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Histoire de l'esprit humain ou mémoires secrets et universels de la république des lettres — 6.1766

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Lettre Dix-Neuvième
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§. II
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https://doi.org/10.11588/diglit.44870#0228
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de Sirmich, ville de la Pannonie. Que
peut-on dire ä cela? Ou il laut convenir
que pendant tin tems presque rous les Ev£-
ques de l’Univers ont ete Ariens, & par
consequent voilä Eusebe bien excuse; ou il
faut avoüer que les leuls Evöques, qui
n’aientjpas agi conrre leur consciencc, & qui
ne se soient point parjores, ont ete Jes
Ariens. Voilä encore Eusebe jultisie.
On ne sauroit conGderer sans mepris,
& i’öse dire sans horreur, la conduire des
Ev&ques Catholiques a Rimini; car ils Ggne~
rent tous une formule de Foi, qu’ils re-
gardoient commc contraire au point le plus
essentiel de la Religion. Et quelle ert larailon
qui la leur fair Ggner conrre ieiir conscience?
Est-ce la crainte des supplices ? csl-ce la
frayeur de la mort ? eli-ce les mauvais
traitemens qu’ils esiuioient ? Point dusrour, ils
n’avoient rien ä craindre de tour cela. A
quoi
ecrivirent ä Ursace, ä Valens, & ä Germinius pour les
lemercier de cc que par leur moien les Occidentaux
avoient embrasse leur doflrine. Dupin, 'NouvelleBiblioth*
des Auteuvs Eccleßaß, Tom. y 2. Concil. d'Antlodie.
$) La seconde formule de Sirmich fut faire dans cet>
se ville l’an 357 par Potamius, Eveque de Lisbone, viL
 
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