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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 26.1896

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https://doi.org/10.11588/diglit.6806#0183
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LE GRELOT

Et l'on se demande par quel grodige
3'aveuglement ces pauvres diables de ver-
viers, abusés par des politiciens sans vergo-
gne — transfuges du centre-gauche le plus
Pâle, rougis au feu de l'ambition jusqu'à la
teinte sanguine — ne sont pas soudain
éclairés par ce spectacle d'une fulgurante
ironie :

« L'allumage des fours au moyen de tor-
ches. MM. Rochefort et Jaurès ont mis le
fou au premier four.

« Dès que la fumée s'est élevée, des applau-
dissements ont éclaté. »

Hélas! braves gens, quand cette vaine
fumée sera dissipée, et que vous resterez en
Présence de vos bouteilles vides, tâchez au
tooins de vous souvenir du maître gascon
et de l'intransijeanfesse à qui vous serez
redevables... de « faire four ».

TJ. Matjricr Tic.

CRÉDIT FONCIER DE FRàfiCE

Le Crédit foncier a accordé temporaire-
ment aux porteurs d'obligations foncières
1893 la faculté de se libérer par anticipation
des versements qui restent à faire sur ces
titres.

Il vient de décider que cette libération
peut être effectnée jusqu'au 20 novembre
prochain, et qu'après cette date, les porteurs
ne pourront plus jouir de cette faculté.

Marche nuptiale macaronipe

« Un rédacteur du Petit Tunisien, pour-
suivi devant le tribunal correctionnel à la
requête du roi Humbert, pour l'avoir quali-
fié de « sinistre soudard », a été condamné
à 50 francs d'amende.

« La colonie italienne semble être mécon-
tente du jugement. »

Et nous donc! qui espérions l'acquitte-
ment de notre excellent confrère, aux féli-
citations du tribunal.

Enfin, cette justice, rendue par la presse
•tunisienne au patron de Crispi nous console
b.n peu de la platitude macaronique de nos
grands palmipèdes qui — gavés sans doute
de polenta — font cortège aux piètres noces
du royal avorton; n'ayant, hélas! pas même
la pudeur patriotique du souvenir de ses
honteuses chevauchées à la remorque du
sire teuton, sur les champs de bataille de
la Lorraine où tombèrent les vaillants, dont
les ainés donnèrent leur sang à Palestro,
à Matrenta, à Solférino pour l'affranchisse-
ment de la plus traîtresse et de la plus
ingrate des nations.

Et c'est ce mâle (?) de Naples, déshonorant
ainsi l'histoire de son pays, que nos grands
Plumitifs, gardiens du Gapitole, s'évertuent
a nous travestir en prince Charmant, en
héros de roman magnifique et chevale-
resque !

Taisez-vous donc, tas de w...icrobes de la
grande presse prostituée, qu'on ne devrait
lire qu'avec de longs gants grisl... Allez
donc faire votre métier de porte-cotons et
débiter vos écœurantes pasquinades de
l'autre côté des Alpes, au pays où fleuris-
8ent les amours de Corinne et... d'Oscar
~Wild. — pudiquement affublé jadis par
^me de Staël du pseudonyme de c lord
Melvil » dont la dernière syllabe seule reste
Véridique.

« L'unique feuille de quelque estime —
dans cette patrie des ruffians et des bravi —
le Secolo rapporte qu'au moment où la prin-
cesse Hélène se rendait à l'église Saint-
Nicolas de Bari, pour la cérémonie de l'ab-
juration, la pluie tombait à torrents. Une
Paysanne rompant le cordon de troupes,
Parvint jusqu'au carrosse et offrit un para-
Pluie à moitié cassé à la princesse, qui le
Wt en souriant, et en fit u=age [ jusqu'à
l'arrivée de l'église; malheureusement la
Ptysanne trouva immédiatement de nom-
breux imitateurs et encore plus d'imitatrices,
et la police et les soldats eurent le plus
grand mal à retenir tous ceux qui voulaient
^Uner leur parapluie à la princesse. Pour
Ua Peu le carrosse royal eût été transformé
etl Un grand bazar de parapluies de toutes
es dimensions.

6ardez-les, princesse, pour vous garantir
dans l'intimité de votre triste foyer con-
jugal — contre la nostalgie de vos monta-
ges natales, engendrée par la compagnie

Un époux ennuyeux comme la pluie.

« Le môme journal milanais publie une
correspondance de Trieste, relatant que dix
dames de la ville ont richement brodé pour
les nouveaux époux un morceau d'étoffe
d'environ un mètre carré. Le dessin repré-
sente Trieste tendant ses bras vers l'Italie,
mais vainement; car l'espace libre est couvert
d'une forêt de baïonnettes, au milieu de la-
quelle se tient accroupie une vieille femme
revêtue d'un habillement multicolore « l'Au-
triche. » A ses côtés, on voit des chiens har-
gneux « La Diplomatie, l'Équilibre européen,
la TripHce, etc. »

« D'une nuée qui surmonte le tableau,
sortent dessinéesd'unefaçon fantastique,des
lettres qui forment cette question : « Jusques
à quand? >

« Dans l'espace formé par la boucle du
point d'interrogation, sont représentées les
armes des principales villes d'Italie. »

Pour un cadeau de noces, en voilà un sug-
gestif à souhait! Et si cette allégorie déli-
cate— brochant sur îles récentes révélations
de Bismarck, dans les Nouvelles de Hambourg,
se vantant cyniquement d'avoir « roulé » ses
bons alliés austrogogos, en restant « de
mèche » avec la Russie — si ces gentillesses
diplomatiquo-irrédentistes du compère alle-
mand et des commères triestines à l'égard
du troisième larron de la Triplice, n'en res-
serraient pas l'édifiante complicité, ce serait
vraiment à désespérer de la candeur
sénile du plus... Joseph des François et de
la naïveté incurable de son Goluchowski de
premier ministre!

Mais bah ! pour nous autres, Français,

Que ces gens-là s'embrassent, ou se gourment,

[qu'importe !

Beaujolais.

Les Bons Je l'Exposition ie 1900

Délivrés aux guichets des grands Éta-
blissements de crédit, les Bons de 20 fr.
de l'Exposition de 1900 participent à de
nombreux tirages de lots jusqu'au mois
d'octobre 1900. Les erros lots sont de
500.000 francs et 100.000 francs.

Le nombre total des lots est de 4.313

pour 6.00O.O0O de francs

En outre, les Bons donnent droit :

1» A la délivrance gratuite de 20 tickets
d'entrée de 1 franc chacun ;

2° A des réductions importantes de prix
sur les chemins de fer et bateaux pour venir
à Paris pendant l'Exposition, ou, au choix
des porteurs, à des réductions de prix dans
les spectacles qui seront concédés à l'inté-
rieur de l'Exposition.

Ces avantages représentent, à eux seuls,
beaucoup plus que le prix à débourser
potir l'achat d'un Bon.

Il importe de ne pas attendre au der-
nier moment pour se procurer les Bons
que l'on désire; outre que l'on se prive-
rait ainsi des chances des tirages en
cours, on s'exposerait à payer plus cher
par suite de l'absorption rapide des Bons
encore disponibles.

L'Exposition de 1900 doit prendre, on
le sait,.des proportions beaucoup plus
considérables que celles des Expositions
précédentes et il paraît certain que les
tickets à délivrer aux porteurs de Bons
trouveront leur emploi pour la totalité.
On prévoit même que le nombre des en-
trées sera largement supérieur à celui
des tickets émis.

THÉÂTRES

Folies-Dramatiques. —En prenant pos-
session de la direction des Folies-Dramati-
ques, M. Silvestre s'est affirmé par un coup
de maître. Il a tenu à ce que la première
pièce qu'il offrait au public parisien fît res-
sortir en lui les qualités primordiales de di-
recteur di primo cartello, c'est-à-dire le flair
du goût du public, la perfection de la mise
en scène, le luxe des décors et l'excellence
de la pièce et des interprètes ; il a merveil-
leusement réussi.

Rivoli, le nouvel opéra-comique à grand
spectacle, en trois actes et quatre tableaux,
de M. Paul Burani, musique de M. André
Wormser, a obtenu un succès éclatant, l'au-
tre soir, aux Folies-Dramatiques. Le public
prend toujours un plaisir extrême aux épi-
sodes militaires qui leur rappellent les glo-
rieuses journées d'antan. Mais encore, faut-

il qu'elles lui soient présentées de la bonne
façon. Rivoli est à coup sûr, l'une des mieux
venues de ces résurrections.

