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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 3,1,1: Texte 1): Antiquités — Paris, 1809

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https://doi.org/10.11588/diglit.5428#0690

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DES ANCIENS ÉGYPTIENS. 683

nerail|! CHAPITRE XI.

a%ione er Mesures de superficie, ou Mesures agraires.

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S §. I.«

anciect Aroure, Jugere Egyptien, Plèthre carré.

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Les écrivains de l'antiquité nous ont transmis peu de détails sur la division des
foisqueiép^ mesures superficielles en Egypte : le stade, l'aroure, le double plèthre et le quart

[i^aj^ d'aroure sont presque les seules dont ils parlent positivement. Nous trouvons

radoter cependant dans leurs écrits qu'il est fait mention de mesures inférieures, telles que

>m^k le schœmon, l'orgyie, la coudée et le pied carrés, qui étoient les plus petites sub-

divisions. De ces mesures certaines, nous remonterons à la connoissance des autres,
suivant les règles de l'analogie, et en nous appuyant sur ce qui existe actuellement
en Égypte, sans vouloir d'ailleurs donner comme démontrés des résultats qui ne
sont que vraisemblables.

Selon l'opinion commune, l'aroure étoit l'espace de terre qu'une paire de bœufs
laboure dans un jour. Hérodote nous apprend que cette mesure Égyptienne étoit
un carré de 100 coudées de côté (ou de 10000 coudées carrées). C'est ainsi que,
dans le système Français, l'hectare est un carré de 100 mètres de côté, et de
10000 mètres superficiels. La coudée dont parle cet auteur étant de om,4-61 8, ou,
pour simplifier le calcul, omJ\6z, l'aroure sera de 2134 mètres carrés ~. Pour me-
surer l'aroure, on n'appliquoit certainement pas cent fois la coudée sur le terrain:
mais on la mesuroit, selon toute vraisemblance, au moyen d'une grande perche
de 10 coudées, comptée dix fois ; perche qui se subdivisoit en trois parties (1). En
effet, chacune de ces parties répond à la demi-acaene ou ampelos, c'est-à-dire le
pas géométrique Egyptien de 5 pieds, suivant Héron. Ce pas correspond à un
demi-qasab d'aujourd'hui ; c'est encore avec un demi-qasab que les Egyptiens me-
surent le terrain (2). Ainsi l'acaene de 10 pieds [le décapode] portée quinze fois,
ou bien la demi-acaene prise trente fois, mesuroient le côté de l'aroure. On por-
toit trente fois la mesure égale au pas géométrique, ainsi que nous portons trente
fois la toise pour mesurer le côté de l'arpent ; ou bien l'on comptoit dix fois la
grande perche de 3 pas, égalant 10 coudées, comme nous comptons dix fois la
perche de 3 toises ou 18 pieds. On voit par-là que l'aroure, ainsi que l'arpent de
France, contenoit cent perches carrées et neuf cents pas carrés.

(i) C'étoit une division naturelle de l'aroure en (2) On le porte quarante fois pour mesurer le côté du

100 parties ou 100 perches carrées. Chaquepartie étoit un feddân , et non trente fois; mais le côté du dipléthre ou

carre de 10 coudées de côté, comme l'are (la ioo.e par- double jugère, comme nous le verrons, se mesuroit aussi

tie de l'hectare) est un carré de 10 mètres de côté. avec Yampelos ou pas géométrique, porté quarante fois.
 
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