157 —
sourire. M. Pierné a en lui ce trésor souve-
rain : la jeunesse. Il ne nous a pas dit son
dernier mot.
A peine étions-nous sorti du palais Mazarin
que nous rencontrions un écrivain d'art,
M. Henri Pion, l'auteur applaudi de Thor-
valdsen, qui venait au devant de nous avec
uu livre où tout est rayon. La Vie de Benve-
nuto Ceïïmi a tenté notre laborieux confrère
et l'on dit tout bas que le monument élevé par
M. Pion au hardi Florentin est définitif. Nous
le croyons volontiers. Dans quelques semaines
nous reviendrons à cette place sur l'œuvre
importante de M. Pion.
Henry Jouin.
SUR LA TOUR DE LA CATHÉDRALE
D'ANVERS.
Telle qu'elle est, la cathédrale demeure une
des plus vastes basiliques du monde chrétien.
De partout elle domine la ville cachée à ses
pieds, comme l'image matérielle de la Pro-
vidence, et l'histoire établit la communion
étroite qui existait entre le géant de pierre
et le peuple anversois. A toutes les époques
partaient du sommet de ces tours les grandes
voix de l'allégresse et des afflictions publi-
ques ; de là-haut se répandait sur le pays
d'alentour, en bourdonnements ailés, en vo-
lées furieuses, en grondements de tonnerre,
les épithalames, les lamentos, les appels aux
armes, toute la vie populaire sonnée dans le
clairon des cloches ; et la merveilleuse cage,
ajourée comme un ostensoir, prenait, sous les
branles encolérés ou joyeux, des airs de bef-
froi. C'était, en effet, le beffroi anversois; la
maison de Dieu devenait, aux heures d'effer-
vescence, la maison des hommes, et la cité,
en écoutant chanter les oiseaux d'airain nichés
dans ses contreforts, savait toujours le temps
qu'il faisait à l'horizon politique.
En plein azur, aussi haut que peut aller le
regard, plonge la flèche; d'étage en étage, de
galerie en galerie, elle va, s'exhausse, croît,
finissant par mesurer à son faite quatre cent
soixante-six pieds de hauteur ; et rien ne vaut
l'étendue de pays qu'on embrasse de la plate-
forme de son carillon. Gravissez, un matin de
clair soleil, l'escalier en spirale colimaçonnant
dans les parois de la tour. A intervalles régu-
liers, des fissures minces, pareilles à celles
des sarbacanes, ajourent la maçonnerie, lais-
sant filtrer sur les degrés tournoyants des rais
de lumière blanche, et en même temps ména-
geant des ouvertures par lesquelles le regard
coule dans un dédale de rues, une perspective
tumultueuse de maisons et d'édifices. Chaque
crevée est comme un cadre où s'intercale un
morceau de la ville; par place une touffe de
verdure balance sa tache sombre dans le tas-
sement des façades, et des fenêtres ouvertes
sort le bruit des ménages. On n'est encore
qu'à la centième marche; la rumeur humaine
se perçoit, distincte, continue, avec des chants,
des cris, des rires, qui sont comme l'adieu de
la vie à mesure qu'on se rapproche de l'infini;
puis les voix s'étouffent dans un bruissement
diminué, une sorte de grondement lointain
qu'accompagne la basse ronflante du vent.
