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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 26.1896

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https://doi.org/10.11588/diglit.6806#0142
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LE GRELOT

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"Figaro..................

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"Intransigeant...........

"Jour....................

"Journal.................

Journal des Débals......

Journal officiel..........

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"Liberté..................

"Libre Parole.............

"Matin...................

"Monde illustré..........

Monde moderne.........

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"Paris....................

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Petit Journal...........

'Petites Affiches..........

Petite République.......

Poste....................

'Radical.................

"Rappel..................

"Revue illustrée..........

"Bévue des Deux Mondes
"Semaine financière......

Siècle....................

"Soleil...................

Temps...................

"Tour du Monde.........

Univers.................

Vie parisienne..........

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CARTONS POUR JOURNAUX

Cartons couverture molesquine ou perca-
line, clous et coins cuivre, titre du journal
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Pris au bureau :

Grelot............2 75

Caricature........2 25

Charivari.........3 •

Courrier français. 2 50
Figaro illustré.... 3 »

Illustration.......2 50

Indu:, des ch. de fer 2 »
' Journal amusant. 2 50
îJournal illustré... 2 75

Journal pour rire. 2 »
Monde illustré.... 2 25

Nature............2 »

Nouvelle Revue... I 75
Rev.d.Heux-Mon.. 1 75
Renie illustrée ... 2 50
Tour du Monde ..2 »
Univers illustré... 3 »
Vie parisienne.... 2 »

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5, cité Bergère, Paris

Carnet d'un Sceptique

IL VA VENIR !

La prochaine arrivée du Tsar met
toutes les lêtes à l'envers. Journa'irtes,
directeurs de chemins de fer, ingénieurs,
architectes et employés de la Ville ne sa-
vent à qui entendre.

Les grands, les moyens et même les pe-
tits journaux font une cagnotte pour offrir
à notre illustre allié un objet d'art dont il
doit avoir grand besoin, et une adresse
collective contenant, par ordre alphabé-
tique, les noms de tous les journaux qui
auront contribué à ce don solennel.

Si cette attention délicate ne le ravit
pas d'aise, il y aura de la malice au jeu.

La Compagnie de l'Ouest, qui aura l'hon-
neur de transporter l'impérial visiteur,
cherche depuis quinze jours, sans la trou-
ver, une gare présentable.

Il faut pourtant qu'il descende quelque
part.

Les ingénieurs auscultent anxieuse-
ment les rails, tâtent les cailloux de la
voie, tapotent les roues des wagons et as-
tiquent les locomotives.

Dieu ! s'il allait dérailler ! 1

Les architectes contemplent avec déso-
lation les quinze cent mille francs de mor-
ceaux de bois dont on a recouvert l'Arc-
de-Triomphe. Le faire passer sous cette
forêt d'allumettes !

Horrible ! ! !

Les employés de la Ville se dépensent
avec une activité fébrile. On bichonne les
rues ; on dépave par ci; on repave par-là.
On va immerger dans la Seine un nombre
respectable d'hectolitres d'eau-de-Colo-
gne — de Jean-Marie Farina, bien entendu
— afin que notre fleuve ne schlingue pas
trop quand il entrera.

Il se pourrait même qu'on saupoudrât
les toits des maisons de poudre de riz,
afin de lui donner l'illusion de sa neige
nationale.

Sipristi! Pourvu que le soleil d'Auster-
litz ne se montre pas ce jour-là 1

RIEN N'EST SACRÉ POUR... UN SAVANT

Le R. P. Scheil, de Constantinople —
je vous demande un peu de quoi il se
mêle ? — a découvert la correspondance
échangée, il y a deux mille cinq cents
ans, entre un roi de Babylone et un roi
de Laru, son vassal.

Il est joli, le^progrès 1

Si on ne peut plus écrire des gentilles-
ses à sa bonne amie sans être exposé à
voir un savant escalader le mur de sa vie
privée vingt-cinq cents ans après, vous
conviendrez que c'est embêtant.

La maison d'un honnête homme doit
être de verre, a dit un moraliste ; soit,
mais à la condition qu'il y ait un petit
coin avec du verre dépoli, parce que...-

Suffit, je me comprends.

LA.MÈRE IBRAHIM

Savez-vous que c'est bien drôle qu'une
vieille farceuse puisse, durant vingt ans,
se ficher à ce point de ses contempo-
rains.

Cette bonne femme n'était pas plus
Ibrahim que cantinière et pas plus che-
valier de la Légion d'honneur que mé-
daillée de la médaille militaire ; elle était
roublarde, simplement.

Le Président de la République en est
pour son tonnelet, qu'il a bel et bien payé
cinq cents francs, la municipalité de Vi-
chy pour sa concession àperpette et nous
pour notre courte honte.

Si c'est permis de se laisser jobarder
ainsi !

VEINARD DE PRUSSIEN I

Il n'y en a que pour eux, ma parole !
Faire sauter deux fois de suite la banque
à Ostende. Mazette !

