375 et 369 pp.; 20 compositions hors texte; 240 gravures dans le texte. Carteret, 522-23.
Premier tirage ; les 20 compositions sont tirées sur chine collé, sans légende, mais
numérotées.
123). ROUSSEAU JEAN-JACQUES (1712-1778), Stabat Mater de G. B. Pergo-
lesi. TRANSCRIPTION AUTOGRAPHE de J. J. Rousseau pour deux soprani,
premier violon, second violon et orgue.
28 ff., format oblong, 290 X 225 mm., 10 lignes par page. F. 1 a: Stabat Mater, de la main
de Jean Jacques Rousseau à Genève en Septembre 1754; au milieu de la page: Je déclare
et certifie que les quatre cahiers de musique revêtus de ma signature sont tous écrits de la
main de Jean Jacques Rousseau | et copiés par lui pour Mr De Lui mon parent. Genève,
28 Août 1850: Ruegger De Lui; f. 13 a: dans l'espace en haut de la page: De la main de Jean
Jacques Rousseau, dans l'espace en bas: Ruegger De Lui; ff. 14 b-16 b blancs; f. 17 a, dans
l'espace en haut de la page: De la main de Jean Jacques Rousseau; dans l'espace du basf Rueg-
ger de Lui; au milieu (de la main de Rousseau): Il fine; f. 25 a, en haut: De la main de Jean
Jacques Rousseau; en bas: Ruegger De Lui; au milieu (de la main de Rousseau): Stabat Ma-
ter, violino secondo; ff. 27 a-28 b blancs. Les ff. 1 b-14 a contiennent le texte et la musique
des neuf morceaux suivants du Stabat Mater de Pergolesi: 1.) Duo: « Stabat Mater Dolorosa»;
2.) Aria: « Cuius animam gementem»; 3.) Duo: «O quam tristis et afflicta»; 4.) Aria: « Quas
moerebat et dolebat»; 5.) Duo: « Ouis est Homo»; 6.) Aria: « Vidit suum dulcem natum»;
7.) Aria: «Fia. Mater fons Amoris»; 8.) Duo: « Fac ut ardeat cor meum»; 9.) Duo: « Sancta
Mater istud agas»; ce duo est interrompu à la 34e mesure aux mots: « Tui nati vulnerari tam
dignati pro me pati poenas mecum poe...». Les ff. 17 b-24 a contiennent la musique de tout
le « Stabat Mater» pour le premier violon; sur les feuillets 25 a-26 b on trouve la musique des
quatre premiers morceaux du «Stabat Mater» pour le second violon.
Cette transcription est le fruit de l'admiration bien connue de Rousseau pour la
musique en général et, en particulier, pour celle de Pergolesi dont il se fit, en France,
le champion enthousiaste et fervent. A travers la chanson de son auteur préféré,
imprégnée de limpide pureté et de sublime humilité, Rousseau revécut l'émotion
éveillée chez tant de musiciens par la chanson mystique, mais si humaine, du sup-
pliant Jacopone et par l'image douloureuse de la Vierge, tout en poursuivant le
but pratique de transposer les deux voix dans la clef de sol et de rendre la lec-
ture de la musique plus facile pour la personne qui accompagne soit à l'orgue, soit
au clavecin. La partition originale du « Stabat Mater », de la main même de Per-
golesi, qui est conservée dans la bibliothèque de l'abbaye du Mont Cassin, est
écrite pour deux voix (soprano et contralto) avec accompagnement de deux violons,
une viole et un violoncelle dont la partie est aussi employée comme basse chiffrée
pour l'orgue. Elle est écrite dans la tonalité de fa mineur, mais seulement trois
bémols, si, mi, et la, sont inscrits à la clef, tandis que le quatrième, ré, est in-
troduit quand il est nécessaire. De la partition complète, Jean Jacques Rousseau se
borna à réduire les deux parties pour les voix avec la basse comme accompagnement
(selon la mode du XVIIIe siècle) et les parties séparées pour les deux violons. Il
confia les deux parties pour voix à deux soprani et les parties dans la même par-
tition que la basse pour orgue. La tonalité est la même que dans l'original, en
fa mineur et seulement trois bémols sont marqués sur la clef. Les différences
que l'on trouve dans la transcription de Rousseau sont insignifiantes; la première
est dans le mot « Lacrimosa » dans la partie du premier soprano, où, à la place
d'un groupe de triolets, il y a un groupe de « duine ». La même chose se répète
dans la réponse du second soprano où l'on peut aussi remarquer une distraction de
Rousseau, par suite de laquelle, au lieu d'un mi nous trouvons un ré.