Celui-ci grandit bientôt, jusqu'à emplir la
haute spirale d'un bourdonnement qui ne
cesse plus : on dirait la respiration de quel-
qu'un qui anhèlerait dans le vide; et le pay-
sage s'élargit, les horizons reculent, on est
presque dans le bleu de l'air. Voici que dans
les fumées, les ors chatoyants de la lumière,
les flocons de brume roulant à la dérive,
commence à se découper la vue des campa-
gnes; au-dessous de soi, une débandade de
quartiers, un tohu bohu de toits et de pignons,
une mêlée de cheminées noires, de grêles ai-
guilles et de tourelles ventrues. Un poudroie-
ment vermeil enveloppe les briques roses, les
tuiles couleur sang de bœuf, les ardoises
bleues, glisse le long des chevets moussus,
pénètre dans l'entonnoir profond des rues,
tout en bas embrume le pavé sciutillant. Et
l'escalier géant plonge plus avant dans le ciel,
la foule n'apparaît plus que comme un four-
millement de petites mouches noires, on entre
dans la région des oiseaux, dont le vol par
moments fait une ombre sur le jour des me-
neaux. De minute en minute, la ville s'enfonce
un peu plus dans l'abîme; elle se déroule à
présent toute entière, avec sa topographie
accidentée, avançant ici à travers les sentiers
herbus des champs la pointe de sa banlieue,
là dressant ses amas de vieilles demeures
illustres, ses églises, ses chapelles, ses hôtels
de ville, ses bourses, ses entrepôts, les mélan-
colies d'autrefois, les gaietés d'aujourd'hui, ail-
leurs s'excavant pour faire un lit à ses canaux,
puis, brusquement, s'écornant sur toute la
ligne de ses quais. Du Kiel aux nouveaux bas-
sins, le grand fleuve miroite dans la clarté
comme une gigantesque cuirasse, guilloché
par les mille dentelures des agrès, et ses chan-
tiers, ses docks, ses entrepôts ressemblent à
des navires échoués parmi les flottilles errantes
de ses tapis-mâts et de ses steamers. L'énorme
escalier s'arrête enfin ; une galerie circulaire
découpe autour de la plate-forme les fines ro-
saces de son parapet ; et toutes ensemble sont
comme une succession de fenêtres ouvertes
sur un tableau prodigieux. Anvers, la grande
métropole, n'est plus qu'un point habité dans
le déploiement des prairies prolongées à l'in-
fini, de la vaste terre verte dans les lointains
flottants, du beau jardin des Flandres relui-
sant des chatoiements de l'émeraude et coupé
par les sinuosités d'argent de l'Escaut. A tra-
vers le ruissellement de la lumière, les vapeurs
sorties du sol montent en colonnes irrisées ou
planent en pâles arcs-en-ciel; la plaine par
moments semble fumer dans une vapeur grise
d'étuve et d'autres fois s'allumer de flambées
magnifiques ; et parmi cette clarté et ce brouil-
lard paissent les troupeaux, filent les navires,
palpite lame d'une nation vaillante. Cependant
un tumulte, sourd d'abord et qui se précise
dans une sorte de prélude, est parti des silen-
cieux rouages du carillon ; une fusée de notes
jaillit d'un ébrouement de basse enrhumée,
puis s'éteint, et tout à coup, sans qu'on s'y
attende, se change en une tempête de bruits.
Les marteaux montent, descendent, cognent à .
toutes volées les timbres; des cloches ébran-
lées se balancent dans le vide, comme des
gongs prodigieux ; on dirait qu'une nuée de
musiciens invisibles s'est pendue aux cordes,
abattue sur les claviers, éparpillée dans la
tour pour la faire chanter; les monstres sculp-
tés dans les gargouilles, guivres, lémures, ta-
rasques, ont l'air de gonfler leurs faces comme
s'ils sonnaient du buccin ;. et les trilles casca-
dent, les strettes bruissent, les arpèges esca-
ladent les points culminants de la gamme,
tout le mystérieux et terrible orchestre se fond
dans un ouragan de cuivre et d'airain. Les
charpentes tremblent, un frémissement court
de proche en proche à travers la tour, on
croit sentir le plancher se dérober sous ses
pieds. Alors, si vous ne craignez pas le ver-
tige, faites un suprême effort et montez les
échalons de fer qui vous mènent au pinacle :
il vous paraîtra que la terre s'est abîmée sans
retour, et votre âme, comme emportée dans
un vol, s'en ira toucher aux seuils étoilés,
C. Lemonnier.
(Tour du monde).
©ironique générale.
