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https://doi.org/10.11588/diglit.4776#0119
DE LA TB.OADE. ÎO-I
pour ennoblir l'île consacrée à la reine
des Amours, qu'ils ont célébré les
porphyres qui la décoraient ?
Les cailles voyageuses s'y rassem-
blent en grand nombre vers la fin
de l'été ; et elles partent de cette île
au commencement de l'automne, pour
se porter directement sur les côtes
brûlantes de l'Afrique. Les tourterelles
s'y arrêtent plus long-tems, mais plutôt
pour y prendre du repos et y recouvrer
leurs forces, que pour y chercher la
nourriture qui leur convient.
Le port de Saint-Nicolas , dans le-
quel nous étions mouillés,. est à 18
milles de la ville de Cérigo et de
l'ancien port de Scandée, où les La-
cédémoniens entretenaient une garni-
son , et où ils envoyaient tous les ans
un magistrat, comme les Vénitiens
l'ont fait de nos jours.
A peine y avions-nous jeté l'ancre ,
que nous y vîmes arriver notre vais-
seau de guerre , et plusieurs autres
pour ennoblir l'île consacrée à la reine
des Amours, qu'ils ont célébré les
porphyres qui la décoraient ?
Les cailles voyageuses s'y rassem-
blent en grand nombre vers la fin
de l'été ; et elles partent de cette île
au commencement de l'automne, pour
se porter directement sur les côtes
brûlantes de l'Afrique. Les tourterelles
s'y arrêtent plus long-tems, mais plutôt
pour y prendre du repos et y recouvrer
leurs forces, que pour y chercher la
nourriture qui leur convient.
Le port de Saint-Nicolas , dans le-
quel nous étions mouillés,. est à 18
milles de la ville de Cérigo et de
l'ancien port de Scandée, où les La-
cédémoniens entretenaient une garni-
son , et où ils envoyaient tous les ans
un magistrat, comme les Vénitiens
l'ont fait de nos jours.
A peine y avions-nous jeté l'ancre ,
que nous y vîmes arriver notre vais-
seau de guerre , et plusieurs autres