T I O N S
On a commis cette faute dans les fic-
elés où régnoit un goût barbare. Les Ar-
chitectes ne furent jamais si attentifs à
diversifier les aspecls d'une manière pi-
quante. Les décorateurs ne les osfusque-
rent jamais avec tant de mal-adresse.
Entrons dans quelqu'une de nos belles
Eglises gothiques, telles que les Cathé-
drales d'Amiens, de Rheims, de Paris
même. Plaçons-nous au centre de la croi-
sée. Ecartons en imagination tous les
empêchemens qui gênent la vue. Que
verrons - nous ? Une distribution char-
mante , où l'œil plonge délicieusement
à travers plusieurs files de colonnes dans
des Chapelles en enfoncement, dont les
vitraux répandent la lumière avec pro-
fïision & inégalité ; un chevet en poîi-
gone où ces" aspecls se multiplient, se
diversihent encore davantage 5 un mé-
lange , un mouvement, un tumulte de
percés & de massifs, qui jouent, qui
contrarient, ôc dont l'effet entier est
ravissant.
Considérons présentement ces mêmes
Eglises avec tous les sots ornemens que
le goût du 14e. & du i5e.siécle leur a
prodigués. Un asfreux jubé se présente,
qui jette sur ces beautés raimitables?
On a commis cette faute dans les fic-
elés où régnoit un goût barbare. Les Ar-
chitectes ne furent jamais si attentifs à
diversifier les aspecls d'une manière pi-
quante. Les décorateurs ne les osfusque-
rent jamais avec tant de mal-adresse.
Entrons dans quelqu'une de nos belles
Eglises gothiques, telles que les Cathé-
drales d'Amiens, de Rheims, de Paris
même. Plaçons-nous au centre de la croi-
sée. Ecartons en imagination tous les
empêchemens qui gênent la vue. Que
verrons - nous ? Une distribution char-
mante , où l'œil plonge délicieusement
à travers plusieurs files de colonnes dans
des Chapelles en enfoncement, dont les
vitraux répandent la lumière avec pro-
fïision & inégalité ; un chevet en poîi-
gone où ces" aspecls se multiplient, se
diversihent encore davantage 5 un mé-
lange , un mouvement, un tumulte de
percés & de massifs, qui jouent, qui
contrarient, ôc dont l'effet entier est
ravissant.
Considérons présentement ces mêmes
Eglises avec tous les sots ornemens que
le goût du 14e. & du i5e.siécle leur a
prodigués. Un asfreux jubé se présente,
qui jette sur ces beautés raimitables?