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patens, ahi
MEMOIRE
SUR LES VASES MURRHINS
QU'ON APPORTOIT JADIS EN ÉGYPTE,
et
SUR CEUX QUI S'Y FABRIQUOIENT;
Par M. ROZIERE,
Ingénieur des mines, Membre de la Commission des sciences.
or &
■um, aut, ut Mi
■ qui feceratjfc
rintho, de quo ei.
VI, Cap, I2,ffy\
Les Romains ont tiré de diverses contrées de l'Orient, et particulièrement de
l'Egypte, des vases très-célèbres sous le nom de vases murrhins.
Ces vases étoient de deux sortes. II est constant que les uns se fabriquoient
en Egypte, et c'étoient les moins estimés; les autres, beaucoup plus précieux, y
étoient apportés de divers pays, principalement de la Perse. On n'a encore pu
découvrir de quelle matière les uns et les autres étoient fabriqués, quoique ces
recherches aient singulièrement exercé la sagacité des antiquaires.
Il pourroit être curieux de dissiper les obscurités qui environnent depuis si
long-temps cette question; et elle avoit d'ailleurs trop de rapports avec les travaux
que nous avons entrepris sur l'industrie et les connoissances minéralogiques des
anciens peuples qui ont occupé l'Égypte, pour la négliger entièrement. Nous nous
proposons donc, dans ce Mémoire, de déterminer d'une manière précise la nature
des deux espèces de vases.
§. I.er
Notice historique sur les Vases murrhins naturels.
Les vases murrhins ne commencèrent à être connus à Rome que vers les
derniers temps de la république : les six premiers que l'on y fit voir, avoient été tirés
du trésor de Mithridate (i); on les jugea dignes d'être consacrés aux dieux, et ils
furent déposés dans le temple de Jupiter au Capitole. Après la défaite d'Antoine
et de Cléopatre, Auguste enleva d'Alexandrie un vase murrhin, comme un des
objets les plus précieux de son triomphe : il paroît qu'il fut aussi déposé dans
(0 Plin. Hist. nat, lib. XXXVII, cap. 2.
A. p * .,
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SUR LES VASES MURRHINS
QU'ON APPORTOIT JADIS EN ÉGYPTE,
et
SUR CEUX QUI S'Y FABRIQUOIENT;
Par M. ROZIERE,
Ingénieur des mines, Membre de la Commission des sciences.
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Les Romains ont tiré de diverses contrées de l'Orient, et particulièrement de
l'Egypte, des vases très-célèbres sous le nom de vases murrhins.
Ces vases étoient de deux sortes. II est constant que les uns se fabriquoient
en Egypte, et c'étoient les moins estimés; les autres, beaucoup plus précieux, y
étoient apportés de divers pays, principalement de la Perse. On n'a encore pu
découvrir de quelle matière les uns et les autres étoient fabriqués, quoique ces
recherches aient singulièrement exercé la sagacité des antiquaires.
Il pourroit être curieux de dissiper les obscurités qui environnent depuis si
long-temps cette question; et elle avoit d'ailleurs trop de rapports avec les travaux
que nous avons entrepris sur l'industrie et les connoissances minéralogiques des
anciens peuples qui ont occupé l'Égypte, pour la négliger entièrement. Nous nous
proposons donc, dans ce Mémoire, de déterminer d'une manière précise la nature
des deux espèces de vases.
§. I.er
Notice historique sur les Vases murrhins naturels.
Les vases murrhins ne commencèrent à être connus à Rome que vers les
derniers temps de la république : les six premiers que l'on y fit voir, avoient été tirés
du trésor de Mithridate (i); on les jugea dignes d'être consacrés aux dieux, et ils
furent déposés dans le temple de Jupiter au Capitole. Après la défaite d'Antoine
et de Cléopatre, Auguste enleva d'Alexandrie un vase murrhin, comme un des
objets les plus précieux de son triomphe : il paroît qu'il fut aussi déposé dans
(0 Plin. Hist. nat, lib. XXXVII, cap. 2.
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