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— 46 —

de ce point, la frontière militaire ne dépassa pas,
pendant tout le premier siècle, la lisière septen-
trionale de l'Aurès. Puis elle se dirigeait vers le
nord-ouest, par les plaines de Sétif et de la
Medjana, pour atteindre peut-être Aumale. De là,
elle courait vers l'occident, par Rerrouaghia et la
vallée du Chélif ; elle coupait la Mina vers Reli-
zane, l'Habra à Perrégaux, le Sig à Saint-Denis ;
à l'extrémité du département d'Oran, elle se
rapprochait encore plus de la Méditerranée, dans
laquelle elle tombait vers l'embouchure de la
Moulouïa. Le Rif marocain restait en effet à peu
près indépendant, et c'était par mer que l'on se
rendait à Tanger. Cette ligne de défense n'enfer-
mait même pas tout le Tell.

Plus tard, les Romains l'avancèrent, mais par
nécessité et comme à regret.

En dehors des provinces, vivaient, dans les
massifs montagneux et dans les steppes, des indi-
gènes encore barbares, qui épiaient les occasions
de se jeter sur les cultures et sur les villes pour
les piller. Il fallut les combattre, venger leurs
 
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