— Rappelons aux intéressés que c'est le 31
décembre prochain le délai fatal de notre con-
cours de gravure à l'eau-forte. (Voir le pro-
gramme dans le n° 18).
— Nous reprendrons dans le prochain n° le
Dictionnaire des peintres de Vécole flamande,
depuis longtemps interrompu et nous en donne-
rons le texte sans désemparer.
— La troisième livraison du Bulletin Rubens
a paru. Elle contient : Recherches dans les biblio-
thèques de France, par C. Ruelens. — Le peintre
Adrien de Yries (suite), par C. Ruelens. — Notes
supplémentaires. — P. P. Rubens en Balthazar
Moretus, door Max Rooses. — P. P. Rubens en
Willem Panneels, par P. Genard. — L'aiguière
de Rubens dite des archiducs A Ibert et Isabelle,
par P. Genard. — Beitrage zur Niederlandische
Kunstgeschichte, van Herman Priegel, par
C. Ruelens. — Nouvelles rubéniennes. Ce bulle-
tin remplit très dignement et très activement
la mission que lui a confiée la grande commission
Rubens.
— La société pour l'encouragement des arts
d'Anvers vient de publier le résultat de ses tra-i
vaux pendant l'exposition qui vient d'avoir lieu.
Ce résultat est remarquable, résumons-le. Il y a
eu pour le musée d'Anvers 14 acquisitions de ta-
bleaux et un œuvre de sculpture. Pour la tom-
bola la commission a acheté 47 peintures, 1 aqua-
relle, 4 gravures, 9 œuvres de sculpture. Les
particuliers ont acquis 121 tableaux, 5 aquarelles,
7 sculptures. Le chiffre de toutes ces ventes a,
dit-on, dépassé 400,000 francs.
— Exposition d'Anvers. Médailles :MM. Claus,
Delfosse, Verstraete, Fabri, Luc Scliaefels et
De Plyn d'Anvers; Courtens, De Lalaing et Fré-
déric, de Bruxelles; M110 Roth, de Paris; M. Mauve
de La Haye et Smith-Hald, de Paris.
sourire. M. Pierné a en lui ce trésor souve-
rain : la jeunesse. Il ne nous a pas dit son
dernier mot.
A peine étions-nous sorti du palais Mazarin
que nous rencontrions un écrivain d'art,
M. Henri Pion, l'auteur applaudi de Thor-
valdsen, qui venait au devant de nous avec
uu livre où tout est rayon. La Vie de Benve-
nuto Ceïïmi a tenté notre laborieux confrère
et l'on dit tout bas que le monument élevé par
M. Pion au hardi Florentin est définitif. Nous
le croyons volontiers. Dans quelques semaines
nous reviendrons à cette place sur l'œuvre
importante de M. Pion.
Henry Jouin.
SUR LA TOUR DE LA CATHÉDRALE
D'ANVERS.
Telle qu'elle est, la cathédrale demeure une
des plus vastes basiliques du monde chrétien.
De partout elle domine la ville cachée à ses
pieds, comme l'image matérielle de la Pro-
vidence, et l'histoire établit la communion
étroite qui existait entre le géant de pierre
et le peuple anversois. A toutes les époques
partaient du sommet de ces tours les grandes
voix de l'allégresse et des afflictions publi-
ques ; de là-haut se répandait sur le pays
d'alentour, en bourdonnements ailés, en vo-
lées furieuses, en grondements de tonnerre,
les épithalames, les lamentos, les appels aux
armes, toute la vie populaire sonnée dans le
clairon des cloches ; et la merveilleuse cage,
ajourée comme un ostensoir, prenait, sous les
branles encolérés ou joyeux, des airs de bef-
froi. C'était, en effet, le beffroi anversois; la
maison de Dieu devenait, aux heures d'effer-
vescence, la maison des hommes, et la cité,
en écoutant chanter les oiseaux d'airain nichés
dans ses contreforts, savait toujours le temps
qu'il faisait à l'horizon politique.
