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VI

ICONOGRAPHIE.

La collection iconographique est assez riche et intéressante.

La figure 3. de notre planche IX reproduit une tète d'une exé-
cution très diligente, mais un peu sèche et froide, qui devait faire
partie d'une statue ou d'un busteC'est une des rares images par-
venues jusqu'à nous d'Agrippine l'aînée, femme de Germanicus et
mère de Caligula. Il suffit, pour s'en convaincre, de la comparer au
buste du Capitole, qui représente cette princesse un peu plus jeune(2), et
à quelques grands bronzes qui nous offrent son effigie ^\ La coiffure est
disposée selon la mode qui régnait à Rome au début de l'Empire : les
cheveux sont divisés au milieu par une raie ; autour des tempes, ils
forment plusieurs séries de petites boucles adroitement frisées; ils
sont réunis en chignon sur la nuque; enfin, derrière chaque oreille,
pend sur le cou une longue mèche tournée en spirale. Le crâne un
peu carré, le front large et droit, les grands yeux rappellent Auguste,
grand-père H'Agrippine ; le nez, qui a été brisé, était légèrement
aquilin. Les lèvres sont fines; la bouche, bien fermée, se relève aux
coins; le menton forme une saillie assez forte. L'ovale du visage est
d'une régularité parfaite; la forme élancée du cou, que l'on peut

(1) Bertrand, Musée, p. 55. J'en ai déjà pu-
blié une reproduction, de face et de profil,
dans le Recueil de Constantine, XXIX, 1894,
p. 537. — Marbre. Haut. om,26. Le nez est
cassé. Éraflures à l'oreille gauche et à quelques
boucles de cheveux.

(2) Bernoulli, Rômische Ikonographie, 2e par-
tie, tome I, pl. xv (et page 248). C'est le seul

monument que Bernoulli regarde comme un
portrait certain d'Agrippine. Il écarte (p. 248)
un buste du Louvre, dont il suspecte l'au-
thenticité. Nous croyons ce buste antique,
quoique la surface du marbre ait été grattée
de nos jours et que le travail en soit fort mé-
diocre.

(3) Bernoulli, /. c, pl. xxxiii, nos 17-19.
 
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