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Jugend: Münchner illustrierte Wochenschrift für Kunst und Leben — 5.1900, Band 2 (Nr. 27-52)

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Nr. 27 (??. Juli 1900)
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https://doi.org/10.11588/diglit.3411#0017
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1900

. JUGEND

Nr. 27

parceque cet artiste est rare, qui re-
fuse de courtisaner devant la Foule
Imperatrice et ose lui dire ce qu’il pense.
Mais pourtant, s’il a conscience de son
effort, de son intelligence ddpensäe, et
du but atteint, il est juste qu’il trouve
tout naturel les applaudissements de ceux,
devant lesquels il exhibera le fruit de sa
peine, — ayant conscience qu’ils les
lui doivent, pourquoi aurait-il l’hypo-
crisie de les acceuillir conime une faveur?

Qui? demande au ciel, aux fleurs, aux
arbres d’etre reconnaissants de nos ad-
mirations? — Alors, pourquoi des hom-
mes refusent-ils a d’autres hommes ce
qu’ils accordent a des choses?

En art, la reconnaissance est un aveu
d inferiorite. Yvette Guilbert

Misere Urlassiker

(in Aoercn’fchee Bearbeitung)

Taust:

Mein schönes 5räuldn, darf ich's wagen,
JTrm und geleit ihr anzutragen?

Sretcfien:

Die Tugend ift mir angestammt:

3a wohl, mein Herr — rum Standesamt.

ROttttC»:

Entweihet meine Hand verwegen Did),
01) heii'genbiid, fo will ich's lieblich

büßen.

Zulle:

JTd) bitte, sprechen Sie erst mit Mama
Und finken Sie mir nad)her erst zu Süßen.

firmlet;

6eh' in ein Kloster, geh', Ophelia, geh'!
Dieweil ich ganz auf Koerens Seite fleh.
Schau hier im Königsschlosse das Setriebe:
Das alles find die folgen von der Liebe.

Leander:

Wann darf id) wiederkommen, hero,

sprich?

fiero:

Du wolltest wiederkommen? Lieber nid)!
Denn Mann und Weib alleine bei

einander,

Das ift gewagt und thut nid)t gut,

Leander.

Hory Ltorvsk»

^lnter Kollegen

\ Mime: Ha, das übliche Beifalls-
getrampel der Gallerte blieb aber
bei Deinem Auftreten aus!

2. Mime: Ich bin eben ein Schau-
spieler — ersten Ranges.

er möge den Herrn so schnell als möglich in
seine Wohnung bringen. Der Diener schwang
sich auf den Bock, der Insasse des Wagens
stand aufrecht und machte wieder drei tiefe
Verbeugungen, beinahe bis zur Erde. Der
Wagen rollte davon — wohin, das frag
ich nicht. Ich war einer Ohnmacht nahe!

Den andern Tag berichteten die Jour-
nale, daß ein Fremder, der aus einer aus-
wärtigen Irrenanstalt entfloh, in einem
hiesigen ersten Hotel, nachdem er in einem
Tobsnchtanfall Spiegel und Fenster zer-
trümmert, mit der Zwangsjacke bekleidet,
der Irrenanstalt übergeben werden mußte.

Der Fremde war mein unheimlicher,
unvergeßlicher Gast.

Claqueurs bei clen Hebräern

Alan wird über ihn mit den Händen
klappen, und über ihn zischen . . .

Hiob, 27, 23.

ist — dod) — schön!"

Franchise

Faut il estimer si peu le public et sa
qualite d’intelligence, pour ne pas oser une
bonne fois entrer en discussion courtoise
avec lui, et lui cacher toujours sous une
courtisanerie basse et vulgaire le fond sin-
cere de nos pensees a son dgard?

Le public est dit on le grand ordon-
nateur de notre orgueil, le serviteur de
notre vanite, et le contentement de nous
niemes vient ou ne vient pas selon qu’il
nous siffle ou nous applaudit, de lä va
naitre la discussion suivante:

»L’artiste consacrä« doit il fitre re-
connaissant au public du succds, que celui-
ci lui feit?

Je repondrai: Non — car, les applau-
dissements du public ne repondent qu’ä son
sentiment ego'iste de satisfection, c’est une
Sorte de remerciements adresses a l’artiste,
qui lui a donne quelque chose —
soit une Sensation d’art ou
une heure de plaisir.

Les applaudissements, les
louanges, qui sont le succds,
ne sont que des remerciements
admiratifs, et c’est un principe
que de remercier celui qui
,donne.

Ne remercions nous pas
depuis des siecles les Michel
Ange, les Callo, les Beethoven,
Mozart et tant d’autres ?!

De quelles joies aurions
nous ete prives, si notre igno-
rance nous avait empechd de
les comprendre! Et de quelle
gratitude ne leur restons
nous pas redevables !

Aucun de ceux-la n’aurait
pas eu nioins de talent, si la
foule se fut refusde a recon-
naitre leur genie.

Pourtant ceux-lä, comme
les autres, ont dte ravis des
hommages publics! Comme
s’ils leurs etaient Necessaires!
C’est que les aridstes sont
comme les enfants, ils en ont
la sensibilitd, la coquetterie,
et comme eux, le ddsir de
plaire partout et toujours . . .
Mais il convient d’ajouter
pour sauvegarder leur dignite,
que s’ils tont parfois des Oeuvres
qu’ils savent d’avance con-
damnds par un public ignorant,
ils ne lui en gardent pas ran-
cune, sachant trds bien, qu’ils
ne peuvent estimer la valeur
de leur talent d’aprds les bravos
ou le silence de la foule. —
Est-il vrai, que le public traite
»d’Ingrat« l’artiste, qui desire
n’accepter ses bravos qu’avec
röserve et diguitö? Sans doute,

Rudolf Wilke (München)
Register
Yvette Guilbert: Franchise
Kory Towska: Unsere Klassiker (in Roeren'scher Bearbeitung)
[nicht signierter Beitrag]: Claquers bei den Hebräern
Rudolf Wilke: O Königin, das Leben ist doch schön!
[nicht signierter Beitrag]: Unter Kollegen
 
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