Ch. xxu. compositions. 159
books are divided much in the same manner.
Neither is there any proper pause at the end of the
sifth book os the sEneid. There is no proper pause
at the end of the seventh book of Paradi/'e Lojl^
nor at the end of the eleventh. In the Iliad little
attention is given to this rule.
This branch of the subjedl (hall be closed with
a general rule , That aflion being the fundamental
part of every composition whether epic or dramatic,
the sentiments and tone of language ought to be
subservient to the a&ion, so as to appear natural,
and proper for the occasion. The application os
this rule to our modern plays , would reduce thd
bulk of them to a skeleton
11 En general il y abeaucoup de d'seours & peu d’aflion
sur la seene Franjoise. Quelqu’un disoit en sortant d’une
piece de Denis le Than , Je n’ai lien vu, mats j’ai entendu
force paroles. Voila ce qu’on peut dire en sortant des pieces
Frun^oises. Racine & Corneille avec tout leur genie ne
sont eux-memes que des parlours; 8c leur succelseur est le
premier qui , A 1’imitation des Anglois , alt ose mettre quel-
quesois la seene en representation. Communement tout se
passe en beaux dialogues bien agences, bien ronflans , ou i on
volt d’abord que le premier soin de chaque interlocuteur ell
toujours celui de briller. Presque tout s enonce en maxirues
generates. Quelque agites qu'ils puinent etre , ils songent
toujours plus au public qu’a eux memes; une sentence leur
route meins qu’un sentiment ; les pieces de Racine 8c de
Moliere exceptees , le je est presque audi Icrupuleusement
banni de la seene Fran^oile que des ecrits ae Fort-Royal;
8c les pallions humauxes, aussi mudeltes que 1 liumihte Clire-
books are divided much in the same manner.
Neither is there any proper pause at the end of the
sifth book os the sEneid. There is no proper pause
at the end of the seventh book of Paradi/'e Lojl^
nor at the end of the eleventh. In the Iliad little
attention is given to this rule.
This branch of the subjedl (hall be closed with
a general rule , That aflion being the fundamental
part of every composition whether epic or dramatic,
the sentiments and tone of language ought to be
subservient to the a&ion, so as to appear natural,
and proper for the occasion. The application os
this rule to our modern plays , would reduce thd
bulk of them to a skeleton
11 En general il y abeaucoup de d'seours & peu d’aflion
sur la seene Franjoise. Quelqu’un disoit en sortant d’une
piece de Denis le Than , Je n’ai lien vu, mats j’ai entendu
force paroles. Voila ce qu’on peut dire en sortant des pieces
Frun^oises. Racine & Corneille avec tout leur genie ne
sont eux-memes que des parlours; 8c leur succelseur est le
premier qui , A 1’imitation des Anglois , alt ose mettre quel-
quesois la seene en representation. Communement tout se
passe en beaux dialogues bien agences, bien ronflans , ou i on
volt d’abord que le premier soin de chaque interlocuteur ell
toujours celui de briller. Presque tout s enonce en maxirues
generates. Quelque agites qu'ils puinent etre , ils songent
toujours plus au public qu’a eux memes; une sentence leur
route meins qu’un sentiment ; les pieces de Racine 8c de
Moliere exceptees , le je est presque audi Icrupuleusement
banni de la seene Fran^oile que des ecrits ae Fort-Royal;
8c les pallions humauxes, aussi mudeltes que 1 liumihte Clire-