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les, que les gratides compositions de Lan-
franc font un grand sracas; mais que si
on en examine le detail, on n’y trouvera
•aucune expression qui interesse ; citons
deux cxemples ici, qui autorisent cette de-
cision de Mr. de Piks. 11 y a dans la
premiere sale du Luxembourg, un grand
tableau de Lanfranc , de six pies neuf pou-
ces de haut, representant Jesus-Chrisf,
couronnant laVierge, qui apparoit a St.
Ambroise & ä St. Augustin. Toutes les
expressions des figures de ce tableau sont
froides, & les figures elles-memes sont
dispolees dune manicre assez triviale. Ce
tableau au premier coup d’oeil fair assez
d’cffet: mais il ne sourient pas le detail.
On voit parmi les tableaux du palais Royäl,
. un grand tableau, representant une Anno’n-
ciation. II y a trös-peu d’exprcsiion dans
le visage de la Vierge, & encore moins
dans celui de sange, que le peintse a mis
entierement dans l’ombre. A ' ce& deux
exemples, qu’on peut voir tous Jes jpurs ä
Paris, joignons-en un autre pour . ceux
que lamour de la peinture a conduits. ä
.Naples : ils auront remarque sans doute,
-que, quoique les t6:es des douzc Apötres
que Lanfranc a peints dans l’eglise des Cbar-
treux, joi.ent d’un.grand carafitcre, dies, .ont
..cepeudant pen d’expresiion. . Vouet