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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 27.1897

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https://doi.org/10.11588/diglit.6807#0023
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LE GRELOT

*Weux « bouillon d'onze heures «occidental,
Sinistrés aux voyageurs pour l'autre
,^°Qde dégoûté du thé par les Sociétés de
^e tempérance anglaise et les chinoiseries de
p-Hung-Chang — dépouillé maintenant de

°ut prestige et de toutes dignités dans son
Propre

pays, pour avoir sacrifié chez nous
68 « nids d'hirondelles v nationaux aux ha-
,fic<Hs de Soissons.

Enfin, on n'en est pas moins heureux de
Voir; à l'heure actuelle, nos savants les plus
^aliflés apporter leur contribution au pro-
"tème patriotique de la * dépopulation fran-
cise ».

U. Madcice Tic.

Princesse, à vous l'archet et le solo de
violon ; quant à vous, prince, la bonne ga-
lette américaine, qui vous permettra de fre-
donner comme Robert le Diable — sur un
air connu — :

En temps de Carnaval

Une commission s'occupe d'étudier la
ttiposition de la terre où prospèrent les
*rbres de Paris. D'après l'analyse à laquelle
8es membres se sont livrés, le terrain le
Nus propice à leur épanouissement doit
ainsi composé :

Bouts de cigares.,....... 20 0/0

Lingeries diverses....... 6 0/0

Débris de journaux...... 4 0/0

Bitume................. 10 0/0

Confetti................. 60 0/0

Abstraction faite des confettis et du bi-
tume — lequel est généralement de qualité
'Qférieure, à en juger par celles qui font le
lr°ttoir » — il reste à étudier l'influence
spécifique des autres ingrédients précités
8ur la végétation.

Ainsi, des « bouts de cigares » : les restes
uUn londrés, ou d'un panatella, sont-ils plus
'utilisants que le « mégot » d'un petit-bor-
*eaux, ou d'un inséparable ?

Telle est la première des « colles » que
*>ous recommandons aux examinateurs de
^os écoles d'arboriculture.

Ensuite, parmi les « lingeries diverses »
eûtrant dans la composition de notre sol, les
bonnets jetés pardessus les moulins — rou-
ges — doivent avoir une influence toute
^«iculière sur la montée de la sève de nos
Végétaux ; et il est évident que les « des-
Sovis j de Liane de Bougy, ou de Julienne
^e Point-ne-balançons, passés à l'état d'en-
fc^is, doivent donner un degré de fumure
"'en supérieur à ceux d'une simple rosière
^ même des demi-vierges de l'abbé Prévost
■Wel).

Ènfin, les débris de certains journaux
Pornographiques — que nous ne nommé-
es pas, afin de ne pas faire monter leur
'iïage — forment une couche de guano
Autrement riche en phosphates et en matiè-
tes azotées, que les feuilles honnêtes qui
v°nt à pied et non dans le carrosse charlata-
^esque de la réclame et du puffisme.

Ces peu estimables feuilles publiques —
tQname les filles idem — se voient retirer le
Vandale de la plume par le huis-clos pro-
tl°ncé, au tribunal de Gharleroi, dans le
^focès en divorce intenté par le prince
^seph de Garaman - Ghimay à sa volage
éPouse, en train de Rigo..ler ferme avec le
'^gane de son choix.

M° Alain, du barreau de Paris, qui la dé-
fend contre M" Beernaert et Delacroix —
ïvocats bruxellois de son mari et qui se
Mettent courageusement deux contre une
^ible (hum!) femme — représente la prin-
J^sse comme une sauvage excentrique dont
* éducation première a été faussée, puis il
parle du tempérament de cette femme, à qui
11 eût fallu un éternel amant ; son mari,
Qu'elle aime cependant, n'a pas été celui-là.

Car amant, ce Joseph ne sut, ne put, ou
ûe voulut l'être. Il préféra être... autre chose
et le fût, l'est, et le sera encore.

Allain reconnaît les faits : il excuse sa
c''ente qui a agi comme une cavale in-
^°mptée; il eût fallu pour la maintenir dans
e droit chemin une main de fer ; son mari,
îontre qui il ne veut rien dire d'offensant,

a négligée ; si ce n'eût été Rigo, c'eût été

Uq autre.

O prince, aux cheveux plats !
Que ta femme était belle,
ç,. Avec sa dot, un monceau d'or,
'tait i une cavale indomptable et rebelle »...

