DESCRIPTION
DE SYOUT,
ET DES ANTIQUITÉS
QUI PAROISSENT AVOIR APPARTENU
a l'ancienne ville de lycopolïs;
Par MM. JOLLOIS et DEVILLIERS,
*NG£NIEURS DES PûNTS ET CHAUSSÉES, CHEVALIERS DE l'C*RDRE ROYAL
DE LA LÉGION D'HONNEUR.
CHAPITRE XIII.
§. i.cr
Observations générales sur la ville et la province de Syout.
I-jEs antiquités de Syout sont bien peu importantes après celles de Thèbes et
^e Denderah ; nous nous en occuperons néanmoins avec intérêt. Nous ne pouvons
°ublier qu'elles sont les premières que nous avons vues dans la haute Égypte ; que
ri°Us leur devons les premières notions exactes que nous nous sommes formées sur
es arts des anciens Égyptiens; que nous avons copié à Syout les premières pages
c°rnpjètes de l'écriture hiéroglyphique, et qu'aux environs de cette ville nous avons
recueilji les premiers débris de momies. Nous apprécions bien au-delà de leur
valeur réelle ces premiers fruits de nos recherches et de nos travaux, et nous nous
^Portons avec plaisir à une époque qui ne nous a laissé que d'attachans souvenirs.
Partis de Gyzeh le 19 mars 1799 dans l'après-midi, nous sommes arrivés en
^ace de Syout le 28 mars, à la fin de la journée. Nous avons fait ce voyage sur
e Nil, dans une grande barque à voile triangulaire, et nous avons été assez heu-
reijx pour passer à la vue de partis d'Arabes, de Mamlouks et de Mekkains, sans
]rieine être attaqués. Nous ne parlerons pas des accidens de la navigation : non
CIU ils ne soient très-réels ; mais ils sont tellement communs, qu'ils ont été racontés
Par tous les voyageurs.
A. D. , a
DE SYOUT,
ET DES ANTIQUITÉS
QUI PAROISSENT AVOIR APPARTENU
a l'ancienne ville de lycopolïs;
Par MM. JOLLOIS et DEVILLIERS,
*NG£NIEURS DES PûNTS ET CHAUSSÉES, CHEVALIERS DE l'C*RDRE ROYAL
DE LA LÉGION D'HONNEUR.
CHAPITRE XIII.
§. i.cr
Observations générales sur la ville et la province de Syout.
I-jEs antiquités de Syout sont bien peu importantes après celles de Thèbes et
^e Denderah ; nous nous en occuperons néanmoins avec intérêt. Nous ne pouvons
°ublier qu'elles sont les premières que nous avons vues dans la haute Égypte ; que
ri°Us leur devons les premières notions exactes que nous nous sommes formées sur
es arts des anciens Égyptiens; que nous avons copié à Syout les premières pages
c°rnpjètes de l'écriture hiéroglyphique, et qu'aux environs de cette ville nous avons
recueilji les premiers débris de momies. Nous apprécions bien au-delà de leur
valeur réelle ces premiers fruits de nos recherches et de nos travaux, et nous nous
^Portons avec plaisir à une époque qui ne nous a laissé que d'attachans souvenirs.
Partis de Gyzeh le 19 mars 1799 dans l'après-midi, nous sommes arrivés en
^ace de Syout le 28 mars, à la fin de la journée. Nous avons fait ce voyage sur
e Nil, dans une grande barque à voile triangulaire, et nous avons été assez heu-
reijx pour passer à la vue de partis d'Arabes, de Mamlouks et de Mekkains, sans
]rieine être attaqués. Nous ne parlerons pas des accidens de la navigation : non
CIU ils ne soient très-réels ; mais ils sont tellement communs, qu'ils ont été racontés
Par tous les voyageurs.
A. D. , a