En plein azur, aussi haut que peut aller le
regard, plonge la flèche; d'étage en étage, de
galerie en galerie, elle va, s'exhausse, croît,
finissant par mesurer à son faite quatre cent
soixante-six pieds de hauteur ; et rien ne vaut
l'étendue de pays qu'on embrasse de la plate-
forme de son carillon. Gravissez, un matin de
clair soleil, l'escalier en spirale colimaçonnant
dans les parois de la tour. A intervalles régu-
liers, des fissures minces, pareilles à celles
des sarbacanes, ajourent la maçonnerie, lais-
sant filtrer sur les degrés tournoyants des rais
de lumière blanche, et en même temps ména-
geant des ouvertures par lesquelles le regard
coule dans un dédale de rues, une perspective
tumultueuse de maisons et d'édifices. Chaque
crevée est comme un cadre où s'intercale un
morceau de la ville; par place une touffe de
verdure balance sa tache sombre dans le tas-
sement des façades, et des fenêtres ouvertes
sort le bruit des ménages. On n'est encore
qu'à la centième marche; la rumeur humaine
se perçoit, distincte, continue, avec des chants,
des cris, des rires, qui sont comme l'adieu de
la vie à mesure qu'on se rapproche de l'infini;
puis les voix s'étouffent dans un bruissement
diminué, une sorte de grondement lointain
qu'accompagne la basse ronflante du vent.
Celui-ci grandit bientôt, jusqu'à emplir la
haute spirale d'un bourdonnement qui ne
cesse plus : on dirait la respiration de quel-
qu'un qui anhèlerait dans le vide; et le pay-
sage s'élargit, les horizons reculent, on est
presque dans le bleu de l'air. Voici que dans
les fumées, les ors chatoyants de la lumière,
les flocons de brume roulant à la dérive,
commence à se découper la vue des campa-
gnes; au-dessous de soi, une débandade de
quartiers, un tohu bohu de toits et de pignons,
une mêlée de cheminées noires, de grêles ai-
guilles et de tourelles ventrues. Un poudroie-
ment vermeil enveloppe les briques roses, les
tuiles couleur sang de bœuf, les ardoises
bleues, glisse le long des chevets moussus,
pénètre dans l'entonnoir profond des rues,
tout en bas embrume le pavé sciutillant. Et
l'escalier géant plonge plus avant dans le ciel,
la foule n'apparaît plus que comme un four-
millement de petites mouches noires, on entre
dans la région des oiseaux, dont le vol par
moments fait une ombre sur le jour des me-
neaux. De minute en minute, la ville s'enfonce
un peu plus dans l'abîme; elle se déroule à
présent toute entière, avec sa topographie
accidentée, avançant ici à travers les sentiers
herbus des champs la pointe de sa banlieue,
là dressant ses amas de vieilles demeures
illustres, ses églises, ses chapelles, ses hôtels
de ville, ses bourses, ses entrepôts, les mélan-
colies d'autrefois, les gaietés d'aujourd'hui, ail-
leurs s'excavant pour faire un lit à ses canaux,
puis, brusquement, s'écornant sur toute la
ligne de ses quais. Du Kiel aux nouveaux bas-
sins, le grand fleuve miroite dans la clarté
comme une gigantesque cuirasse, guilloché
par les mille dentelures des agrès, et ses chan-
tiers, ses docks, ses entrepôts ressemblent à
des navires échoués parmi les flottilles errantes
de ses tapis-mâts et de ses steamers. L'énorme
escalier s'arrête enfin ; une galerie circulaire
découpe autour de la plate-forme les fines ro-
saces de son parapet ; et toutes ensemble sont
comme une succession de fenêtres ouvertes
sur un tableau prodigieux. Anvers, la grande
métropole, n'est plus qu'un point habité dans
le déploiement des prairies prolongées à l'in-
fini, de la vaste terre verte dans les lointains
flottants, du beau jardin des Flandres relui-
sant des chatoiements de l'émeraude et coupé
par les sinuosités d'argent de l'Escaut. A tra-
vers le ruissellement de la lumière, les vapeurs
sorties du sol montent en colonnes irrisées ou
planent en pâles arcs-en-ciel; la plaine par
moments semble fumer dans une vapeur grise
d'étuve et d'autres fois s'allumer de flambées
magnifiques ; et parmi cette clarté et ce brouil-
lard paissent les troupeaux, filent les navires,
palpite lame d'une nation vaillante. Cependant
un tumulte, sourd d'abord et qui se précise
dans une sorte de prélude, est parti des silen-
cieux rouages du carillon ; une fusée de notes
jaillit d'un ébrouement de basse enrhumée,
puis s'éteint, et tout à coup, sans qu'on s'y
attende, se change en une tempête de bruits.