(Nouvelle édition des Jambes et Poèmes

Aug. Barbier — de Séville.) Aussi, pour
*u conserver un souvenir palpable le prince-

Poux — qui n'a pas trouvé le rôle d'éta-
d°a dans ses cordes — a réclamé par l'organe

e M» Delacroix, une pension alimentaire
^ 7'0.000 fr.

(, Si le blason est dégradé, conservons-lui,
yu moins la dorure dont il est maculé. J>i-

°rÇons avec la femme, mais non pas avec
jfts dollars... en « argent vierge » comme

lsait Dumas fils en jetant sur la scène une
tre princesse : celle de Bagdad.

L'or est une « Chimay »
Sachons nous en servir..

guillery.

ECHOS DE PARTOUT

On mande de Londres, 15 janvier :

« Le commandant du vapeur français La
Palice, secouru le 7 octobre dernier par deux
remorqueurs anglais qui l'ont retiré d'une
situation dangereuse, a été condamné au-
jourd'hui par les cours anglaises à payer
6.250 francs à l'un et 8.250 à l'autre. »

En regard de cette stupéfiante informa-
tion, nous serions curieux de savoir quelle
indemnité les naufragés anglais du Drum-
mond-Castle ont été condamnés à payer à
leurs sauveteurs, les pêcheurs français
d'Ouessant.

Réponse par retour du courrier britanni-
que S. V. P.

—«S»—

Le ministre des affaires étrangères a reçu
avis que des fonctionnaires anglais qui lon-
geaient pacifiquement et sans armes la
frontière du Bénin ont été attaqués par un
chef local, capturés, puis fusillés x>.

Tant il est vrai que les pirates d'Albion
trouvent toujours et partout le moyen
d'exaspérer et de rendre furieux les gens
les plus... bénins. Mais maintenant qu'ils
ont poussé « le lapin à commencer », gare à
gibelotte! John Bull s'en pourléche déjà les
babines, en découvrant sa ganache dévo-
rante.

Espérons que ces biaves sauvages ne se
laisseront pas avaler sans se mettre en
travers et occire encore quelques forbans
anglais.

« D'après la Nouvelle Presse libre, l'empe-
reur se rendra au milieu du mois de
février, au cap Martin, pour passer deux
semaines auprès de l'impératrice Elisa-
beth.

« La belle-fille de lord Salisbury, accom-
pagnée de ses enfants, est arrivée à Beau-
lieu, où lady Salisbury est attendue ven-
dredi. Le chef du cabinet anglais vien-
dra prochainement rejoindre sa famille ».

Qu'est-ce que cette nichée d'oiseaux de
proie viennent encore comploter contre
nous, sous le couvert de notre hospitalité
de dupes ?

C'est le moment d'ouvrir l'œil et le bon,
Français, mes frères, qui montez une garde
vigilante sur le littoral ; car nos ministres,
hélas ! sont aveugles de naissance et sourds
comme des po..liticiens.

—«£»—

« "Wagner va avoir son monument à Bay-
reuth. Le projet consiste en un temple avec
coupole et colonnades, qui abritera une sta-
tue du célèbre musicien.

« On pense pouvoir inaugurer ce monu-
ment, en 1901, lors du vingt - cinquième
anniversaire du théâtre de Wagner ».

A cette époque, Oscar Wilde ayant payé
sa dette au hard labour, pourra présider de
droit à cette inauguration et célébrer la
muse germinyque de Richard-Cœur-de...
tante, en un de ses poëmes qui faisaient
vibrer toutes les cordes de sa lyre aux...
oreilles de l'esthète Alfred Douglas.
—«3"—

« Le chanoine Louis Martin, vient de re-
cruter une troupe de chanteurs ambulants
qui, sous sa conduite, vont chanter et quêter
devant les cafés, au bénéfice des « étudiants
pauvres.

« Il a l'intention de quêter dans tout Paris
pour l'extinction des dettes des étudiants. »

Voilà un maître de chapelle qui a de la
musique sur la planche!

Beaujolais.

informations financières

Les actions du Crédit foncier de France
ont fléchi à 700.

Sur les obligations foncières et commu-
nales, les demandes sont toujours très ac-
tives; aussi les cours sont-its admirable-
ment tenus.

Le Crédit lyonnais gagne plusieurs points

à 787. II nous est inutile d'insister sur la
bonne situation de cet établissement, oh
connaîtra bientôt les résultats complets du
dernier exercice ; il ne pourrait du reste
qu'être bien influencé par la hausse d'un
assez grand nombre de titres qu'il détient
en portefeuille.

