Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

La Mettrie, Julien Offray ¬de¬; La Mettrie, Julien Offray ¬de¬ [Oth.]
Oeuvres Philosophiques (Band 1) — Berlyn, 1764 [VD18 90461940]

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.29285#0162
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
76 Traité
toires séparés, mais avec quelque or-
dre. Car pour qu’un nouveau mou-
vement, par exemple, le commen-
cement d’un vers, un Ton qui frappe
les oreilles,communique sur le champ
son impression à la partie du cerveau,
qui ett analogue à celle où se trouve
le premier veltige de ce qu’on cher-
che, c’est-à-dire, cette autre partie de
la moelle, où est cachée la mémoi-
re, ou la trace des vers suivans, &
y représente à l’Ame la suite de la
première idée, ou des premiers mots,
il est nécessaire que de nouvelles i*
dées soient portées par une loi con-
ltante au même lieu, dans lequel a-
voientété autrefois gravées d’autres
idées de même nature que celles-là.
En effet si cela se faisoit autrement,
l'arbre au pied duquel on a été volé,
ne donneroit pas plus sùremcnt l’i-
dée d’un voleur, que quelqu’autre
objet. Ce qui confirme la même vé-
rité, c’est que certaines asfections du
cerveau détruisent tel ou tel sens,
sans toucher aux autres. Le Chirur-
gien que j’ai cité, a vu un homme
qui perdit letast d’un coupa la tête.
Hildanus parle d’un homme qu’une
commotion de cerveau rendit aveu-
gle. J’ai vu une Dame, qui, guérie
 
Annotationen