confisquees au profit de la repubiique. Le desar-
xnement de tous ces brigand» ne notw a occa-
«ionne aucune perte. Nos troupes ont observe
la plus g ran de dkcipline.,, ( ofßcid.)
Dupont, lieutenant-general, au general en chef Brune. —-
Ah quartier.general de Florence, le 23 vendc'miaire (i5
octobre) an g de la repnblique frau^oise.
„Je m'empreBse de vous rendre compta, citoyen
general , que je vien» d’entrer ä Florence. L,'armes
des ineurge» toscans, forte d’environ vir.gt-cinq millo
hommes , d'apres i’aveu meme des autrichien«, se
trouve distoute. 11 ne me reste plus qu’ä en poursui-
vre les corps epars , qui se sont refugies de plusieurs
cotes dans les gorges de FApennin, et ä chätier les
brigands d’Arrezzo. Ils sont les plus audacieux, et
ils sont le» meines qui ont ose insulter l'armee de
JSTaples dans la derniere Campagne. C’est dans cette
rille que s'est opere le fameux miracle de la Sainte-
Vierge donnant le signal de Finsurrection par un ccup
de fusi), que M. Windham, Fun des premiers artisans
de ce ricicule miracle, lui a fait tirer sur les fran^ois.
Ces prestiges n’auroient pas suffi pour armer cette
multi’ude de paysans , et on y a joint Ja force. Le
quartier-general des insurges, commandes par le ge-
neral Spanoccbi, etoit ä Barberino, d'oit ils ont ete
chasses hier. Comme ils etoient menaces sur trois
points , ils ort ete obliges de se diviser , et dans la
crainte d'etr» enveloppes, ils ont abandonne les ou-
vrages oü ils commencoient ä placer da l’artillerie, et
les pcsitions les plus avantageusas. Le general Som-
mariva m’a prevenu do »on depart de Florence , par
la lettre dont je join» ici copie. 11 sc retir« sur
Antone. Le general Monnier se portera demain
sur Arezzo, avec la Brigade du general Saint-Cyr.
Le general Pino marchera sur Prato et Pistoja,
et le general Älalher, sur Livourne. J'ignore si le
general Clement est entre dsns cette place. J’espere
que par ces dispositions, le desarmement sera prompte-
ment effeetue dans toute la Toscane. La reger.ee a eta-
bli,a son depart, un gourernement provisoire. Le ge-
neral Sommariva a vide les caisses. Signe, Dupont.,,
Dupont, Lieutenant general commindant en Tascane. An
\ quartier-general de Florence , le 23 Fende'miaire (i5Oct.)
an g de la ripiiblique fran^oise.
^'„Artete : Art. 1er. Tous les fonctionnaires publica
qui sont actuellement en fonctions, les continueront
provisoirement jusqu’ä ce qu’il en soit autreraent or-
donne. II. Tous les individus qui sons dörenus pour
cause d'opinions politiques seront mis sur le champ
en liberte et je sequestre mis sur leurs biens sera leve.
Les fonctionnaires publica que cet ordre concerne,
sont responsables de son execution. III. Les itnpo-
sitions actuelles seront maintenues jusqu’ä nouvel or-
die. IV- Le magistrato soprenio est charge de faire pu-
blier , afficher et executer le present artete qui sera
imprime dans les deux langues. Signe, Dupont.,,
Clement , general de brigade, ccmman.iant les troupes fretn-
foises dans la repnblique de Lucques et dans la ville de
Livourne , an peuple toscan. — An quartier-general de
Livourne le 24 vende'wiiaire (16 octobre), an g de la
repnblique franfßise , me et indivisihle.
,,En conformite des ordres qui m’ont ete donnes, je
ree rends ä Livourne avec la colonne que je comman-
de. Ne connoisaant que les lois de Fhonneur, de la
juatice, le respect du aux personnes, aux propriates,
atu culta , usages , opinion« politiques et religieuses,
j© viens, interprete de ces aantimens, cn ami, et en
general jaloux du bon ordre et de ia discipline. L’har-
monie qui regne entro les troupes frangoises et ceilcs
de 8. M. Imperiale, sera conservee; je sevirai avec
force contra qui voudroit la dissoudre, ou y metcre
obstacle. Peuple toscan, soyez paisible dans vos fo-
yers; quel’arrivee des fran^ois n© vous inspire aucune
crainte ; que les personnes qui ä notre approche au-
roient apprehende , ou se aeroient eloignees , revien«
neat; je leur promois sur mon honnaur secours et
protection. La ville de Livourne jouira du repos et
de la trancuillite , j’en suis certain d'avance ; l’ordre,
l’union , et la discipline que je maintiendrai parmi les
troupes que je commande , me font esperer que ses
habitans n’aysnt aucun sujet de plainte ä porter, ver-
pönt avec plaisir les fran^ois dans leur sein. Les trou-
pes de ligno de la Toscane resteront sous la protec-
tion des troupes de S. M. l’Empereur. Les refugics
rentres ä ia suite de la colonne fran^oise qui se per-
mettront la moindre voie de fait ou insulte quelcon»
que, envers qui que oe soit, seront sur le champ ar-
retes , traduits au tribunal railitaire , et punis comme
perturbateurs du repos public ,,— Sign€, Clement.