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Premier tirage ; les 20 compositions sont tirées sur chine collé, sans légende, mais
numérotées.
123). ROUSSEAU JEAN-JACQUES (1712-1778), Stabat Mater de G. B. Pergo-
lesi. TRANSCRIPTION AUTOGRAPHE de J. J. Rousseau pour deux soprani,
premier violon, second violon et orgue.
28 ff., format oblong, 290 X 225 mm., 10 lignes par page. F. 1 a: Stabat Mater, de la main
de Jean Jacques Rousseau à Genève en Septembre 1754; au milieu de la page: Je déclare
et certifie que les quatre cahiers de musique revêtus de ma signature sont tous écrits de la
main de Jean Jacques Rousseau | et copiés par lui pour Mr De Lui mon parent. Genève,
28 Août 1850: Ruegger De Lui; f. 13 a: dans l'espace en haut de la page: De la main de Jean
Jacques Rousseau, dans l'espace en bas: Ruegger De Lui; ff. 14 b-16 b blancs; f. 17 a, dans
l'espace en haut de la page: De la main de Jean Jacques Rousseau; dans l'espace du basf Rueg-
ger de Lui; au milieu (de la main de Rousseau): Il fine; f. 25 a, en haut: De la main de Jean
Jacques Rousseau; en bas: Ruegger De Lui; au milieu (de la main de Rousseau): Stabat Ma-
ter, violino secondo; ff. 27 a-28 b blancs. Les ff. 1 b-14 a contiennent le texte et la musique
des neuf morceaux suivants du Stabat Mater de Pergolesi: 1.) Duo: « Stabat Mater Dolorosa»;
2.) Aria: « Cuius animam gementem»; 3.) Duo: «O quam tristis et afflicta»; 4.) Aria: « Quas
moerebat et dolebat»; 5.) Duo: « Ouis est Homo»; 6.) Aria: « Vidit suum dulcem natum»;
7.) Aria: «Fia. Mater fons Amoris»; 8.) Duo: « Fac ut ardeat cor meum»; 9.) Duo: « Sancta
Mater istud agas»; ce duo est interrompu à la 34e mesure aux mots: « Tui nati vulnerari tam
dignati pro me pati poenas mecum poe...». Les ff. 17 b-24 a contiennent la musique de tout
le « Stabat Mater» pour le premier violon; sur les feuillets 25 a-26 b on trouve la musique des
quatre premiers morceaux du «Stabat Mater» pour le second violon.
Cette transcription est le fruit de l'admiration bien connue de Rousseau pour la
musique en général et, en particulier, pour celle de Pergolesi dont il se fit, en France,
le champion enthousiaste et fervent. A travers la chanson de son auteur préféré,
imprégnée de limpide pureté et de sublime humilité, Rousseau revécut l'émotion
éveillée chez tant de musiciens par la chanson mystique, mais si humaine, du sup-
pliant Jacopone et par l'image douloureuse de la Vierge, tout en poursuivant le
but pratique de transposer les deux voix dans la clef de sol et de rendre la lec-
ture de la musique plus facile pour la personne qui accompagne soit à l'orgue, soit
au clavecin. La partition originale du « Stabat Mater », de la main même de Per-
golesi, qui est conservée dans la bibliothèque de l'abbaye du Mont Cassin, est
écrite pour deux voix (soprano et contralto) avec accompagnement de deux violons,
une viole et un violoncelle dont la partie est aussi employée comme basse chiffrée
pour l'orgue. Elle est écrite dans la tonalité de fa mineur, mais seulement trois
bémols, si, mi, et la, sont inscrits à la clef, tandis que le quatrième, ré, est in-
troduit quand il est nécessaire. De la partition complète, Jean Jacques Rousseau se
borna à réduire les deux parties pour les voix avec la basse comme accompagnement
(selon la mode du XVIIIe siècle) et les parties séparées pour les deux violons. Il
confia les deux parties pour voix à deux soprani et les parties dans la même par-
tition que la basse pour orgue. La tonalité est la même que dans l'original, en
fa mineur et seulement trois bémols sont marqués sur la clef. Les différences
que l'on trouve dans la transcription de Rousseau sont insignifiantes; la première
est dans le mot « Lacrimosa » dans la partie du premier soprano, où, à la place
d'un groupe de triolets, il y a un groupe de « duine ». La même chose se répète
dans la réponse du second soprano où l'on peut aussi remarquer une distraction de
Rousseau, par suite de laquelle, au lieu d'un mi nous trouvons un ré.
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