DE LA T B. O A D E." l3l
des métaux. Là, ces malheureux acca-
blés de chaînes, éclairés par des lam-
pes funèbres, et entourés d'une atmos-
phère infecte, s'attendaient à chaque
instant à voir la tombe se fermer sur
leur tête. Mais ces tableaux ne sont-ils
pas exagérés ? La vie des esclaves n'a-
t-elle pas été dans tous les temps et
dans tous les lieux , sous la sauve-
garde de l'avarice de leurs maîtres ?
Je repassai une seconde fois au vil-
lage de Keratia. Comme je voyageais
alors dans ces contrées , plus à loisir
que la première fois, j'observais plus
soigneusement les objets qui se pré-
sentaient à mes yeux. Rien n'est indif-
férent pour un amateur de l'anti-
quité , qui parcourt les environs d'A-
thènes.
Je fus surpris de rencontrer au mi-
lieu de ce village, un puits construit
en marbre , et dont les matériaux
étaient appareillés avec la plus grande
perfection. Ce monument était d'une:
des métaux. Là, ces malheureux acca-
blés de chaînes, éclairés par des lam-
pes funèbres, et entourés d'une atmos-
phère infecte, s'attendaient à chaque
instant à voir la tombe se fermer sur
leur tête. Mais ces tableaux ne sont-ils
pas exagérés ? La vie des esclaves n'a-
t-elle pas été dans tous les temps et
dans tous les lieux , sous la sauve-
garde de l'avarice de leurs maîtres ?
Je repassai une seconde fois au vil-
lage de Keratia. Comme je voyageais
alors dans ces contrées , plus à loisir
que la première fois, j'observais plus
soigneusement les objets qui se pré-
sentaient à mes yeux. Rien n'est indif-
férent pour un amateur de l'anti-
quité , qui parcourt les environs d'A-
thènes.
Je fus surpris de rencontrer au mi-
lieu de ce village, un puits construit
en marbre , et dont les matériaux
étaient appareillés avec la plus grande
perfection. Ce monument était d'une: