34 DE LA PRATIQUE_
Lavis , par M. Buchotte, qui a été composé pour l'instru-
ction des jeunes gens qui s'adonnent au génie Se à l'étude
des Fortifications. Ce Livre Se tous les autres qui ont rap-
port aux Mathématiques Se à l'Architeclure civile Se mili-
taire , sè trouvent chez le même Libraire qui a imprimé
celui-ci.
Pour revenir au Desîèin > on se fèrt en commençant de
crayon rouge appelle sanguine avec lequel on dessine sur
du papier blanc, la plus tendre Se la plus douce est la meil-
leure. On doit prendre l'habitude de le sèrvir d'un gros
crayon Se de l'éguisèr le moins qu'on pourra, Se j'approu-
ve fort la méthode des Maîtres qui ne permettent à leurs
élevés d'aiguisèr leurs crayons qu'une seule fois en dessi-
nant leurs Académies. Cela ne doit point paroître difficile
parce qu'à melure que le crayon grossit, il s'y forme des
angles avec lesquels on marque les traits les plus déliés.
Il faut d'abord esquissèr légèrement sà figure, comme on
le voit iùr la planche 8 Se aux sùivantes. Cette esquisiê se
fait, quand on veut dessiner proprement, avec du charbon
de fusin ou de la pierre noire , parce qu'elle s'en va facile-
ment en pasîànt de la mie de pain par denus, au lieu que la
sànguine le graisïè quand on veut l'effàcer avec le pain Se
sàlit le Desiein. On reparlé ensuite le crayon rouge sur les
traces du premier trait 3 obsèrvant de le fortifier du côté
des ombres. ( Planche 8 ) Après cela on égraine sbn
crayon aux plus grandes forces Se l'on prépare son Desîèin
par tout ; mais il faut auparavant de l'ombrer entièrement
Se de le finir, sè bien asïïirer de sbn trait, Se le comparer
à l'original pour voir s'il lui est exactement semblable.
Pour copier un Desîèin ou Estampe avec plus de facilité,
on peut tirer par la pensee sur sbn original des lignes per-
pendiculaires Se horisbntales, ( comme on en voit à la
Lavis , par M. Buchotte, qui a été composé pour l'instru-
ction des jeunes gens qui s'adonnent au génie Se à l'étude
des Fortifications. Ce Livre Se tous les autres qui ont rap-
port aux Mathématiques Se à l'Architeclure civile Se mili-
taire , sè trouvent chez le même Libraire qui a imprimé
celui-ci.
Pour revenir au Desîèin > on se fèrt en commençant de
crayon rouge appelle sanguine avec lequel on dessine sur
du papier blanc, la plus tendre Se la plus douce est la meil-
leure. On doit prendre l'habitude de le sèrvir d'un gros
crayon Se de l'éguisèr le moins qu'on pourra, Se j'approu-
ve fort la méthode des Maîtres qui ne permettent à leurs
élevés d'aiguisèr leurs crayons qu'une seule fois en dessi-
nant leurs Académies. Cela ne doit point paroître difficile
parce qu'à melure que le crayon grossit, il s'y forme des
angles avec lesquels on marque les traits les plus déliés.
Il faut d'abord esquissèr légèrement sà figure, comme on
le voit iùr la planche 8 Se aux sùivantes. Cette esquisiê se
fait, quand on veut dessiner proprement, avec du charbon
de fusin ou de la pierre noire , parce qu'elle s'en va facile-
ment en pasîànt de la mie de pain par denus, au lieu que la
sànguine le graisïè quand on veut l'effàcer avec le pain Se
sàlit le Desiein. On reparlé ensuite le crayon rouge sur les
traces du premier trait 3 obsèrvant de le fortifier du côté
des ombres. ( Planche 8 ) Après cela on égraine sbn
crayon aux plus grandes forces Se l'on prépare son Desîèin
par tout ; mais il faut auparavant de l'ombrer entièrement
Se de le finir, sè bien asïïirer de sbn trait, Se le comparer
à l'original pour voir s'il lui est exactement semblable.
Pour copier un Desîèin ou Estampe avec plus de facilité,
on peut tirer par la pensee sur sbn original des lignes per-
pendiculaires Se horisbntales, ( comme on en voit à la