Elle est franchement entraînante,vibrante
et amusante d'un bout à l'autre, cette page
de la vie de Masséna, allant faire l'amour en
plein camp ennemi; mangeant le souper des
Autrichiens ; enlevant leurs maîtresses, en
attendant qu'il leur prenne drapeaux et
canons, comme il le fit à Rivoli.

Si nous ajoutons à cela que cette page his-
torique est mise à la scène par M. Burani
avec un esprit et une science du théâtre par-
faite ; que son livret est agrémenté d'une
partition exquise et que le tout se termine
par une véritable apothéose de l'armée fran-
çaise victorieuse, où plus de trois cents per-
sonnes défilent sur la scène, il sera facile de
se rendre compte de l'enthousiasme soulevé,
l'autre soir, par cette jolie pièce, aux Folies-
Dramatiques.

L'interprétation est excellente. On a lon-
guement applaudi M.Jean Périer et M. Simon
Max*excellents tous les deux dans les rôles
de Masséna et du troupier Cassimajon, ainsi
que Mmes Dumont, Leriche, Mouline, pour
ne citer que les meilleurs parmi tous.

Avec de tels éléments, il est facile de pré-
dire à Rivoli une fructueuse carrière et une
série de représentations qui dépassera sûre-
ment... la Saint-Sylvestre, le patron de
l'endroit.

*

% *

Athénée-Comique. — La réouverture de
la Comédie-Parisienne — ou plutôt l'ouver-
ture de l'Athénée-Comique, puisque c'est
ainsi que s'appellera désormais la délicieuse
bonbonnière du nouveau square de l'Opéra
— a eu lieu, cette semaine, avec un vaude-
ville extra-bilariant : Madame l'Avocat, trois
actes de MM- Ernest Depré et Félix Gali-
paux.

Cette jolie pièce, quia tenu sous le charme
au cours de ses trois actes le public débor-
dant de cette gaîté communicative qui fait
rire les plus moroses et éclater gilets et faux-
cols, pétillante d'esprit, a obtenu le plus vif
succès. On s'est littéralement tordu en écou-
tant les joyeux quiproquos semés à profu-
sion dans la pièce et les mots qui y pétillent
à chaque réplique, comme un bouquet de
feu d'artifice.

M. Lerville, le nouveau directeur de celte
jolie salle, peut être fier de ce succès de bon
augure pour sa direction. Ce succès lui était
bien dû, car il n'a rien négligé pour faire de
l'Athénée-Comique la salle à coup sûr la
plus élégante de Paris. C'est un véritable
boudoir, où tout respire le luxe, l'élégance
et le confort, pour parler comme Miss'Ellen,
l'héroïne de la pièce.

La nouvelle troupe qu'il nous présente est
excellente. Nous n'avons que des compli-
ments à adresser à tous les interprètes de
Madame l'Avocat : MM. Matrat, Munié, Le
Gallo, Tréville et Mmes Marianne Chassaing,
Marguerite Frederick, Jane Bargeot, etc.

En somme, succès complet.

Le théâtre de la Porte-Saint-Martin fait
annoncer les dernières des Bienfaiteurs. La
pièce méritait un meilleur sort.

On va répéter Don César de Bazan dont la
première (reprise) aura lieu prochainement.

Avec M. Coquelin, qui naturellement jouera
Don César, et Desjardins, le roi, M. Segond
est chargé du rôle de Don José et Mlle Maille
continue ses débuts dans celui de Mari-
tonne.

#

Au Châtelet, en présence des recettes
que donne encore le Tour du Monde en
80 jours, la première de la Biche au Bois se
trouve encore reculée.

Avis aux retardataires.

Jules de la Vkrdrie.

En ce moment, grand succès au Théâtre
des Ternes pour l'amusante pièce Champi-
gnol malgré lui; tous les soirs, le coquet
théâtre est comble.

L'interprétation est très bonne ; signalons
Mlle Anna Marty, dans le rôle de Madame
Champignol, qu'elle joue très gaiement, avec
entrain et finesse, ainsi que MM. Bessy,
Tony-Laurent, Léry et Noé.

La réouverture du Concert de la Fourmi,
sous la direction de M. G. Martel, a été des

plus brillantes; ont remporté de chaleureux
bravos et rappels Mmes Violette Deschaume,
Deroy, Yveiti, Rebecca "Weil, etc., les amu-
sants Armstrong's. La charmante opérette
Les Charbonniers, interprétée par MM. Bro-
kols et Daquin et la scintillante Mme Bé-
liane, douée d'une fort jolie voix, a obtenu
un immense succès.

