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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 26.1896

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https://doi.org/10.11588/diglit.6806#0211
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aux soins d'un tas de charlatans et
Empiriques, dont la spécialité est de poser
^8 emplâtres sur les béquilles qui l'empè-
sent de marcher et surtout de courir à son
dans la voie des réformes et du progrès.
.Mais il reste ce terrible Protocole à satis-
Jwre, avant qu'il autorise Félix Ier à porter
guêtres en Russie pour rendre sa visite
I Kicolas II — Tsar des Roublards, des
pïards et des tartares — et manger avec
'1i le caviar de l'amitié, tout en dégustant
'6 samovar.

Autre obstacle à tourner : l'Allemagne
'Habusquée tout le long de la mer du Nord
6t de la Baltique et qui guette le passage de
"otre Président pour lui détacher une esca-
le chargée — comme ses canons, jusqu'à
k gueule — de lui souhaiter la bienvenue
is les eaux tudesques et de renouveler
Ie ne sais Kiel promiscuité odieuse entre
^os pavillons ennemis.

Afin d'éviter cette rencontre désagréable,
'1 reste à M. Faure la ressource d'effectuer
*On voyage par la Méditerranée et de débar-
lUer à Sébastopol, où le souvenir français
Ûoit être resté particulièrement vivace. De
^> l'hôte de l'Elysée — qui adore se faire
^agonner — pourrait s'en payer une tran-
che notable et traverser l'immense empire
Moscovite de part en part, c'est-à-dirè de
i&re en gare, jusqu'à sa capitale péters-
Wirgeoise.

Quand on prend de la verste, l'on n'en
'aurait trop prendre ; et pendant cette pe-
tite promenade — aller et retour — c'est
^ien le diable s'il ne se trouvait pas débar-
*assé du ministère Méline ! et titulaire, à sa
Entrée, d'un cabinet radicalement neuf, qui
lui permettrait d'achever son septennat
^mme un bon Bourgeois s'écriant :

Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans

j mon « Goblet i >

U. Maucice Tic.

ANECDOTES ET BONS MOTS

Boulevard de la Villette.

Un énorme boucher, poils en brosse, nez.
fyrasé, lèvres en boudin, maxillaires féroces,
ïasse, tenant en laisse un terrifiant boule-
dogue.

Ah I mince !... s'écrie Gavroche... On
pourra pas dire que son chien n'est pas
*e lui !

—:o:o:—

Le petit vicomte, à son domestique :

— Activons, Baptiste ! Le train |part dans
'rois quarts d'heure.

— Monsieur emporte une malle ?

— Non... seulement la valise tradition-
nelle.

Baptiste sort et revient avec une valise à
^aque main.

*— Moi, je ne m'y connais guère... Mon-
teur voudra bien choisir lui-même la plus
l,,aditionnelle des deux 1

Aqdel.

chasse a la grosse bete

Pour servir d'épigraphe aux dernières
illustrations de Y Emancipation ouvrière —
trayonoées par Pépin sur notre précédent
^Uméro — on annonce que

« Quatre ouvriers de. la verrerie ouvrière
'l'Albi ont été renvoyés aujourd'hui pour
'Usultes au conseil d'administration. »

Oh ! oh ! est ce que les citoyens Baudot
61 Aucouturier se mettraient à faire leurs
Petits Rességuiers ?

Heureusement que Jaurès et Rochefrousse
s°ût là, champions de la bonne cause éman-
cipatrice et ouvrière, pour faire réintégrer
çfi8 quatre martyrs devant leurs fours res-
pectifs, avec une indemnité déraisonnable.

Sinon, cette paire de Pères-des-Verriers
J hésiteraient pas un seul instant à créer à
Waur, ou à Castres, une nouvelle verrerie
°cialiste, où ils les installeraient pour faire
c°Ucurrence à celle d'Albi, leur persécu-
tée, comme ils ont fondé cette dernière
^°Ur faire échec à la carmausine réaction-
naire et bourgeoise.

. Quel dommage que la bonne Mme Dem-
°Urg soit défunte àc't'heure ! car elle avait
ftllcore là une magnifique occasion de faire
^ placement de mère de famille !

. A propos d'apôtres de la liberté — sinon
e l'égalité — et de la fraternité :

t L'empereur d'Allemagne a supprirl
sur la liste des invités à sa chasse imp\
riale, tous les journalistes qui avaient l'ha^
bitude d'y assister. »

En attendant qu'il les y rétablisse, non]
plus comme tireurs, mais comme gibier ;
S. M. Prussienne étant très friande de la
chasse à la grosse bête.

t Ainsi qu'il fallait s'y attendre dans la
situation actuelle, le cabinet du Khédive
cédant à certaines influences, vient de no-
tifier officiellement le refus de l'Egypte de
participer à l'Exposition de Paris, en 1900. »

Qui se trouvera ainsi privée de « la rue
du Caire j>, une des attractions de notre pré-
cédente Exposition, en 1889.

Celle de 1900 ne s'en portera pas plus
mal, pour quelques ânes de moins, qu'on
n'y verra pas circuler ; mais plaignons
sympathiquement cette pauvre Egypte,
obligée de rester chez elle, en proie à ses
Anglais.

On comprend donc la répugnance de
l'Europe à mettre le nez dans ses affaires.

En compensation

« Le Pérou a accepté de prendre part offi-
ciellement à l'Exposition de 1900 et a dési-
gné pour son délégué M. Canevaro, ministre
du Pérou à Paris. »

Au moins nous voilà assurés d'avoir dn
« guano» sur la planche; tandis que l'E-
gypte, ce n'est pas le Pérou ! malgré que
les pirates britanniques aient été contraints
de restituer à la caisse de sa Dette les
500,000 livres qu'ils y avaient escroquées
pour se conquérir le Soudan.

Ce qui prouve, une fois de plus, que si
l'on n'y mettait bon ordre, les forbans an-
glais ne laisseraient plus à cette malheu-
reuse Egypte que ses oignons pour pleurer.

Afin de consoler les infortunés fellahs :

« Le prince d'Arenberg, député du Cher,
président du conseil d'administration de la
Compagnie de Suez, est parti pour l'Egypte,
où il est question d'élever, à l'entrée du
canal, une statue monumentale de Ferdi-
nand de Lesseps. z>

Si le sculpteur chargé de la maquette de
ce monument veut m'en croire, il représen-
tera le vieux perceur d'isthmes, dans son
Costume de « grand Français » —en rev'nant
d'Berlin — coiffé d'un gigantesque panama
et mettant nos économies dans son panier
percé.

Quant à l'inscription à graver sur le
piédestal de la statue de Ferdinand-le-Dila-
pideur, on pourrait, je crois, s'arrêter à
celle-ci : « Comme Achille, il n'était vulné-
rable qu'aux talons... de chèques. »

Guillery.

Honni soit pi Ml j pense

« Les directeurs des journaux égyptiens
Mounir et Walt, Youssef effendi Kamel et
Mohamed effendi Sari, viennent d'être con-
damnés par le Tribunal correctionnel du
Caire à 18 mois de prison et 2.000 piastres
tarif (320 fr.) d'amende pour avoir injurié
S. M. la Reine Victoria. Il paraît qu'ils
avaient insinué que l'Impératrice des Indes
se a piquait le nez « avec du wisky et se
livrait à des actes que réprouvent l'hormê-
teté et la morale. En un mot on la traitait
de simple Nana. »

Ce jugement sévère — mais injuste —
prouve, une fois de plus, que toute vérité
n'est pas bonne à dire.

Et si nos confrères égyptiens s'imaginent
que la Joyeuse Commère de Windsor én boira
un demi-setier de moins, ces estimables pu-
blicistes se fourrent démesurément leur
plume dans l'œil.

Ils ont même fourni un prétexte à la pro-
longation indéfinie de l'occupation anglaise
en Egypte; car les pirates britanniques ma-
nifestent clairement la résolution de n'éva-
cuer la terre de Pharaons, que l'orsque les

El
Direl
très,
compte
dans ïe-

1 apparu*^ ue li pièce sur l'amené — de
toutes les pièces, nouveautés et reprises,
pour lesquelles un t service de presse > lui
est adressé.

Comptant plus de vingt-six années de
publicité ininterrompue et devenu, comme
tel, l'un des doyens de la presse parisienne
hebdomadaire, justifiant, en outre, d'un
tirage « utile » dont pourraient s'enorgueil-
lir nombre de « feuilles » non seulement
hebdomadaires comme lui, mais encore
quotidiennes, le Grelot juge inutile de met-
tre, désormais, sa publicité à ia merci de
Directeurs de tbéâtres qui ont élevé la lèsi-
nerie à la hauteur d'un principe.

Avis à ces Messieurs.

N. D. L. D.

INFORMATIONS FINANCIÈRES

Crédit foncier

Les actions du Crédit foncier de France
ont été particulièrement animées cette se-
maine. De 656 au comptant et de 659 à
terme, elles ont passé à 672. Nous les re-
trouvons, au dernier moment, à 668 à terme,
sur les deux marchés.

Le marché des obligations foncières et
communales est toujours ferme. Le bon à
lots de l'Exposition de 1900 se retrouve à
16 25.

Bons de l'Exposition

Un Bon de l'Exposition de 1900, en de-
hors des 20 tickets d'entrée des réductions
sur les voyages à Paris et les spectacles de
l'Exposition, donne encore droit à 25 lote-
ries comprenant : 4 lots de 500.000 fr., 21 lots
de 100.000; 23 de 10.000; 48 de 5.000; 125
de 1.000 et 3.450 de 100.

