblablement
ce que c'est que d'avoir le ventre creux, et c'est
tant pis: cela les rendrait plus humains, peut'
être.

Tout de même, nous vivons dans un singulie'
temps, et le cabotinage nous gagne de plus
plus. Car, quel nom donner à ces prévenant9
stupides pour de vulgaires assassins. Du poil'
let à Aubert 1 Marguerite Dubois emmenant s»
chatte en prison ! C'est trop ! Messieurs de '*
police, on seit que vous êtes régence, mais >'
ne faut abuser de rien. Je ne vous demandé
pas de bourrer de coups de poings ces intéres-
santés victimes de la Société; je sais que voUs
réservez ces témoignages de sympathie aux ba-
dauds inoffensifs, un morceau de bouilli ou di1
fromage d'Italie arrosé d'un verre d'eau claire
me parait suffisant. Vous cmbliez que c'e»*
nous, contribuables, qui payons ces agapes «*
que c'est embêtant de payer du poulet à deS
chenapans alors qu'on n'en mange pas soi'
même.

Pendant que j'y suis, je vais me payer Ie
plaisir de griffer un peu nos grands confrères-
Ils n'ont donc pas de copie à se mettre sous I*
dent, qu'ils encombrent leurs colonnes d'intef
minables tartines sur la malle de CouvM*f
C'est peut-être intéressant le premier joOr<
mais huit jours de suite, non; du moins leS
commérages me semblent médiocrement ama'
sants, Cette manière de mettre un bandit sUf
un piédestal est, à mon avis, fâcheuse à toUs
les points de vue.

Ah ! si ce bon Alphonse Karr voit tout celf■
de là-haut, comme il doit se faire du mauvais
sang. Nous sommes loin du temps où ce spir''
tuel écrivain, combattant l'abolition de la pei»6
de mort, s'écriait « Que Messieurs les assas'
sins commencent ! » (à ne pas assassiner). '*
n'y a pas d'apparence qu'ils commencent d«
sitôt, si nous persistons à emplir les airs d*
bruit de leurs aimables exploits. Nous faisofl'
de ces chourineurs presque des personnages-
C'est inepte !

Je leur en f...icherai du poulet I

P. Darin.

Chronique buissonnière

L'Eternelle essorillée

On sait quelle mésaventure vient d'advenf
à Mlle Gléo de Mérode, la danseuse bien co0'
nue de l'Opéra... et des visiteurs du SaWl
de sculpture.

« Une aventurière a acheté sous son noiH;
à Milan, un certain nombre de tableaux qu'
ont été expédiés à Pest et qui n'ont pas
payés. »

Une galerie de Botlicelli, sans doute,

« Avisé du fait par le parquet de Mil»0'
M. Lascoux, juge d'instruction, agissant p*r
voie de commission rogaloire, a prié Mlle Clé0
de Mérode de se présenter à son cabinet afl°
de lui fournir des renseignements sur cet'0
affaire dont elle ignorait le premier mot. »

Et l'on ne peut suspecter la sincérité àe
Mlle Gléo de Mérode, qui n'a rien de cad1:
pour personne — excepté ses oreilles, Qu'
ne sont, du reste, pas en cause.

Mais si j'avais été de M. le juge d'inslrd0'
tion Lascoux — afin de bien m'amuser &6
l'identité du charmant témoin — j'eus esté,
sa comparution dans le costume que lui a sl
coquettement drapé le statuaire Palguière--'
imité de celui qui seyait si bien à sa comP*'
triote, Geneviève de Brabant, dans la for"
légendaire où elle fuyait les persécutions
traître Galo.

Quoi qu'il en soit « Mlle Gléo n'a pu que
répondre qu'on avait abusé de son nom. » ^
qui ne fût pas arrivé si elle avait pu le cacbf
aussi soigneusement que ses organes aud'"
tifs.

-<(•)>-

Pour ceux qui se perdent en conjecturé
sur le motif de cette dernière dissimulaU0
obstinée, nous avons cru devoir n"^
en référer aux lumières surnaturelles "
Mlle Gouesdon, qui a daigné interroger l'aO^
Gabriel sur cette piquante particularité, j
Il lui a été révélé par son céleste interl0.
cuteur que Mlle de Mérode descend d'^
vieille souche royale — ce qui n'est pas p'
surprendre: qui se ressemble, s'assemble ,(
dont le glorieux chef et fondateur ne sel*>
autre que S. M. Midas, roi de Phrygie, d°
on connaît la renommée fabuleuse, chant
— aux temps mythologiques — par
roseaux des rives du Pactole. ^
Mlle Gléo de M...idas (Mérode en uam»,J.t

hérita du double don divin qui caractériS
son royal ancêtre de race païenne : coi» ,
lui, elle change en or tout ce qu'elle touç^
mais, comme lui encore, elle se croit oblté
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