Rapport du ministre de la polise-general au^e
eonsuls.— Paris le ter brumaire (23 oct.).
Citoyen conanl , rocil vigilant de la police
vous avertissoit, il y a quelquea moi», qu’u ie
poignee de Euiserablea tramait quelqu’attentaL
Ils etoient pouases par les ennemif de la France.
Bientet apres, lea papiera du comite anglois ,
mie aou» vos yeux, vous donuereat la preuve
dc ces trsmes criminelles. Lea agen« de ce
comite ont ete airetes et mia en faite. Le
gouvernement n’a paa jusqu’ici fait juger l’af-
füire du comite anglois, ce delai a ete com-
mande par l’interet de l’etat. Un nouvel atten-
tat a’eat ourdi. On a pense qu’en frappant le
pre mier consul, on frappoit de mort la repu-
blique , ou du moins qu’on la replongeoit dana
le chaoa. Seulemen?; ici, on ne retrouve plus
la tete qui a dinge le braa das aasaaeins. Elle
s’est cachee dans le nuage. La police a saisi
de vrais coupables ; ils avouent leur crime;
mais ce ne sont que dea agens obaenrs qui
•’agitoient sous la poussiere. Comnient croirö
que ce fait ne se rattache paa ä une cause plus
puissante, lorsqu’on reflechjt que dans le
meme tems son horrible succes a ete cs!»
Aale dans certaines coatrees de l’Europe ?
uependant je me gardera! d’aucunes accusstions
ndefinies et iliimitses ; quund on n'aime que
a verite, qaand on veut ne repandre que la
analere, on doit accruer avec precision , et
eulement loraque lea preuves convainqnent.
osqu’ä ce moment, les seuls individus arretes,
ont Ceracchi, Denierville et Arena. Lea deux
remlers ont revele tout ce cornplot ; Hs accu-
ent Arena d’en etre anprea d’eux le fauteur et
1 chef. Je vous propose de faire Traduire au tri«
hnalcrixniuel de la Seine, Arena, Ceracchi et
xnement de tous ces brigand» ne notw a occa-
«ionne aucune perte. Nos troupes ont observe
la plus g ran de dkcipline.,, ( ofßcid.)
Dupont, lieutenant-general, au general en chef Brune. —-
Ah quartier.general de Florence, le 23 vendc'miaire (i5
octobre) an g de la repnblique frau^oise.
„Je m'empreBse de vous rendre compta, citoyen
general , que je vien» d’entrer ä Florence. L,'armes
des ineurge» toscans, forte d’environ vir.gt-cinq millo
hommes , d'apres i’aveu meme des autrichien«, se
trouve distoute. 11 ne me reste plus qu’ä en poursui-
vre les corps epars , qui se sont refugies de plusieurs
cotes dans les gorges de FApennin, et ä chätier les
brigands d’Arrezzo. Ils sont les plus audacieux, et
ils sont le» meines qui ont ose insulter l'armee de
JSTaples dans la derniere Campagne. C’est dans cette
rille que s'est opere le fameux miracle de la Sainte-
Vierge donnant le signal de Finsurrection par un ccup
de fusi), que M. Windham, Fun des premiers artisans
de ce ricicule miracle, lui a fait tirer sur les fran^ois.
Ces prestiges n’auroient pas suffi pour armer cette
multi’ude de paysans , et on y a joint Ja force. Le
quartier-general des insurges, commandes par le ge-
neral Spanoccbi, etoit ä Barberino, d'oit ils ont ete
chasses hier. Comme ils etoient menaces sur trois
points , ils ort ete obliges de se diviser , et dans la
crainte d'etr» enveloppes, ils ont abandonne les ou-
vrages oü ils commencoient ä placer da l’artillerie, et
les pcsitions les plus avantageusas. Le general Som-
mariva m’a prevenu do »on depart de Florence , par
la lettre dont je join» ici copie. 11 sc retir« sur
Antone. Le general Monnier se portera demain
sur Arezzo, avec la Brigade du general Saint-Cyr.
Le general Pino marchera sur Prato et Pistoja,
et le general Älalher, sur Livourne. J'ignore si le
general Clement est entre dsns cette place. J’espere
que par ces dispositions, le desarmement sera prompte-
ment effeetue dans toute la Toscane. La reger.ee a eta-
bli,a son depart, un gourernement provisoire. Le ge-
neral Sommariva a vide les caisses. Signe, Dupont.,,
Dupont, Lieutenant general commindant en Tascane. An
\ quartier-general de Florence , le 23 Fende'miaire (i5Oct.)
an g de la ripiiblique fran^oise.
