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Histoire de l'esprit humain ou mémoires secrets et universels de la république des lettres — 5.1766

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Lettre Treizième
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§. II
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https://doi.org/10.11588/diglit.44869#0034
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Η I S T O i R E

32
Henri Etienne, & Camerarius, quiavant
lui avoit entrepris de juiiifier Herodote des
reproches qu’on lui faii'oit sür bien des cho-
ses, n’ont rien dit de bon, ni l’un ni l’autre,
sür cet article. Vous pouvez voir, Monßeut\
ce que leur a repondu un grand Critique
Je m’etonne que Du-Ryer, qui devoit
bien connoitre les Maximes d’PIerodote,
puisqu’il l’avoit traduir entiirement, ait dit
avec tant de confiance & ians aucune reiiric-
tion. 18 „Que ce qui doit rendre cet Hi-
„storien Grec plus considerable , c’eil que
„nous n’avons point d’Auteur de sa Religion
„qui parle de Dieu & de la Providence avec
„plus de reverence & de respeEL”
La Mothe-le-Vayer a £te encore plus
loin que Du-Ryer: il a sait d’Herodote un
devot ä Litanies, & il lui a donne pour les
Dieux du Paganisme autant de z£le & de
ferveur qu’un Napolitain en a pour St. Jan-
vier & St. Pomponius; il croit meme que la
.devotion d’Herodote l’a enip^che de mentir.
Voici
»7 Bayle Didtion. Hüt. & Cris. Art, Pericles.
Du-Ryer, Preface d’Herodote, p.4.
»9 La Mothe-le-Vayer,. des Hiltoriens Grecs, Tom. L
j*. 293. Edit. in solio.
 
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