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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
La pyramide d'Aba — Le Caire, 1935

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https://doi.org/10.11588/diglit.36869#0031
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LE ROI HAKARÂ-ABA.

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ia chambre, objets trouves, tous ces renseignements concordent pour nous indiquer comme date
de ia pyramide le début de ia période qui commence après Pepi H, période obscure s'il en fut
et pour iaqueiie ie seul fil conducteur est encore, malgré toutes ses iacunes, ie papyrus royai
de Turin.
Au fragment A3 du papyrus, ie nom de Veùatp-ù, par iequei débute une série de quatre rois,
indique qu'ii s'agit des successeurs immédiats de Pepi ii, avec une iacune iniliaie qui est sans
doute d'un seul nom, ceiui de Menthesouphis, si nous nous en rapportons à i'autorité de Mané-
thonh). Après ie nom de ia fameuse reine vient un sans doute ie Æc/crfiam qui procéda
à l'ensevelissement très sommaire de sa mèret% puis un Vc/crcs sur iequei nous ne possédons
encore aucun renseignement, et enfin AA, dans iequei nous reconnaissons ie propriétaire de ia
nouveiie pyramide.
D'après ie nouveau classement des fragments du papyrus de Turin, les fragments A3 et AA
sont compiétés par les fragments 61-63 , et ceci nous apprend non seuiement ia durée très brève
de ces quatre règnes, mais encore qu i) s'agit d'une fin de dynastie dont Ab serait ie dernier roi,
puisque après son nom vient un sommaire indiquant un nombre de cent quatre-vingt-un rois, puis
un chiffre représentant ie totai des années depuis Afénès^b Dans ce chiffre, malheureusement
perdu, était compris un interrègne, un c vide si de six ans qui fait suite à toute ia série des rois de
i'Ancien Empire et qui, à ia durée près, correspondrait assez bien à i'énigmatique VIE dynastie
de Manéthon, de sorte que nous pouvons considérer ces rois éphémères comme les derniers
représentants de ia VE dynastie à i'agonie, succombant successivement à des événements sur
lesquels rien ne nous renseigne.
Dans sa transcription, Ai. Borchardt a reconstitué en un l'extrémité d'un signe disparu dans
ia cassure, et lit J !e nom du dernier roi; en réalité ce point n'est autre chose que
l'extrémité inférieure de i'arc de cercle qui en hiératique désigne ie début d'un cartouche. Si ie
signe était correctement fait, on devrait en voir aussi ia pointe supérieure, mais il ne manque
pas d'exempies, dans ie même manuscrit, où ie trait de piume présente des irréguiarités, et
d'aiiieurs l'espace entre ie et ie ^ ne pet met pas i'insertion d'un signe iong tei que —
Queiie que soit sa prononciation exacte, Aba, Abi, Ebe, ibe, ie nom donné par ie papyrus
de Turin est, de toute évidence, i'équivahnt de ceiui qui se répète des centaines de fois sur les
murs de ia chambre funéraire, écrit toujours (j] à part une seule exception (3. 32y) où,
dans ia graphie réparait l'idéogramme donné par ie papyrus. La signification de ce
nom très égyptien, commun dès ia fin de l'Ancien Empire et surtout au Aioyen Empire, est
douteuse et ne peut donner lieu qu'à des hypothèses; on pourrait songer à ie rapprocher du
mot ^ J de l'inscription d'Herkhouf, qui désigne une danse ritueiie, et ie
traduire par cie danseurs.

UNGER, CAroMotogfe (tes AfaMetAo, p. 103 à îoy. Au sujet de ùitocris dont Hérodote raconte ta tragique histoire (H,
îoo), it n'y a aucune raison de t'assimiter avec ta courtisane Rhodopis, comme on te fait encore quelquefois (?twt., H,
i34), suivant une légende qui a pris naissance à t'époque grecque.
^ JÉQUIER, Les yu/rcmùtes des retues A^eù et ApOMÜ, p. 54.
BoRŒARDT, Dfe AiMictew Müd (tfe zeùtfcAe AesttegMug Je.s Attew LtefeAe^ p. 43-45 et pl. tV.
 
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