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https://doi.org/10.11588/diglit.4778#0006
DEJLATB.OADE. 3
siècles le fond du sujet , les poètes
s'emparèrent du reste, et l'embellirent
des brillantes fictions que leur imagi-
nation sut enfanter. Fort d'un acquies*
cernent aussi général, pour ne pas
dire universel, nous osons ici soutenir
une opinion qui a triomphé d'une aussi
longue succession de siècles. M.Bryant
n'est pas, j'en conviens, le premier
qui l'ait combattue.
Sed omnes illacrymabiles
Urguentur ignotiijlte longâ
Noc/e,
Leurs écrits ont fait peu d'impres-
sion sur les peuples ; ils ont prouvé
que les faits sur lesquels reposait le
respect que nous avons pour ces tradi-
tions, n'étaient pas de nature à être
alors révoqués en doute. On les attaque
aujourd'hui avec plus de succès, et plu-
sieurs personnes appuyant les détrac-
teurs de l'antiquité , s'imagineni que
c'est avec juste raison qu'on a cessé de
siècles le fond du sujet , les poètes
s'emparèrent du reste, et l'embellirent
des brillantes fictions que leur imagi-
nation sut enfanter. Fort d'un acquies*
cernent aussi général, pour ne pas
dire universel, nous osons ici soutenir
une opinion qui a triomphé d'une aussi
longue succession de siècles. M.Bryant
n'est pas, j'en conviens, le premier
qui l'ait combattue.
Sed omnes illacrymabiles
Urguentur ignotiijlte longâ
Noc/e,
Leurs écrits ont fait peu d'impres-
sion sur les peuples ; ils ont prouvé
que les faits sur lesquels reposait le
respect que nous avons pour ces tradi-
tions, n'étaient pas de nature à être
alors révoqués en doute. On les attaque
aujourd'hui avec plus de succès, et plu-
sieurs personnes appuyant les détrac-
teurs de l'antiquité , s'imagineni que
c'est avec juste raison qu'on a cessé de