^'„Artete : Art. 1er. Tous les fonctionnaires publica
qui sont actuellement en fonctions, les continueront
provisoirement jusqu’ä ce qu’il en soit autreraent or-
donne. II. Tous les individus qui sons dörenus pour
cause d'opinions politiques seront mis sur le champ
en liberte et je sequestre mis sur leurs biens sera leve.
Les fonctionnaires publica que cet ordre concerne,
sont responsables de son execution. III. Les itnpo-
sitions actuelles seront maintenues jusqu’ä nouvel or-
die. IV- Le magistrato soprenio est charge de faire pu-
blier , afficher et executer le present artete qui sera
imprime dans les deux langues. Signe, Dupont.,,
Clement , general de brigade, ccmman.iant les troupes fretn-
foises dans la repnblique de Lucques et dans la ville de
Livourne , an peuple toscan. — An quartier-general de
Livourne le 24 vende'wiiaire (16 octobre), an g de la
repnblique franfßise , me et indivisihle.
,,En conformite des ordres qui m’ont ete donnes, je
ree rends ä Livourne avec la colonne que je comman-
de. Ne connoisaant que les lois de Fhonneur, de la
juatice, le respect du aux personnes, aux propriates,
atu culta , usages , opinion« politiques et religieuses,
j© viens, interprete de ces aantimens, cn ami, et en
general jaloux du bon ordre et de ia discipline. L’har-
monie qui regne entro les troupes frangoises et ceilcs
de 8. M. Imperiale, sera conservee; je sevirai avec
force contra qui voudroit la dissoudre, ou y metcre
obstacle. Peuple toscan, soyez paisible dans vos fo-
yers; quel’arrivee des fran^ois n© vous inspire aucune
crainte ; que les personnes qui ä notre approche au-
roient apprehende , ou se aeroient eloignees , revien«
neat; je leur promois sur mon honnaur secours et
protection. La ville de Livourne jouira du repos et
de la trancuillite , j’en suis certain d'avance ; l’ordre,
l’union , et la discipline que je maintiendrai parmi les
troupes que je commande , me font esperer que ses
habitans n’aysnt aucun sujet de plainte ä porter, ver-
pönt avec plaisir les fran^ois dans leur sein. Les trou-
pes de ligno de la Toscane resteront sous la protec-
tion des troupes de S. M. l’Empereur. Les refugics
rentres ä ia suite de la colonne fran^oise qui se per-
mettront la moindre voie de fait ou insulte quelcon»
que, envers qui que oe soit, seront sur le champ ar-
retes , traduits au tribunal railitaire , et punis comme
perturbateurs du repos public ,,— Sign€, Clement.
Rapport du ministre de la polise-general au^e
eonsuls.— Paris le ter brumaire (23 oct.).
Citoyen conanl , rocil vigilant de la police
vous avertissoit, il y a quelquea moi», qu’u ie
poignee de Euiserablea tramait quelqu’attentaL
Ils etoient pouases par les ennemif de la France.
Bientet apres, lea papiera du comite anglois ,
mie aou» vos yeux, vous donuereat la preuve
dc ces trsmes criminelles. Lea agen« de ce
comite ont ete airetes et mia en faite. Le
gouvernement n’a paa jusqu’ici fait juger l’af-
füire du comite anglois, ce delai a ete com-
mande par l’interet de l’etat. Un nouvel atten-
tat a’eat ourdi. On a pense qu’en frappant le
pre mier consul, on frappoit de mort la repu-
blique , ou du moins qu’on la replongeoit dana
le chaoa. Seulemen?; ici, on ne retrouve plus
la tete qui a dinge le braa das aasaaeins. Elle
s’est cachee dans le nuage. La police a saisi
de vrais coupables ; ils avouent leur crime;
mais ce ne sont que dea agens obaenrs qui
•’agitoient sous la poussiere. Comnient croirö
que ce fait ne se rattache paa ä une cause plus
puissante, lorsqu’on reflechjt que dans le
meme tems son horrible succes a ete cs!»
Aale dans certaines coatrees de l’Europe ?
uependant je me gardera! d’aucunes accusstions
ndefinies et iliimitses ; quund on n'aime que
a verite, qaand on veut ne repandre que la
analere, on doit accruer avec precision , et
eulement loraque lea preuves convainqnent.
osqu’ä ce moment, les seuls individus arretes,
ont Ceracchi, Denierville et Arena. Lea deux
remlers ont revele tout ce cornplot ; Hs accu-
ent Arena d’en etre anprea d’eux le fauteur et
1 chef. Je vous propose de faire Traduire au tri«
hnalcrixniuel de la Seine, Arena, Ceracchi et