muns ; — elles se répartissent en trois sous-groupes dont les unités sont plus étroitement, unies
entre elles par d’autres analogies ; ■— dans le groupe F2, une des peintures (pl. XVIII), bien
qu’inséparable des autres, présente des caractères à part qui me font mettre en doute la
paternité de F.
Je n’ai rien à retirer de cette classification, mais l’explication change :
L’unité du grand groupe résulte de l’intervention exclusive (F3) ou partielle (F1 et F’)
d’un même aide du présumé Hubrecht van Eyck dans toutes ces peintures, sauf le tableau de la
pl. XVIII. Il a peint entièrement les lettrines et bas-de-pages (F3) et repeint en partie les tableaux
(F* et F’).
La différence remarquée entre le sous-groupe F1 et le sous-groupe F2 vient de ce que
les peintures primitives étaient de deux artistes différents employés par le duc de Berry : B et C,
de sorte que le sous-groupe F1 — B -J- F et le sous-groupe F2 (sauf pl. XVIII) = C + F.
Quant au tableau de la planche XVIII, c’est à bon droit qu’il a été rattaché à ceux des
planches XVI et XVII, car il a aussi été peint primitivement par C, mais cette fois la main du
retoucheur est autre : c’est celle de J, bien reconnaissable dans la tête de l’ange notamment. Il est
à remarquer d’ailleurs que cette page est précisément la seule du groupe dont la lettrine et le
bas-de-page soient de J, non de F.
Il y a donc lieu de modifier ce qui a été dit de la marche de l’illustration faite pour le duc
Guillaume de Bavière : celui-ci a sans doute d’emblée confié le travail à G. Dès l’abord, F n’a été
qu’un aide de celui-ci, au même titre que J (= I). Ils ont été chargés d’une même mission : non
seulement compléter les pages dont les lettrines et les bas-de-pages étaient restés en blanc, mais
encore rajeunir, moderniseï' les tableaux peints en style pré-eyckien, dans ces mêmes pages.
Il y a pourtant une différence de style entre F et J. Ce dernier est un élève de formation
purement eyckienne. F, au contraire, est un enlumineur de profession qui avait appris son métier
ailleurs, et qui ne s’est assimilé le style eyckien que plus tard, et de façon superficielle.
Page 40 (Groupe J). — Comme il a été dit ci-dessus à propos des pages 23-27, il y a lieu
d’ajouter à la liste des œuvres de J le travail de transformation du tableau de la planche XVIII
de Milan : La Résurrection du Christ et les Saintes Femmes au tombeau. Cette peinture a été
profondément remaniée, dans presque toutes ses parties, par J, dont la manière se reconnaît le
mieux dans la tête de l’ange, et qui d’ailleurs est l’auteur du bas-de-page et de la lettrine.
Même page, ligne 33 — lisez : chanoine van der Paele, et non Maele-
Page 48, ligne 22 — lisez : dont on y voit le juvénile ..., et non dont «Z renferme.
entre elles par d’autres analogies ; ■— dans le groupe F2, une des peintures (pl. XVIII), bien
qu’inséparable des autres, présente des caractères à part qui me font mettre en doute la
paternité de F.
Je n’ai rien à retirer de cette classification, mais l’explication change :
L’unité du grand groupe résulte de l’intervention exclusive (F3) ou partielle (F1 et F’)
d’un même aide du présumé Hubrecht van Eyck dans toutes ces peintures, sauf le tableau de la
pl. XVIII. Il a peint entièrement les lettrines et bas-de-pages (F3) et repeint en partie les tableaux
(F* et F’).
La différence remarquée entre le sous-groupe F1 et le sous-groupe F2 vient de ce que
les peintures primitives étaient de deux artistes différents employés par le duc de Berry : B et C,
de sorte que le sous-groupe F1 — B -J- F et le sous-groupe F2 (sauf pl. XVIII) = C + F.
Quant au tableau de la planche XVIII, c’est à bon droit qu’il a été rattaché à ceux des
planches XVI et XVII, car il a aussi été peint primitivement par C, mais cette fois la main du
retoucheur est autre : c’est celle de J, bien reconnaissable dans la tête de l’ange notamment. Il est
à remarquer d’ailleurs que cette page est précisément la seule du groupe dont la lettrine et le
bas-de-page soient de J, non de F.
Il y a donc lieu de modifier ce qui a été dit de la marche de l’illustration faite pour le duc
Guillaume de Bavière : celui-ci a sans doute d’emblée confié le travail à G. Dès l’abord, F n’a été
qu’un aide de celui-ci, au même titre que J (= I). Ils ont été chargés d’une même mission : non
seulement compléter les pages dont les lettrines et les bas-de-pages étaient restés en blanc, mais
encore rajeunir, moderniseï' les tableaux peints en style pré-eyckien, dans ces mêmes pages.
Il y a pourtant une différence de style entre F et J. Ce dernier est un élève de formation
purement eyckienne. F, au contraire, est un enlumineur de profession qui avait appris son métier
ailleurs, et qui ne s’est assimilé le style eyckien que plus tard, et de façon superficielle.
Page 40 (Groupe J). — Comme il a été dit ci-dessus à propos des pages 23-27, il y a lieu
d’ajouter à la liste des œuvres de J le travail de transformation du tableau de la planche XVIII
de Milan : La Résurrection du Christ et les Saintes Femmes au tombeau. Cette peinture a été
profondément remaniée, dans presque toutes ses parties, par J, dont la manière se reconnaît le
mieux dans la tête de l’ange, et qui d’ailleurs est l’auteur du bas-de-page et de la lettrine.
Même page, ligne 33 — lisez : chanoine van der Paele, et non Maele-
Page 48, ligne 22 — lisez : dont on y voit le juvénile ..., et non dont «Z renferme.