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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Le monument funéraire de Pepi II (Band 2): Le temple — Le Caire, 1938

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https://doi.org/10.11588/diglit.36873#0021
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COULOIR.

11

Je plus que le plafond de l'antichambre, différence qui doit être sensiblement la même à l'ex-
térieur, l'épaisseur à la clé des dalles cintrées pouvant correspondre, à peu de chose près,
à celle des dalles dans les couvertures plates.
D'après cette reconstitution, la terrasse se serait donc présentée comme une surface inter-
rompue en son milieu par un ressaut de 2 m. 5o de haut, appuyé au revêtement de la pyramide
et s'avançant à peu près jusqu'au milieu du batiment. Vers l'angle sud-est de cette deuxième
terrasse, un palier moins élevé servait d'intermédiaire. La disposition des escaliers faisant com-
muniquer ces trois étages nous est inconnue, de même que celle du ou des escaliers montant
d'en bas. La hauteur du parapet, égale probablement à celle de la terrasse intermédiaire,
devait masquer complètement cette irrégularité du plan, laissant tout au plus apercevoir, et de
très loin seulement, le prolil de la terrasse supérieure couronnant l'édifice.

COULOIR.
Élément intermédiaire entre le temple et le parvis, voie de communication entre les deux
cours de l'enceinte, le grand couloir ne joue dans l'ensemble du monument funéraire qu'un rôle
constructif. Cette galerie longue et étroite, terminée à chaque extrémité par une porte qui en
occupe toute la largeur, n'a donc en réalité que deux parois, l'une qui est formée par la façade
même du temple, l'autre par une section du mur d'enceinte ou plutôt une prolongation de
celui-ci, prolongation qui, se trouvant faire partie d'un local fermé et couvert, est ornée
de bas-reliefs comme la paroi qui lui fait face.
Les portes qui fermaient les deux extrémités du couloir sont aujourd'hui détruites, mais
d'après les traces laissées sur le dallage et les quelques morceaux épars à proximité, on peut
constater qu elles ne présentaient aucune différence notable avec les autres grandes portes du
temple : à l'extérieur, trois grands blocs de granit rose, formant les montants et le linteau,
présentaient une surface plane, sans saillies ni moulures, au nu de la muraille voisine et por-
taient pour tout ornement le protocole royal, gravé en creux, en gros caractères. La face interne,
prolongation en retour d'angle des parois voisines, était construite en blocs de calcaire. La fer-
meture des portes à un seul vantail devait être assurée au moyen d'un système semblable à
celui des autres portes du temple, avec targette verticale et double verrou horizontal.
Les deux parois latérales sont conservées sur toute leur longueur, mais dans leur partie infé-
rieure seulement, atteignant en plusieurs points la quatrième assise, niveau où commence le
décor sculpté; elles sont rectilignes, coupées seulement par les portes qui divisent les surfaces
décorées en un certain nombre de panneaux.
La paroi est, qui constitue en réalité le mur postérieur du parvis, est percée en son milieu,
dans l'axe du monument par une grande porte qui est à notre connaissance la seule entrée de
l'enceinte et du temple; aujourd'hui complètement détruite, cette porte était en granit sur toute
l'épaisseur du mur et devait avoir deux faces décorées d'inscriptions, l'une tournée vers la cour
à piliers, l'autre vers le couloir; elle n'avait qu'un seul battant, comme on peut le constater
d'après le seuil, encore en place.
 
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