Les marteaux montent, descendent, cognent à .
toutes volées les timbres; des cloches ébran-
lées se balancent dans le vide, comme des
gongs prodigieux ; on dirait qu'une nuée de
musiciens invisibles s'est pendue aux cordes,
abattue sur les claviers, éparpillée dans la
tour pour la faire chanter; les monstres sculp-
tés dans les gargouilles, guivres, lémures, ta-
rasques, ont l'air de gonfler leurs faces comme
s'ils sonnaient du buccin ;. et les trilles casca-
dent, les strettes bruissent, les arpèges esca-
ladent les points culminants de la gamme,
tout le mystérieux et terrible orchestre se fond
dans un ouragan de cuivre et d'airain. Les
charpentes tremblent, un frémissement court
de proche en proche à travers la tour, on
croit sentir le plancher se dérober sous ses
pieds. Alors, si vous ne craignez pas le ver-
tige, faites un suprême effort et montez les
échalons de fer qui vous mènent au pinacle :
il vous paraîtra que la terre s'est abîmée sans
retour, et votre âme, comme emportée dans
un vol, s'en ira toucher aux seuils étoilés,
C. Lemonnier.
(Tour du monde).
©ironique générale.
— Rappelons aux intéressés que c'est le 31
décembre prochain le délai fatal de notre con-
cours de gravure à l'eau-forte. (Voir le pro-
gramme dans le n° 18).
— Nous reprendrons dans le prochain n° le
Dictionnaire des peintres de Vécole flamande,
depuis longtemps interrompu et nous en donne-
rons le texte sans désemparer.
— La troisième livraison du Bulletin Rubens
a paru. Elle contient : Recherches dans les biblio-
thèques de France, par C. Ruelens. — Le peintre
Adrien de Yries (suite), par C. Ruelens. — Notes
supplémentaires. — P. P. Rubens en Balthazar
Moretus, door Max Rooses. — P. P. Rubens en
Willem Panneels, par P. Genard. — L'aiguière
de Rubens dite des archiducs A Ibert et Isabelle,
par P. Genard. — Beitrage zur Niederlandische
Kunstgeschichte, van Herman Priegel, par
C. Ruelens. — Nouvelles rubéniennes. Ce bulle-
tin remplit très dignement et très activement
la mission que lui a confiée la grande commission
Rubens.
— La société pour l'encouragement des arts
d'Anvers vient de publier le résultat de ses tra-i
vaux pendant l'exposition qui vient d'avoir lieu.
Ce résultat est remarquable, résumons-le. Il y a
eu pour le musée d'Anvers 14 acquisitions de ta-
bleaux et un œuvre de sculpture. Pour la tom-
bola la commission a acheté 47 peintures, 1 aqua-
relle, 4 gravures, 9 œuvres de sculpture. Les
particuliers ont acquis 121 tableaux, 5 aquarelles,
7 sculptures. Le chiffre de toutes ces ventes a,
dit-on, dépassé 400,000 francs.
— Exposition d'Anvers. Médailles :MM. Claus,
Delfosse, Verstraete, Fabri, Luc Scliaefels et
De Plyn d'Anvers; Courtens, De Lalaing et Fré-
déric, de Bruxelles; M110 Roth, de Paris; M. Mauve
de La Haye et Smith-Hald, de Paris.