DE £ A T R O A D fi." ^33
doute l'existence de cette plaine , j'é-
tais persuadé que je devais la retrouver
telle que le plus grand des poètes et le
plus exact des géographes l'a dépeinte.
Il ne me sera pas difficile , me di-
sais-je à moi-même, de reconnaître
ces deux promontoires opposés, qui
terminaient le camp des Grecs > et où
étaient les postes d'Achille et d'Ajax(i ).
Parmi les vallées voisines de la plaine
de Troye, je démêlerai celle de Thym-
bra, où lesLyciens étaient campés (2);
je distinguerai le cours impétueux du
violent Simoïs (3), et les eaux lim-
pides du Scamandre (4), dont les rives
sont couvertes de fleurs. Elles ne doi-
vent pas être perdues , quoi qu'en
ait dit Strabon , les sources de ce
divin fleuve, que le poëte a dé-
■T*. ......■ ■ 11 mi—■—^ ■ 1 iicii ; "*
(i) II. VIII. 222. XI.
(2) II. X. 43o.
(3) Ib. xii. 21. 2.2. xxi. 3oy,
(4) Ib. vu. 329. 11. 467. v. 36*
doute l'existence de cette plaine , j'é-
tais persuadé que je devais la retrouver
telle que le plus grand des poètes et le
plus exact des géographes l'a dépeinte.
Il ne me sera pas difficile , me di-
sais-je à moi-même, de reconnaître
ces deux promontoires opposés, qui
terminaient le camp des Grecs > et où
étaient les postes d'Achille et d'Ajax(i ).
Parmi les vallées voisines de la plaine
de Troye, je démêlerai celle de Thym-
bra, où lesLyciens étaient campés (2);
je distinguerai le cours impétueux du
violent Simoïs (3), et les eaux lim-
pides du Scamandre (4), dont les rives
sont couvertes de fleurs. Elles ne doi-
vent pas être perdues , quoi qu'en
ait dit Strabon , les sources de ce
divin fleuve, que le poëte a dé-
■T*. ......■ ■ 11 mi—■—^ ■ 1 iicii ; "*
(i) II. VIII. 222. XI.
(2) II. X. 43o.
(3) Ib. xii. 21. 2.2. xxi. 3oy,
(4) Ib. vu. 329. 11. 467. v. 36*