— Dis donc, monsieur l'artiste du Théâ-
tre royal de Hanovre, c'est le moment ou
jamais de nous rendre quelques-unes de
nos pendules.

Mais, fais-les nettoyer avant, hein 1

LES VOITURES AU PÉTROLE

Enfin ! Les voilà donc autorisées à sta-
tionner sur la voie publique.

Je ne sais si vous êtes de mon avis,
mais il me semble que depuis quelque
temps on ne se faisait plus écraser qu'à
de rares intervalles. Les cochers deve-
naient presque adroits et les Compagnies
d'assurances sur la vie faisaient des affai-
res d'or.

Ça ne pouvait pas durer.

Je vous recommande ces voitures au pé-
trole... quand vos belles-mamans auront
des courses à faire.

LA VOILA BIEN, LA VIE !

La vie, c'est le commencement de la
mort !

Cette pensée, cette La Palissade si vous
voulez, m'est suggérée par les deux peti-
tes histoires que voici :

A Brest, un perruquier — il est vrai
qu'il est de Bergerac, ce qui est une ex-
cuse — est allé raser un dompteur dans
la cage de ses lions. Le public a fait une
ovation à cet idiot.

Qui est-ce qui est le plus bête, du pu-
blic, du Figaro ou des lions ?

Hum I Je crois bien que ce sont les
derniers.

En Angleterre, quatre ouvriers pre-
naient leur repas dans une cabane éta-
blie à l'extrémité d'une voie de garage,
une locomotive se trompe de chemin et
vient brutalement écrabouiller les pau-
vres diables.

La voilà, la vie ; la voilà bien 1

Un abruti de barbier sort sain et sauf
d'une cage aux lions où il n'avait que
faire de fourrer son nez et des malheu-
reux qui déjeûnaient tranquillement re-
çoivent quatre-vingts unités dans leur
assiette.

La voilà la vie ; la voilà bien !

O. Revoir.

LA PRESSE ET LE TSAR

le président hébrard. — Messieurs et chers
confrères, vous n'ignorez pas que le Sar s'a-
vance. , pardon, le Tsar, et...

jules guesde. — Tsar qui s'avance, Tsar qui -.

voix nombreuses. — A la porte, le « sans
patrie » 1

jules, d'une voix éclatante. — Les peuples
sont pour nous des frè...è...res...

(Interruptions véhémentes et bigarrées : As-
seyez-vous dessus! A Berlin I Enlevez-le !— On
enlève Jules.)

le président hébrard. — Je poursuis : il s'a-
git de faire à l'auguste souverain...

cassagnac. — Vive l'Empereur !

une voix. — D'Occident?

cassagnac. — Je m'en fiche 1 Pourvu que ce
soit un Empereur.

LE président hébrard. — Je continue à con-
tinuer... de faire à l'auguste souverain qui...

mézières. — ...Poursuit si bien la politique
de son augustère père.

Eugène dufeuille. — Pardon ! de son Alexan-
dre de père.

le vice-président ranc — Alexandre ou Au-
guste... ,

le président hébrabd. — C'est kif-kif, par-
faitement; il faut donc quand même...

déroulèdes, se dressant et agitant les pans
de sa redingote. — Oh ! oui1 Quand même 1

le président hébrard. — Permettez...

déroulèdes. — Vive la Pol... Vive l'Alsace,
Monsieur !

lucien-victor meunier. — Et la Lorraine?
déroulèdes. — Totor a raison; la justice
veut...

Alphonse humbert. — La Justice ? cette
grande prostituée !

m. hervé. —. Vous avez donc envie de retour-
ner à Nouméa ?

le président hébrard. — Messieurs, nous
n'aboutirons jamais, si tous interruptionnons
de la sorte. Permettez-moi de re-recontinuer. Il
s'agit de faire à notre illustre allié une réception
qui..., une réception que..., enfin, une récep-
tion...

voix nombreuses. — Très bien !
le président hébrard. |— Où le ferons-nous
descendre ?

jules guesde, qui s'est glissé subrepticement
dans la salle. — Boulevard Sèbastopol !
{Explosion d'apostrophes indignées.)

le président hébrard. — Il faut déplorer...
le vice-président ranc. — Oh !" oui, déplo-
rons !

mézières. — C'est une infamie!

eugène dufeuille. — Vivel...

cassagnac. — ...l'Empereur !...

une voix. — Lequel ?

cassagnac — Je m'en fiche 1

déroulèdes. — Et la Pol..., l'Alsace? Oh!
Quand même !

lucien-victor meunier. — Oui! oui! mar-
chons ! tout de suite ! je suis prêt ! Oh ! l'indici-
ble joie de s'en aller du côté des champs de ba-
taille, vers les balles...

une voix. — Faut conduire Totor chez Pas-
teur I

le président hébrard.,— Messieurs,Je v0"e
en prie, ne perdons pas un temps précieux *
Tsar s'avance...

jules guesde, entrebâillant la porte. — Tsa
qui s'avance...

de toutes parts. — A mort Yanarchisse ! ,..

le président hébrard'. — ...Après tout, 1ul
descende rue Maubuée, port Saint-Nicolas. - ,

jules guesde, re-rouvrant la porte. — A&'
ah!ah !

le pbésident, exaspéré. — Si tu reviens e°'
core, ji! mets tes lunettes à prix !

