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https://doi.org/10.11588/diglit.12594#0051
IV
SCULPTURES EN RONDE BOSSE
Les sculptures en ronde bosse sont peu nombreuses au musée
et elles n'ont qu'une médiocre importance.
Une statue en calcaire marmoïde(,), épannelée grossièrement et
restée inachevée (planche IV, fig. 7), a été découverte dans les pre-
miers temps de l'occupation française. Elle a perdu la tète, les deux
jambes, les deux mains et tout le bras gauchef2). Le corps est celui
d'un jeune homme. Le bras droit s'appuie sur un support, dont
il ne subsiste que la partie supérieure ; un gros serpent s'enroule
autour de ce support et du bras. On distingue les vestiges d'un
tenon sous le sein droit et d'un autre à la hanche gauche. Cette
sculpture insignifiante représente sans doute le dieu Apollon en archer
ou en citharède.
En 1879, M. Delapard a découvert, au lieu dit Henchir
Rohban(5), un caveau soigneusement muré, qui contenait un grand
nombre de débris de statues représentant des divinités, quelques
dédicaces religieuses, des stèles votives, et même des fragments d'ar-
chitecture(4). Cet enfouissement doit remonter à la fin du IVe
(1) Les monuments antiques en beau marbre
blanc sont rares à Tébessa. Il fallait faire venir
la matière de loin, probablement du djebel Fil-
Ida, près de Philippeville (cf. Gsellet Bertrand,
Musée de Philippeville, p. 10).
(2) Hauteur en l'état im,07. Trouvée il y
a fort longtemps. On ignore le lieu précis de-
là découverte.
(3) Voir plus haut, p. 19.
(4) Farges, Rec. de Constantine, XIX, 1878,
P- 455-457; XX, 1S79-1880, p. 215-245 et
pl. XXIV-XXXII; XXIII, 1883-4,p. L3 5-L37-
Sériziat, Bull, del'Acad.d'Hippone,XXll, 1886,
p. 33. — Une découverte analogue a été faite
récemment à Cartilage : Gauckler, Comptes
rendus de l'Académie des Inscriptions, 1899, p.
15 8-162 ; Perrot, Revue de l'art ancien et moderne,
VI, p. 1-18.
SCULPTURES EN RONDE BOSSE
Les sculptures en ronde bosse sont peu nombreuses au musée
et elles n'ont qu'une médiocre importance.
Une statue en calcaire marmoïde(,), épannelée grossièrement et
restée inachevée (planche IV, fig. 7), a été découverte dans les pre-
miers temps de l'occupation française. Elle a perdu la tète, les deux
jambes, les deux mains et tout le bras gauchef2). Le corps est celui
d'un jeune homme. Le bras droit s'appuie sur un support, dont
il ne subsiste que la partie supérieure ; un gros serpent s'enroule
autour de ce support et du bras. On distingue les vestiges d'un
tenon sous le sein droit et d'un autre à la hanche gauche. Cette
sculpture insignifiante représente sans doute le dieu Apollon en archer
ou en citharède.
En 1879, M. Delapard a découvert, au lieu dit Henchir
Rohban(5), un caveau soigneusement muré, qui contenait un grand
nombre de débris de statues représentant des divinités, quelques
dédicaces religieuses, des stèles votives, et même des fragments d'ar-
chitecture(4). Cet enfouissement doit remonter à la fin du IVe
(1) Les monuments antiques en beau marbre
blanc sont rares à Tébessa. Il fallait faire venir
la matière de loin, probablement du djebel Fil-
Ida, près de Philippeville (cf. Gsellet Bertrand,
Musée de Philippeville, p. 10).
(2) Hauteur en l'état im,07. Trouvée il y
a fort longtemps. On ignore le lieu précis de-
là découverte.
(3) Voir plus haut, p. 19.
(4) Farges, Rec. de Constantine, XIX, 1878,
P- 455-457; XX, 1S79-1880, p. 215-245 et
pl. XXIV-XXXII; XXIII, 1883-4,p. L3 5-L37-
Sériziat, Bull, del'Acad.d'Hippone,XXll, 1886,
p. 33. — Une découverte analogue a été faite
récemment à Cartilage : Gauckler, Comptes
rendus de l'Académie des Inscriptions, 1899, p.
15 8-162 ; Perrot, Revue de l'art ancien et moderne,
VI, p. 1-18.