THÉÂTRES

Peu ou point de nouveautés, cette se-
maine.

A peine quelques numéros nouveaux dans
les Music-Halls, ou quelques chansons «ros-
ses » fraîchement écloses dans les » beu-
glants » à la mode. Il faut bien trouver un
prétexte de réclames!

Mais par ces temps de froidure où la meil-
leure stalle ne vaut pas le plus mauvais
lit, les directeurs n'ont garde de risquer une
première et se contentent de coucher... sur
leurs positions.

Pour la plupart, la position n'est nulle-
ment à dédaigner, du reste.

*%

A l'Odéon on est tout à la joie ave l'Etran-
ger la spirituelle et amusante comédie de
M. Auguste Germain qui a définitivement
conquis le public.

Chaque soir le rideau se baisse au milieu
d'applaudissements unanimes et les artistes
sont l'objet de rappels enthousiastes.

.*

* *

A la Porte Saint-Martin, le Colonel Ro-
guebrune poursuit triomphalement sa car-
rière.

Du reste,, la salle ne désemplit pas et
M. Coquelin est acclamé chaque soir.

En présence de ce grand succès, le direc-
teur, voulant permettre à toutes les familles
de voir ce beau spectacle, vient de créer une
nouvelle catégorie de places dites : stalles
d'orchestre, dont le prix est abordable à tou-
tes les bourses : 4 francs.

Ce léger sacrifice est fort goûté du public
et il n'est personne qui, pour la modique
somme de 4 francs, lui assurant une place
des plus confortables, se refuse le plaisir
d'aller applaudir le beau drame militaire
de M. Georges Ohnet et M. Coquelin, le
principal interprète, dans l'une des plus
belles créations de sa carrière.

Le directeur se préoccupe toutefois de la
pièce nouvelle qui succédera au Colonel Ro-
quebrune après... ses Cent jours.

Elle vient de faire choix d'une féerie-
comédie de MM. Moreau et Albert Carré, la
Montagne enchantée, légende persane en
trois journées et douze tableaux dont
MM. André Messager et Xavier Leroux vien-
nent de terminer la musique,

Le principal rôle sera tenu par Mme Janes
Hading,

Bravo, M. Baduel! voilà qui s'appelle
» bien faire les choses ».

-Au Châtelet, Mme Simon-Girard, dont
l'engagement est expiré, vient d'être rem-
placée dans la Biche au Bois, par Mlle Ger-
maine Dury.

L'amusante féerie, grâce à la splendeur
de sa mise en scène, attire toujours le pu-
blic et il n'est plus question de la rerop'acer
sur l'affiche par Michel Strogoff.

Le bail du Châtelet consenti par la V/lle
de Paris à MM. Fleury arrive à expiration
dans un délai très rapproché. Il est proba-
ble que ces Messieurs attendront, pour nous
donner du nouveau, que leur privilège soit
renouvelé; car nous espérons bien que le
Conseil municipal tiendra à honneur de con-
server à la tète du Châtelet ces excellents
directeurs.

Ce ne sera que justice.

* *

Bals de l'Opéra. — Pour le premier bal
qui aura lieu à l'Opéra le samedi 30 janvier,
la direction multipliera les orchestres. II y
en aura partout.

Dans la grande salle, luO musiciens sous
la direction du maestro Louis Ganne, alter-
neront avec deux musiques d'harmonie pla-
cées sur deux grands praticables à droite et
à gauche de la baie conduisant au foyer de
la danse.

A l'avant-foyer, l'orchestre de M. Des-
granges, sera, cette année, renforcé de
chœurs de l'Opéra, qui exécuteront des
marches, valses, et mazurkas chantées.

Enfin, dans le foyer du public, un or-
chestre composé de musiciens russes accom-
compagnera les danses pittoresques d'une

troupe russe apoeléè à: ! faire sensation
et engagée spécialement pour les bals de
l'Opéra.

Jules de1 la Vb'rdrie.

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paux symptômes de la tuberculose, qui
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toration, quelquefois crachement de sang,
enrouement, oppression, palpitations de
cœur. Sueurs nocturnes. Faiblesse générale,
amaigrissement. Perte d'appétit, troubles de
la digestion, fièvre vers quatré à. cinq heu-
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cacité telle qu'au bout de quelques jours on
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