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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
La pyramide d'Aba — Le Caire, 1935

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https://doi.org/10.11588/diglit.36869#0035
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STÈLES RAMESStDES.

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STÈLES RAMESSIDES.
A une époque inconnue, et qui n'est peut-être pas très éloignée de nous, les gens du pays
entreprirent une exploitation méthodique des grands monuments de la nécropole, riches en
bonne pierre à bâtir. Le transport des gros blocs sur le sable du désert offrant certaines diffi-
cultés, même avec le système des traîneaux, on traça sur le sol des routes de dévestissement,
en pavant sommairement la piste avec des morceaux de pierre irréguliers provenant des démo-
litions, sur une largeur suffisante pour faire circuler les charrois, soit un peu plus d'un mètre
en moyenne.
L'une de ces pistes, qui descendait sans doute du temple de Pepi, est apparue dans nos fouilles
à la hauteur dp mastaba M. 1 pour bifurquer presque aussitôt, l'un des embranchements conti-
nuant directement vers l'Est, l'autre se dirigeant au Nord du côté du village de Saqqarah en
passant au pied de la pyramide d'Aba, tout près de son angle Nord-Ouest. Dans ce coin, la
nature du pavage change : au lieu de blocs de pierre quelconques, tous les éléments employés
sont des stèles ou des fragments de stèles tournés face en dessous, les uns absolument intacts,
d'autres plus ou moins rongés par le salpêtre; ils appartiennent tous au même groupe de
monuments, les morceaux d'une même stèle gisant les uns à côté des autres, de sorte que la
reconstitution se ht sans aucune difficulté.
La collection complète des stèles est de dix-neuf pièces, dont trois seulement ont perdu à peu
près la moitié de leur surface, et quatre sont si détériorées que leur valeur est presque nulle;
toutes proviennent, sinon d'une même famille, du moins d'un seul groupement d'individus qui
ne paraissent pas s'échelonner sur plus de trois ou quatre générations, et peuvent donc être
considérées comme à peu près contemporaines. Leur facture, loin d'être identique, présente
des divergences essentielles, la stèle parfaite de composition, de dessin et de gravure voisinant
avec celle gravée de la façon la plus maladroite, à côté d'autres, présentant tous les degrés
de facture de t'art funéraire; les types diffèrent également et nous donnent toute la série de
ceux en usage au Nouvel Empire dans la région memphite.
L'ordre dans lequel ces stèles sont décrites ici est celui dans lequel elles sont sorties de terre,
du i6 au 30 février rq3o, et non une classification raisonnée, chronologique, typologique ou
artistique.
1. Stèle cintrée dans le haut, surmontée d'un fronton triangulaire légèrement en retrait.
Brisée en quatre morceaux qui se raccordent exactement. L'angle inférieur gauche manque; le
bas est rongé par le salpêtre, tout le reste est en parfait état. La peinture n'a laissé que quelques
traces à peine visibles au moment de la découverte, disparues depuis lors. Hauteur î m. o5;
largeur om. ôy (pi. XVH).
Sur le fronton paraissent les représentations essentielles des pyramidions, l'anneau du circuit
solaire, l'eau du Nou avec le petit vase, et les deux oudjas affrontés au-dessus de la corbeitle
Le registre supérieur est consacré au tableau traditionnel de l'adoration d'Osiris avec présen-
tation des offrandes alimentaires par le graveur d'Amon Pa-OMa/r, accompagné de son bis, le
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