Nos compliments à M. Martel sur la com-
position de l'excellente troupe qui, tous 1rs
soirs, va faire salle comble.

VILLE DE PARIS

EMPRUNT MUNICIPAL de 1894 1896

/Lois des 10 Juillet 1894 et 22 Juillet 1896 \
i Décrets des 23 Mai 1895 et 10 Août 1896./

ÉDynisf3i03sr

(.Titres intégralement libérés

L'Emprunt sera réalisé, au fur et à mesure des
besoins, pendant une période de six années. Il com-
porte 448,000 Obligations, amortissables en 75 ans,
à partir de 1S9S.

chaque Obligation est remboursable au capital
de 400 francs, produit un intérêt fixe de 10 francs
par an, payable par moitié les i*r Hat et v Novem-
bre de chaque année et participe, au moyen de ti-
rages trimestriels, à des lots d'une valeur totale de
646,000 francs par an.

Une partie des Obligations de l'Emprunt sera
émise sous forme de coupures au capital nominal
de 100 francs chacune, donnant droit au quart des
avantages attribués aux Obligations entières.

Les tirages auront lieu les 5 Janvier, 5 Avril,
5 Juillet et 5 octobre de chaque année. Le premier
tirage sera effectué le 5 Janvier 1897.

Le premier coupon d'intérêt sera payable le
1" Mai 1897.

Les prix d'émission seront affichés dans les bu-
reaux de souscription.

MONTANT

PAR TI1IMESTRE

1 Lot de........ 100,000'

Ilot de........ 20,000

2 Lots de 10,000'. 20,000

3 Lots de 2,500'. 7,500
14 lots de 1,000'. 14,000

21 lotsp'Trimestre. 161,500'

r>BS I*OTS

PAR ANNÉE

4 lots......... 400,000'

4 lots......... 80,000

8 Lots......... 80,000

12 Lots......... 30,000

56 Lots......... 56,000

84 Lots par Année.. 646,000'

Les Obligations qui auront obtenu un lot seront
considérées comme remboursées par le paiement
de ce lot.

Les souscripteurs pourront, à leur choix, deman-
der des titres au porteur ou des certificats nomi-
natifs, sans paiement de droits de conversion.

Les tlcmnntlcs tle. Souscription seront reçues,
satin frais autres que ceux du timbre de quittance,
« partir <ln 4 XOYE31B11E 1SUG :

A la Caisse Municipale (Hôtel - de-Ville), de 1G h. dumatin à 4 h. du soir.
Daosles Mairies des Vingt Arrondissements de Paris. de 10 h.m. à 1 h.s.

I Elles pourront être déposées :
Dans les / du Crédit Lyonnais.

Bunt.iPi l delaSociété Génerale.pourfavoriserledévelnpprm'du ilommerco
du i du Comptoir National d'Escompte, [etdel'induslr.eofaiit'u.
Paris \ du Crédit Industriel et Commercial.

Conseil intéressant

Quand les sommités médicales recomman-
dent un produit, c'est que l'expérience en a
démontré l'efficacité. Tel est le cas des bon-
bons vert-galant qui sont classés, sans con-
teste, comme le plus énergique des stimu-
lants et des reconstituants découverts jus-
qu'à ce jour. Ils agissent sans occasionner de
troubles, car ils ne contiennent aucune ma-
tière nuisible à la santé.
Dépôt gén. : DrH. Pillot, 8, r. Mazagran, Paris

MALADIES

DIABETE

GUÉRIE RADICALEMENT

par la Ducasbline n° 1.

Flacon 3.75 f".Ph" K ARTOW.I2.ruc do
laBoule-Rouge,Par/s,et t^'l'lurniacies.

GOUTTE guons

radicalement par la Ducasbline [i"2
Flacon 3.75 i".Ph"K ARTOW.12.ru« do
I a Boule-Rouge, Paris, et tM,Pharniaeioij.

des reins et du foie guéries
radicalement par la Ducasbline n° 1

Flacon 3.75 f.Ph'-K ARTOW. 12,ruc do
la Boule-Rouge.Paris,<'l L10' Pharmacies

guérie radlcalementparla

Ducasbline n"l aux plantes du Brésil.

Flacon 3.75 f~.Ph" K ARTO W. 12.ruo do
laBoule-Rouge.Par/s.el l,MPliarmaeies.

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kerque-Hazebrouck, Lons-le-Saunier, Pro-
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