COMPTOIR NATIONAL d ESCOMPTE DE PARIS

Société anonyme
Au capital de 100.000.000 de francs

SIÈGE SOCIAL : 14, rue Bergère, à Paris

SUCCURSALE : 2, place de l'Opéra

Président du Conseil d'administration : M.
DENORMANDIE, ^, ancien gouverneur de
la Banque de France, vice-président de la
Compagnie des Chemins de fer P.-L.-M.

Opérations du Comptoir

Escomptes et recouvrements, chèques, traites,
lettres de crédit, avances sur titres, ordres de
bourse, garde de titres, paiement de coupons,
envois de fonds en province et à l'étranger,
prêts maritimes.

bureaux de quartier dans paris

A. — 176, boulevard Saint-Germain;

B. — 3, boulevard Saint-Germain;

C. — 2, quai de la Râpée ;

D. — 11, rue Ramhuteau;

E. — 16, rue de Turbigo;

F. — 21, place de la République;

G. — 24, rue de Flandre;

H. — 2, r. du 4-Septembre (pl. de la Bourse

I. — 84, boulevard Magenta;

K. — 92, boulevard Richard-Ltnoir;

L. — 36, avenue de Clichy ;

M. — 87, avenue Kléber;

N. — 35, avenue Mac-Manon;

O. — 71, boulevard Montparnasse;

P. — 27, faubourg Saint-Antoine ;

R. — 53, boulevard Saint-Michel.

agences en province

Agen, Aix-en-Provence, Amiens, Angou,
lême, Avignon, Bagnères-de-Luchon, Beaune-

r

t>WoJ OMNIBUS DE PARIS

A partir du 2 janvier 1897, il sera payé au
siège de la Compagnie, rue Saint-Honoré, 155,
de dix heures à trois heures et demie, 25 fr.
par action non amortie, imputables sur les
comptes de l'exercice 1895, sauf déduction
des impôts, soit net à recevoir :

22 fr. 92 par action au porteur ;

24 fr. par action nominative.

L'intérêt semestriel des obligations,échéan t
le 1er janvier 1897, sera payé dans les mêmes
bureaux à raison de :

9 fr. 60 par obligation nominative ;

9 fr. 08 par obligation au porteur.

Le remboursement des actions et obliga-
tions sorties au tirage du 7 décembre 1896
aura lieu à partir du 2 janvier 1897, à raison :

De 500 fr. par action et la remise d'une ac-
tion de jouissance ;

Et de 499 fr. 65 par obligation.

LE

Rhumatisme et la Goutte

sont guéris sûrement, p-omptement et radi-
calement par la Ducasbline (extrait con-
centré des plantes du Brésil) une des plus
merveilleuses découvertes scientifiques de
ce siècle. La Ducasbline n'agit point
comme la plupart des médicaments em-
ployés jusqu'à ce jour, en soulageant mo-
mentanément la douleur au risque de dé-
placer le mal et de le transporter au cer-
veau ou au cœur (de là des morts subites)
et de dégrader l'estomac pour le restant de
la vie.

La Ducasbline, médicament végétal ab-
solument inoffensif, et cependant d'une effi-
cacité merveilleuse, n'abime pas l'estomac
et ne déplace pas le mal : elle agit sur la
cause même du rhumatisme et de la goutte,
en régénérant le sang et en modifiant la
constitution même.

La maladie guérie ne revient plus et les
forces se maintiennent par l'usage de la
Ducasbline.

Des centaines d'attestations prouvent la
supériorité et l'infaillibilité de cette mé-
thode appliquée exclusivement et avec lé
plus grand succès à l'Institut Médical
Rationnel, 19, rue de Clichy, Paris, qui
guérit avec le même succès par la série des
Ducasbline le diabète, l'anémie, l'albu-
minurie, les bronchites et tuberculoses, les
dyspepsies,... etc..

Consultations de 3 à 5 heures et par cor-
respondance, visites à domidile.

Dr André de Marcilhac.

Prix d'un flacon de DUCASBLINE spé-
cial pour chaque maladie : 3 fr. 75 franco.
Petite pharmacie de famille suffisant dans
tous les cas, 7 fr. 25 franco.

J. Bouillot et Cie, 49, rue de Clichy, à Pa-
ris, et toutes pharmacies.

UN DEFI

Le populaire Henri IV, de galante mé-
moire, ne connut, dit-on, jamais de défail-
lance, grâce à l'emploi d'extraits de plantes
dont le Dépôt des Bonbons Vert-Galant,
5, rue Mazagran, à Paris, possède le secret.
Aussi, le D' H. Pillot met-il au défi tous les
médecins, chimistes et pharmaciens du
monde entier, de trouver quoi que ce soit
de nuisible dans ses Bonbons qui n'ont pas
d'équivalent pour tonifier, rétablir et régé-
nérer l'organisme vieilli ou débilité. Dont
acte.

L'ABSINTHE TERMINUS est bienfaisante

c

Demandw-la, il s'*gH de votre santé

I » S-RAPHAEL-QUINQUINA

& PREMIÈRE MARQUE &
DES VINS TONIQUES *

J
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