...ou avenue de la Grande-Armée, cela impofîe
peu. Ce qu'il faut, messieurs, c'est que Par,s
revête ses plus beaux atours, c'est qu'il ét»)'
aux yeux émerveillés de notre admirable
— admirable ! je n'ai pas encore employé ce
mot! —les splendeurs ignorées qui...

o. revoir. — Mon président, pefnlettez-m0'
de vous signaler une...

lépine. — Une splendeur? où donc, que j"T
courre ?

o. revoir. - Cité Bergère, devant l'hôtel.A11
Grelot.

le président, charmé. — Et çette splendeur?1'.:
o. Revoir. — C'est une iranehe de melon <3tt'

mijote dans le ruisseau depuis quinze jours.
le président, sévère. — Qu'est-ce à dire, 1^'

pine ?

lépine, terrifié. — M. le président... Je-'

Quoi?... Ah!...

le président, grave. — Allez, Monsieur, r0'
lez et nettoyez. (A part.) Dieu! si Nicolas s<!
doutait ! ! !...

P. Darin.

Chronique buissonnière

« Petit bleu » de Prusse

Si nous en croyons l'antique chronique
athénienne, Alcibiade — pour attirer sur 1°'
l'attention publique — fit couper la quei^
de son chien, une bête magnifique, qui lu'
avait coûté 7.000 drachmes et faisait l'adm'"
ration de ses concitoyens. Renchérissant sil'
cet exemple célèbre et classique, afin d'ép»'
ter ses contemporains et de violer la renonv
mée, un certain P. T., littérateur aussi décaJ
dent qu'inconnu — à qui ses initiales vo°l
trop bien pour que nous tirions son nom de
sa légitime obscurité — vient de pratiqué
sur lui-môme l'ablation opérée par le bril'
lant général grec sur son superbe toutou.

Il faut s'être, en effet, complètement émaS'
culé pour — étant Français — avoir écrit ^
la Gazette de Francfort la lettre cynique et
avachie, que cet en...Wildé de frais vieflt
de déposer le long des colonnes de cette î^'
tung bocharde, et émettant cette turpitude
ethnographique ;

« Que c'est la langue qui fait la nation3"
lité, et que la France n'avait aucun droil
« sur deux provinces qui n'étaient françai"1
c ses que de nom etqui.en réalité, n'avale'1"
« ni notre caractère national, ni même l6
« génie de notre langue. j

En fait de langue, celle qui s'agit^ aus*1
pâteusement dans la bouche — d'égout "j
de cet esthète gâteux s'est volontairemel11
consacrée, comme on voit, à la répugnant
besogne de lécher les lourdes bottes de 1*
civilisation allemande, de l'art allemand, 4e
la philosophie et de) l'avenir scientifique qy0
nous devons à Bismarck et à Moltke.

Ce nauséeux thuriféraire germaniaque ge
réjouit de, la défaite qui nous a valu « deS
avantages moraux ». L'Allemagne, en noUâ
volant, en persistant à garder nos deux pr°'
vinces, « nous rend un grand service et sef'
la cause de la civilisation. »

Absolument comme le méprisable litti'-
raté — qui vient d'y conquérir de la sor^
ses lettres de grande naturalisation — s«jl
la cause du patriolisme français, en écceU'
rant nos jeunes générations du spectacle ré'
pulsif de sa dégradation d'ilote, hoqueta^
la bière allemande dont il a saoûlé sa plume'

Son chef de file de prédilection, Guillauffle'
le-Manicroche, ne peut qu'être encouragé
dans sa « toquade » de nous déshonorer de s*
visite — en 1000, à l'occasion de-notre future
Exposition — s'il prend cette pleuirerie dé'
liquesconte pour l'expression du sentimei,t'
parisien à l'égard de son outrecuidant0
Majesté.

Il paraît que c'est à Osborne, en alla01,
voir sa grand'mère, que l'empereur teutoft
voudrait se rencontrer avec le Président ^
la République française.

et Lors de son dernier séjour à Paris,
prince de Galles a été chargé de transmettra
une invitation à M. Félix Faure — qui a ré*
servé sa réponse, parait-il. Le but de Gui^
laume serait de prendre contact avec le chflI
de l'Etat avant l'Exposition de 1900, à 1*''
quelle il tient à assister. Son plus grand dé-
sir est de voir Paris, et, la question de l'^'
sace-Lorraine mise de côté, il est prêt à fajfa
certaines concessions pour faciliter ^
voyage en France. »

L'aisance bien tudesque avec laquelle 4
question d'Alsace-Lorraine serait mise
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