Journal de Francfort (1800)

Nr0- 310,


AVEC PRIVILEG® DE SA MAJESTE IMPERIALE.

?;• ?;tY W^!Sg£53S^ ■ -----—--

DU JEUDIj 6
Suite de I.ondres^ du 24 Octobre.
On pretend que dans la prochaine ceseion
du parlemsntf il propose, catre antres nae-
eures, de voter une somme de 17 r&iilioEß de
livres Sterling , dont douze geroßt leves au
raoyen. d’un emprunt, et 5 fournis en billcta de
l’echiquiar.
L» gonrer»ement a mis un embargo enr
tou» le« baümene double« en cvikre qui sont
dan@ ia Tamiae , afin de ke f>ser pour eon
u$age ; ce qt?i falt presomer qu’il se propose
d’envoyer des txoupes da&a une contree «eluignee.
Suite de Tidilan f du &3 Oetobre.
Le gereral Dupont publia ls 18» k procia-
madou suivante:
D i quartier general de Floretise le £6 V en-
ddmiaire.
„Dupont, Lieutenant'general cowmgndant en
Tostanß, au peppl.e Xüscün. La loscane eto»t,
il y a pseu de jours , reasplie de levees extraor-
dinaires; victixns de leere öxcö«» eile succom-
boit «oua le poids des impofdüons dminees ä
kur entretien. Elle est pröoentement delhree
de ce fieau. Le psupk Cifalpm cst venge, et
les insurges ee sont disperses. Darmes fran-
qoise outragea , reteuoit depuh longtemp« «a
vengeance; mal» es gaaeroske ne pouvoit etre
pIu-3 longtempa trompee. Lea mesure* les piks
hostiles etoient emptoyesa contra le territoire
occupe par eile , an niojaent meme ou le com-
mandant de« legi o ns et des' citoyens Toscima
annoB^oit Icur deaarmement. pette condulte
obilque c.ompromettoit la eih'etö dö l’arsnee et
la dignite de la republique franqoiee, dans le
tempa meme de l’armistice, et pepdsnt les n.e»
geciationa d’une paix prochaine» A la vpix du

OVE MB RE j&xn
goavaEßeiaent et du general en c&ef, un
eorps d’arsrke a pssse VApexmin, vainement
deksidu par les insurgsiiis , plus disposes an
pillage qii‘a I« g-rserre. Deus marchea rapides
ont e&ffi pemr diadper ree corps de vagabonds,
dont le nombre s’e'e.oit a plus de 25 milla
komme?. Peaple Toscan I Ls eshne rdgne ä
fclorence, a Livcurnej. Jane les autras villes
et se ffopa^e dann voa campagnes. Ja le
maiutiendrai cojsaij'rxwent ? et fempech^rai
tous iea actes irbit».skee, Qoe ceux qrdmie
crainte maLfondee a dloigtos du sejour Fortu-
ne de Ißirr piuriej. y retoarnent aves confiauce,
Ls sürete habite dgn« kurs Foyers - •
peSle. Le penpte frsvqoiä ri renomme psr A>ki
iavincibls vatesr , eit egsitment cclebre par
Son. hnmaaita et par sa douceur. Il veut e'tre
l axdi du penple Toiscsn/* Llgne Dupont.
De F'ierine , le Sg Oct obre,.
Ob lit dsns la gazette de la cour I’article
tuivant:
?,Le zsle et lkinpre.s?3me;nt qui se manifes-
ten! pour la formadon du corps de vöion^aires
en Antriebe, tant de la pari des h bitans de la
capitide, qre da ceux df» a\trss vilb-s et U
Campagne, &ont digne» ds« oiusgrands clogea,
et nkrueijtj, ainsi quö quequea trait® disdn-
gues de patrioflsme, d’etre'. porte« a la con-
xioissaEce du public „— (La gazette auliq^ e-
r.oace esmute nominativemeqi; un grand nom«
bre de peooi/re« qui concowent a ia levce da
cö cqips, ®oit de Isuru pßrso^isea ou de ce-Uea
de pl«ieu£S ds lenrs soll par dea
souscrlpüona aesez cosgiderAble..').
M. le comeHkr aülique de guexre, F. M. L.
Franqois de Baulich ,eet decede le 9 de ce moi«.