DE L’ESPRIT HUMAIN. 7

„le second dans ceux qui ne demandent que
„des situations naturelles: Γιιη empörte &
„ravit les creurs par la force; l’autre les s£-
„duit par la voluptC’. Ciceron dit appro-
chant la meine chole d’Herodote. II le
compare ä un Fleuve qui coule lentement,
& dont le cours a quelque chose de maje-
ilueux, au lieu que Thucydide resiemble ä
un Torrent 3. Cet illuitre Orateur Ro-
main regarde ces deux Hiiloriens comme
bien au-desius de tous ceux qui les avoient
precedes. Marcellin dans la Vie de Thucy-
dide decide comme Ciceron sür le itile d’H6-
rodote. „II convient, dit-il 3, d’ecrire les
„gran-
3 Ss t«; aZÄa? «yveiis χαζαν-τηξας, Ϋό9-;
οτί («Ser® μεν 'Ηςβδ»τ«$ εχξήτα,το, ος «τε υψηλοί ε'ίΐν,
χτε ΐχνο'ί: ιχνω 5ε ό Ξένοφαν. Διά γε &ν tc ϋψηλο'ν
ό Θχχυδίδηί km ττβίϋτοί«/? πολλάκ,ις εχ,ξησ-Λτο λεξεα-ι,
ννή μεταΦο^ί τισ-ί. Sed ut reliquas quoque dicendi
sonnas cognoscas, seias Herodotuin quidem media esse
usum (qu® neque sublimis, neque tenuis eil·;) Xeno«
phontem vero tenui. Thucydides igitur, ut sublimeni
faceret orationem, fepe & poeticis diftionibus & qui«
busdarn translationibus eil· usus. Marcel, in Vit. Thucy«
did. Edit. Amstelodam, apud R, & J. Wetstcnios & Gut
Smith. 1731.

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