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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Le monument funéraire de Pepi II (Band 2): Le temple — Le Caire, 1938

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https://doi.org/10.11588/diglit.36873#0063
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SANCTUAIRE.

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il se trouve trois petits morceaux taillés en biseau suivant le gabarit voulu, qui semblent confir-
mer cette hypothèse (pi. 60) : tous trois portent sur leur surface décorée la bordure à carreaux
qui ne se rencontre jamais au bas d'un tableau, sauf quand celui-ci est placé au-dessus d'une
porte; sur leur face inférieure, à o m. 10 du retour d'angle, un plan incliné remontant corres-
pond exactement au profil que nous devrions avoir ici pour le plafond du linteau. Sur deux de
ces fragments étaient figurés des personnages agenouillés sur le troisième l'angle d'un trône
royal orné de Nils attachant les deux plantes autour du il n'est pas possible de détermi-
ner la relation de ces morceaux entre eux, ni de reconstituer la représentation dont i!s fai-
saient partie, de sorte que leur attribution à la porte de l'antichambre doit rester une hypothèse,
et qu'ils peuvent tout aussi bien provenir de portes du meme type, dans une autre partie de
l'édifice.
L'hypothèse du roi debout au lieu du roi assis, au-dessus de la porte, n'est d'ailleurs pas
exclue, la hauteur étant suffisante pour une figure semblable à celle des parois sud et ouest,
mais la place qui dans ce cas resterait au-dessus de la tète nécessiterait une sérieuse compres-
sion du protocole complémentaire.
FRISE.
Toutes les pierres appartenant à la onzième assise qui ont pu être remises en place portent,
au-dessus de la bordure à carreaux qui encadre les tableaux dans le haut comme sur les cotés,
l'amorce de la frise habituelle des frise qui devait occuper toute la douzième assise, et
avoir ainsi une hauteur totale de o m. 55 environ, proportion correspondant parfaitement aux
dimensions de la salle. De très nombreux fragments de ce décor ont été trouvés au cours des
fouilles, dont plusieurs proviennent certainement de l'antichambre; le motif a toujours sa forme
traditionnelle et, là où les couleurs sont conservées, les tiges et la ligature sont bleues et vertes,
la rosace de même, avec un centre rouge.
SANCTUAIRE.
Pas plus que le reste du temple, la salle principale, centre du culte funéraire royal, n'a
échappé aux démolisseurs; comme dans les pièces voisines, les murs ont été en partie ren-
versés, en partie rasés, tout particulièrement dans le fond où leur tracé même est presque
impossible à repérer. A l'autre bout de cette immense salle, du côté est, un pan de mur est
demeuré debout avec la partie inférieure de sa décoration, ainsi que l'encadrement de la porte
menant à l'antichambre, à côté duquel un morceau du grand mur sud est encore en place, avec
ses quatre premières assises. En face, on remarque sur le dallage le tracé d'une porte de granit,
puis les assises inférieures de la muraille nord, sur quelques mètres de longueur.
La salle mesurait i5 m. yo sur 5 m. s3 et était construite, comme l'antichambre et le ves-
tibule, en blocs de calcaire de Tourah d'une longueur moyenne de î m. 20 et disposés en
O La dimension des personnages agenouillés n'est pas la même snr les deux fragments.
(3* On ne voit plus que le talon d'un des Nils; le motif de gauche pourrait être l'angle du tabouret de pieds.
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